De retour de Syrie, Robert Ménard, qui défend l'idée d'un "jumelage éthique", compte faire jouer son carnet d'adresses et en appeller aux dons pour reconstruire ce petit village martyr, où les habitants parlent la langue du Christ, l'araméen. Le maire de Béziers a défini cinq axes avec son homologue syrien. Le jumelage
"permettra aux habitants de reconstruire et restaurer leurs maisons détruites dans la vieille ville ; de mettre en place les conditions d'un développement touristique durable à Maaloula ; de soutenir et restaurer l'institut d'enseignement de la langue araméenne ; d'apporter une aide dans le domaine de traitement des eaux et de l'assainissement ; aider à la réouverture de l'orphelinat."
Robert Ménard réclame en outre que la France change sa politique étrangère :
"Je suis convaincu que la France se trompe vis-à-vis de la Syrie. Il est impossible de renvoyer dos à dos le régime de Bachar el Assad et celui de ces barbares qui décapitent, assassinent, détruisent". Pour lui, "il y a, aujourd'hui, une obligation à défendre un régime, certes critiquable, mais qui est le seul à pouvoir faire barrage à Daesh (organisation État islamique)"."