En Espagne (à quand en France ? Osez, politiques de l'UMP…). Le ministre de la Justice, Alberto Ruiz-Gallardón, a précisé le contour de cette loi à l'issue du Conseil des ministres, avec deux conditions pour autoriser l'avortement :
« la première, que celui-ci soit nécessaire en raison d'un grave danger pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, et la deuxième, que la grossesse soit une conséquence d'un délit contre la liberté ou l'intégrité sexuelle de la femme ».
Les mineures devront obtenir une autorisation (depuis 2010, elles pouvaient avorter avec l’accord du médecin, sans consulter leurs parents).
Fleur
Le ministre espagnol invoque 2 conditions justifiant un avortement, qui n’ont pas de raisons valables d’exister :
1) Aune maladie physique ou psychologique, en effet, ne nécessite un avortement pour mieux guérir. Celui-ci au contraire rajoute une blessure profonde à la maladie existante.
Car “en pratique,la plupart des affections de la mère ne sont pas améliorées par l’avortement. Et même dans des maladies comme les cancers gynécologiques, où évidemment une maternité n’était pas souhaitable, le plus souvent, l’avortement est plus périlleux encore que la poursuite de la grossesse” (extrait du livre “Naître ou ne pas être” du Dr Philippe de Cathelineau, P.53).
2) La deuxième raison évoquée fait payer à l’enfant innocent, pris comme bouc émissaire, les fautes commises par les adultes… C’est en faire un nouvel “agneau immolé” sur l’autel de nos égoïsmes et des faillites de nos solidarités…
Mais, reconnaissons-le, c’est quand même un premier pas dans le bon sens !
Jean Theis
Précisons que les politiques de l’UMP ne sont pas de droite.
Dès lors pourquoi reviendraient-ils sur une loi qu’ils ont votée ?
Laurent
Cher Michel, l’UMP est tout sauf un parti dit de “droite” : c’est un conglomérat hétéroclite de personnes qui pour l’immense majorité n’a jamais rien fait de ses mains, ni surtout créé de la richesse ; leur seul point de rassemblement est la bonne sousoupe que paie benoîtement le contribuable. En cela ils sont très peu différents des socialistes et assimilés, l’archétype récent étant le Martin d’ex-Florange.
Donc pour les avoir bien fréquentés, n’attendons rien d’eux…toutes nos “institutions” sont dévoyées, pourries et rongées, elles ne peuvent que tomber.
ema
Il revient à la loi de 1985 votée à l’époque du gouvernement et majorité socialiste de Felipe Gonzalez président du gouvernement espagnol de 1982 à 1996. Une loi qui a permis qu’ensuite viennent les autres et le toujours plus de la majorité de droite du Parti Populaire d’Aznar ou de gauche de Zapatero.
C’est vrai c’est mieux que rien, et après plus deux ans de pouvoir de nouveau du Parti Populaire, mais ce n’est pas cela qui va empêcher la dénatalité pour l’instant irréversible du peuple espagnol (mais la France quand on regarde bien les stad. est presque pareille).
Le combat doit se poursuivre sinon à la prochaine alternance majoritaire, l’on continuera la “comédie” d’un pas en avant, un pas en arrière avec une culture de mort toujours plus entrée dans les moeurs.
Stephe
Certes on peut faire confiance aux politiques pour faire au gré des majorités un pas en avant un pas en arrière mais combien de pays comme l’heureuse Espagne ont réussi à revenir, même un tout petit peu, sur la politique criminelle de l’avortement? au vu du triste personnel politique français nous ne somme pas prés de faire des progrès dans le respect de la vie.
Zabo
Bravo l’Espagne ! La réaction salutaire est en marche !
LB
Bravo, il faut casser le cliquet qui fait que l’on ne revient jamais en arrière, mais il faut aussi remonter aux causes.
seb
Le problème – on en revient toujours là in fine – c’est que cette “loi” ne résout pas le pré requis à l’avortement : être enceinte pour de mauvaises raisons (a) ou/et au mauvais moment (b), sans assistance du partenaire (c).
Pourquoi une (jeune) femme recours t-elle, en effet, à l’avortement ? Pour plusieurs raisons :
-en raison de son manque d’autonomie financière ou/et de difficultés financières l’empêchant d’assumer un enfant.
-en raison du manque d’information quant à la possibilité de laisser son bébé à l’assistance publique. Les associations allant chercher des bébés au bout du monde et se plaignant aux Gouvernements des longueurs de procédures…Alors qu’il y a des bébés potentiels pour l’adoption en France.
-en raison de l’irresponsabilité totale conférée au père de l’enfant. Le “choix” pour l’enfant à venir est laissé à la femme alors que (par essence) il est le fruit de deux adultes consentants. La future mère se retrouve ainsi contrainte de prendre une décision seule et ce, sans avoir la certitude (si elle fait le choix de la vie) d’être aidée par la suite. La chose est bien sur, encore plus compliquée, pour celles qui sont victimes d’un viol. Tant qu’une loi ne prévoira pas qu’un homme qui met enceinte une femme, doit assumer les frais découlant de sa décision, s’il décide de fuir ses responsabilités parentales – et s’il est mineur, sa famille – on ne s’en sortira pas. L’avantage d’une telle décision, c’est qu’elle incitera aussi les parents à mieux contrôler leur progéniture.
Pour moi, il ne faut pas trop compter sur le Législateur…Qui (au reste) ne bougera que si le “pays” est en demande.
Pour moi, l’Eglise (et les associations catholiques) devraient œuvrer différemment.
-en proposant une assistance financière et humaine aux femmes qui se posent des questions. (Cela aurait l’intérêt, du reste, d’utiliser à bon escient l’argent de l’Eglise, de motiver les fidèles à donner pour ces femmes, et de régénérer l’image de l’Eglise souvent réduite à de petits vieux)
-en ne faisant pas de l’avortement un mal en soi, mais en montrant les solutions alternatives (aides financières ou/et adoption par ex) sans juger les femmes qui choisiraient (in fine) l’avortement. Les prières devant les hôpitaux ou centres dédiés ne peuvent apparaitre que comme des agressions pour la femme fragilisée par son état. Il serait plus pertinent de lui offrir le secours du savoir et…De s’en prendre à la gente masculine, qui après “avoir fait son coup” délaisse la (jeune) fille mise en “cloque”, qui n’a dès lors plus d’autre choix (certes de facilité, mais comment imaginer autre chose ?) que d’avorter.
-en communiquant différemment. Aujourd’hui, on braque nécessairement les gens, en se montrant hostile “à l’avortement”. Pour la simple raison qu’on offre généralement en pâture aux médias des arguments théologiques au lieu de démontrer scientifiquement les torts que cet acte cause aux femmes. Résultat ? Une bonne partie des Français se dit que les cathos sont gens vivant dans la nostalgie du 19ème siècle où les femmes n’avaient pas la contraception et mourraient, à cause des grossesses multiples – parce que l’Eglise interdisait à l’épouse de se dérober à ses “devoirs” – qui leur étaient imposés.
Il me semble dès lors qu’on aurait tout intérêt à chercher à “communiquer” – il y a des cardinaux médiatiques en France ! – sur les problématiques scientifiques liées à l’avortement…Comme il y a peu, plusieurs médecins et internautes, ont décidé de combattre la promotion de la vaccination à outrance…En se servant de la science pour démontrer l’absurdité de celle ci. Pour rappel, la vaccination était, jusqu’alors, un “pilier” en France…