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France : L'Islam en France

Le gouvernement a délibérément masqué la radicalisation musulmane de Mickaël Harpon

Le gouvernement a délibérément masqué la radicalisation musulmane de Mickaël Harpon

Le parquet national antiterroriste s’est donc saisi seulement hier de l’enquête sur l’attaque meurtrière à la préfecture de police alors que les premiers indices étaient pourtant connus très tôt par l’administration.

Louis de Raguenel, spécialiste Police de Valeurs Actuelles, révèle que “le gouvernement a retardé cette saisine pour éviter de semer la panique avant le grand débat sur l’immigration.”

Peu après l’attaque, jeudi, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner avait indiqué que cet employé atteint de surdité “n’avait jamais présenté de difficultés comportementales” ni “le moindre signe d’alerte”.

Mickaël Harpon, 45 ans, était agent administratif depuis 2003. Selon les premiers éléments de l’enquête et malgré plusieurs alertes sur une possible radicalisation après sa conversion à l’islam en 2008 (et non 2018), un djihadiste en puissance était donc employé dans l’un des principaux services de renseignement français, en pointe dans la lutte contre l’islam radical.

Le jour de la tuerie, l’une des victimes décline l’invitation à déjeuner de ses collègues. Ce major, membre de la DRPP, reste à son bureau. C’est là, au premier étage, qu’il est égorgé. Les autres victimes sont, elles, frappées au niveau du thorax avec acharnement. L’enquête met très rapidement en évidence l’achat d’un couteau, muni d’une lame de 33 cm en céramique, une matière non détectable par les portiques de sécurité. Mickaël H. se l’est procuré le matin même à proximité de la préfecture. Peu avant de passer à l’action, il a envoyé à sa femme un SMS évoquant cet achat. L’épouse, qui se trouvait toujours en garde à vue vendredi, aurait répondu en substance : « Seul Dieu te jugera. Allahou akbar «.

Deuxième point central du début de l’enquête, l’analyse poussée du portable du meurtrier a démontré ses liens avec un prédicateur d’une mosquée du Val-d’Oise connu de la DGSI.

Mickaël Harpon, chargé de la maintenance des ordinateurs du millier de fonctionnaires du renseignement parisien, avait accès à des informations ultrasensibles, entre autres celles en lien avec l’islam radical. Il disposait d’une habilitation secret-défense, situation qui impose une enquête administrative approfondie. « Il disposait notamment des adresses de chaque fonctionnaire », s’inquiète un policier.

Ces quatre dernières années pourtant, le comportement de cet agent administratif avait plusieurs fois attiré l’attention :

  • un des collègues de Harpon a indiqué qu’après l’attentat de Charlie Hebdo qui avait fait douze morts en janvier 2015, ce dernier s’était écrié : « C’est bien fait ! ».
  • Le 30 août de la même année, Harpon relayait sur Facebook un article jugeant que « la France est classée en tête des pays les plus islamophobes d’Europe ».

Selon le Daily Mail, le téléphone de Mickael Harpon le relie à une organisation terroriste comme Isis ou Al-Qaeda.

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