L’abbé Danziec écrit dans Valeurs Actuelles :
Les bras en croix, agonisant sous l’effet de la torture, dans un dernier souffle, la fin du film oscarisé Braveheart montre le chef de l’insurrection écossaise, William Wallace, pousser avec rage un cri testamentaire : « Liberté ! » La réalisation cinématographique impressionne et saisit. Face à l’oppression anglaise, un coeur ardent résiste. Jusqu’au bout.
Dimanche dernier, il y avait du Mel Gibson dans la masse des catholiques de conviction. Le même appétit féroce de liberté résonnait dans l’âme des messalisants. La veille, le Conseil d’État venait de rejeter, de façon inique et honteuse, le référé-liberté réclamant le droit des célébrations publiques de la messe dans les églises. Passé la consternation, c’est la colère qui domine. Une sainte colère qui prend racine dans une liberté fondamentale bafouée.
Alors que le Conseil scientifique avait noté, dès septembre, que les lieux de culte n’étaient pas recensés dans les vecteurs de l’épidémie, alors qu’il n’y a jamais eu de cluster dans les églises, alors que les écoles sont ouvertes et les rames de métro bondées, la décision du Conseil d’État interroge. Surtout, elle formalise le mépris latent d’une société consumériste quant aux biens essentiels de l’âme. Selon l’historien Jean Sévillia, difficile d’y voir autre chose qu’une sorte de relent républicain au « vieux fond anticlérical ». En postmodernité, consommer des gâteaux apéritif a fini par devenir plus essentiel que communier dans un sanctuaire. Pis : l’un est autorisé quand l’autre se trouve interdit. Et comme s’il était question d’enfoncer le clou, la décision dudit Conseil tombait, comble de l’ironie, le jour de l’hommage national rendu aux trois victimes, décapitée, égorgée ou poignardée par un islamiste, dans la basilique Notre-Dame de Nice ! Lors de son discours, le Premier ministre pouvait plastronner : « Sur la liberté de culte, la République ne transige pas » , l’enfumage n’a pas le parfum de l’encens. Il faut le dire : le “en même temps” macronien porte en lui quelque chose de diabolique. Au sens littéral du terme, il confond, trompe et désunit.
Qu’on ne se méprenne pas, l’exaspération des croyants ne provient pas du dogmatisme ambivalent de la lutte anti-Covid, avec ses mesures barrières souvent non adaptées, parfois exagérées. Les chrétiens ne cherchent pas à s’exonérer de suivre les lois civiles. Avec saint Paul, ils savent que, par amour du bien commun, la foi leur demande d’obéir à l’autorité légitime. Mais cette obéissance ne saurait se satisfaire d’une irritante confusion des genres ! Les lecteurs de l’Évangile n’oublient pas le lieu propre des compétences de chacun… et qu’il importe de « rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » . De même qu’il ne me viendrait pas à l’idée, en tant que prêtre, de décider l’ordonnancement des séances à l’Assemblée, j’entends bien aussi que le gouvernement ne légifère pas sur les cérémonies liturgiques que je déploie dans mon église. Des injonctions prudentielles à une forme de dictature sanitaire, la frontière, on l’a vu, est vite franchie. D’une Église libre d’exercer son culte à l’Église populaire de Castex, il n’y a qu’un pas, hélas aussi.
DUPORT
Le “en même temps” c’est le mélange de la vérité et de l’erreur, du vrai et du faux, c’est donc diabolique par essence.
Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. Matthieu 6:24
Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse.
En matière de dispersion on ne peut pas nier que Macron soit champion.
Armel
Les chrétiens devraient se rappeler une autre parole du Christ. Celle qu’il adresse à Pilate : ” tu n’aurais aucun pouvoir sur moi s’il ne t’avait été donné d’en haut; et c’est bien pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un plus grand péché”. Je ne suis pas exégète mais nos Pilate daujourd’hui feraient bien de se demander d’où vient leur pouvoir. Quant aux pharisiens et aux Judas, ils feraient bien du réfléchir avant de le regretter amèrement. On ne met pas en croix les chrétiens impunément. Depuis 2000 ans, l’histoire a retenu la pusillanimité de l’un et l’aveuglement des autres. Voilà ce que l’histoire retiendra de leurs disciples Jean Castex, Macron et les pharisiens et Judas modernes.
Gaudete
J’espère que les vrais cathos qui ont voté jupiter se mordent les doigts, on les avait pourtant averti mais rien n’y a fait il est vrai que certains épiscopes leur ont montré le chemin, voter Le Pen était un péché au regard de la foi de beaucoup de bergers du troupeau, j’ose espérer qu’ils se battent la coulpe au regard de ce que nous fait subir ce gouvernement de charognards qui ont les mains pleines de sang des innocents: avortement, euthanazie déguisée et autre douceurs du même style. En Amérique ceux qui soutiennent des scélérats de cet acabit on leur refuse la communion
DUPORT
Macron n’a probablement jamais été élu… Regardez Biden…