Faire de la migration un choix plutôt qu'une nécessité : c'est ce que la Caritas compte proposer au Forum mondial sur la migration et le développement qui a lieu cette semaine, du 27 au 30 octobre, à Manille, aux Philippines. Martina Liebsch, coordinatrice du plaidoyer sur la traite des êtres humains à Caritas Internationalis, explique :
"Le droit à ne pas émigrer devrait être un élément essentiel dans chaque discussion sur les migrations"
Les habitants des pays en voie de développement utilisent souvent les migrations comme stratégie de subsistance et de diversification des entrées, mais les coûts du voyage et de la vie à l'étranger, au lieu d'améliorer leur qualité de vie, les conduisent parfois à plus de pauvreté et d'insécurité.
Jean
Le droit d’immigrer, certes mais conditionné à l’acceptation du pays d’accueil, sinon c’est une invasion, une guerre.
Robert
Et quid de ceux, bien qualifiés, dont la formation a couté cher au pays, comme les jeunes diplômés ou ceux, plus âgés, que personne ne veut embaucher malgré leurs qualités et leur expérience?
En France on fait venir ceux dont on ne veut pas, et on se plaint de perdre ceux qui partent.
Et pour ceux qui partent, ce n’est pas de gaîté de cœur.