Lu sur Veille éducation :
"Le député Xavier Breton annonce le retrait de l’amendement Sommaruga / Pompili qui voulait imposer l’enseignement de la théorie du Genre à l’école primaire. C’est le résultat des diverses mobilisations à ce sujet, manifestations, mais aussi des pétitions aux députés lancées par l’observatoire de la théorie du genre (270 000 signatures) et SOS éducation. Mais pendant que les députés amusent la galerie, les formateurs de l’Education nationale formatent en chœur. Le Plan académique de formation 2013-2014 de l’académie de Versailles prévoit ainsi un module pour aider les enseignants à « Être
capable d’éduquer les élèves à la mixité des genres dans le contexte de
l’apprentissage de l’égalité. » Les formateurs du CEMEA annoncent la
couleur. Pour eux l’homophobie est violente
et s’accroit après les vacances quand « les enfants, … se laissent
aller à exprimer ce qu’ils entendent dans leurs familles. » Ils
affirment aussi que « le mariage religieux entre deux personnes du même
sexe, ce n’est pas directement pour demain ! » ce qui laisse penser
qu’il est prévu pour après demain.Extraits plus larges de la même prise de position :
Le récent débat sur le « mariage pour tous » a atteint des sommets dans
la bêtise, … Il faudra trouver les mots pour aider les enfants à
comprendre le sens de l’union entre personnes du même sexe. … Il faudra
aussi parler de mariage civil et de mariage religieux, parce que le
mariage religieux entre deux personnes du même sexe, ce n’est pas
directement pour demain ! … Parce qu’il nous semble que l’homophobie est de moins en moins latente.
Qu’elle est violente, dans les cours d’école … violente dans les temps
de loisirs et de vacances quand les enfants, partageant plus de temps
quotidien se laissent aller à exprimer ce qu’ils entendent dans leurs
familles. … L’éducation pèse dit-on. Oui, lourdement et longuement. Tout
cela valide l’obligation d’une éducation aux genres."