Lu dans Présent :
"Personne n’a oublié Anne-Lorraine Schmitt. Cette ancienne élève de la Légion d’honneur, étudiante de 23 ans, assassinée le 25 novembre 2007 dans le RER D de 32 coups de couteau par Thierry Deve-Oglou criminel sexuel récidiviste qui voulait la violer, déjà condamné et relâché sur avis des « experts ». […] Aujourd’hui, à tous ceux qui l’ont soutenu, Philippe Schmitt donne de nouvelles informations sur le (très lent) cours de la procédure.
Tout au long de l’année 2008, explique-t-il, les auditions du « présumé coupable », expertises et contre-expertises diverses, notamment psychiatriques, et autres « rapports » se succèdent, «la défense mettant tout en œuvre pour retarder le procès, espérant sans doute que l’émotion étant retombée, ce ne pourrait être que profitable à son client».
Comme les conclusions de la « deuxième expertise psychiatrique » tendent à démontrer que le présumé coupable n’est pas totalement accessible à une sanction pénale, son discernement étant « altéré », le juge d’instruction demande en mars 2009 à un collège d’experts psychiatriques d’examiner de nouveau cet individu. Les conclusions de la contre-expertise sont sans ambiguïté : aucune maladie mentale caractérisée n’a été trouvée à l’examen et les faits ne sont pas en relation avec une maladie mentale. […]
La reconstitution organisée par le magistrat instructeur a eu lieu le 14 janvier 2009. […] L’audience au cours de laquelle est débattue la prolongation de la mise en examen provisoire de l’agresseur intervient fin mai 2009, cette détention ayant été ordonnée jusqu’au 27 mai 2009.
Le procureur prend ses réquisitions le 23 octobre 2009. […] L’Ordonnance de mise en accusation est rendue le 13 novembre 2009. Elle est sensiblement identique au réquisitoire. Le procureur fait appel de cette ordonnance afin que la Chambre de l’instruction fasse le point sur la question de la récidive légale (non retenue jusqu’alors, Deve-Oglou étant considéré comme « réitérant »)… La Chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles rend son arrêt le 12 février 2010. Cette dernière renvoie le « présumé coupable » devant le juge d’instruction pour qu’il lui soit notifié qu’il est poursuivi pour avoir commis ces faits « en état de récidive légale » et que ceux-ci ont précédé, accompagné ou suivi un autre crime, en l’espèce, une tentative de viol. Le calendrier du procès est quoi qu’il en soit d’ores et déjà modifié par ces méandres interminables de procédure (et une année entière d’expertises psychiatriques destinées à profiter au « présumé coupable » !). L’audience qui devait se tenir en juin est retardée à l’automne."
Ethos
Non, nous n’oublierons pas Anne-Lorraine, ni son calvaire, ni le sacrifice de son innocence intacte.
RIP
PK
Et les guignols qui l’ont déclaré apte à la liberté et l’ont relâché dans la nature, qui va les juger ?
Que ce gars soit un salaud et mérite d’être condamné ne fait aucun doute pour un esprit normalement constitué (ce qui doit être sans doute rare dans la magistrature française…) mais quid de tous ces salauds qui ont un permis de tuer entre leurs mains et qui s’en servent que pour libérer des gens qui vont récidiver ?
Christine
De tels faits remettent malheureusement complètement en cause la crédibilité des lois.
Serait-ce un des effets collatéraux de l’abolition de la peine de mort ?
Marie Laure
Non nous n’oublierons et nous n’oublions pas Anne Lorraine .La justice est là pour nous rappeler tous les jours ces anneries,ces abondons des innocents,ces injustice ,son laxisme et j’en passe
Jacques
On peut effectivement être choqué par la longueur de la procédure criminelle en France. En tant qu’avocat, je ne comprends pas qu’une affaire somme toute simple Metz deux ans avant d’arriver devant une cour d’assises. Je dis simple, puisque l’auteur présumé a reconnu les faits. Et que les faits ne font aucun doute, les preuves matérielles étant accablante.
Je voudrais cependant apporter quelques précisions.
En ce qui concerne tout d’abord les expertises psychiatriques, je pense que contrairement à ce qui est dit dans l’article, celle-ci n’ont pas profité à l’accusé. En effet initialement, il était considéré comme malade. Cela aurait eu pour conséquence l’absence de condamnation pénale, et l’internement psychiatrique. Or, un collège de psychiatres, a estimé que les faits n’étaient pas à mettre en relation avec une pathologie. Ce qui en d’autres termes signifient qu’il est accessible à une sanction pénale. Ce qui veut dire qu’il pourrait être jugé par une cour d’assises. À ne pas en douter, c’est sans doute la meilleure solution pour la famille de la victime. En effet, dans leur travail de deuil, le procès d’assises est primordial. À ce titre les longueurs du aux expertises à répétition sont finalement bénéfiques à la partie civile.
Quant au renvoi devant le juge instruction pour que soit visée la récidive, celui-ci s’explique par le fait que l’ordonnance de clôture doit viser toute la prévention pour le renvoi devant la cour d’assises. Mais il me semble qu’en tout état de cause la récidive peut être abordée pour la première fois devant la juridiction de jugement. Cependant il est bon que ceux-ci soient déjà visés, les peines encourues étant bien plus importante.
Cependant se posera toujours la question de la perpétuité. En effet il encourt une peine de perpétuité. Cependant, il n’entre pas dans le cas où celle-ci peut être réelle, c’est-à-dire que la peine de sûreté soit elle-même perpétuelle. En effet pour lui la peine de sûreté maximale sera il me semble de 22 ans.
En tout état de cause, toutes nos prières envers cette famille qui depuis le départ se montrait digne et réellement chrétienne dans ses réactions toujours mesurées malgré l’intensité émotionnelle qu’a causée la révélation des faits.
Nous nous souvenons tous de l’image de cette jeune fille, martyre du XXIe siècle qui a su montrer au monde qu’à 23 ans dans les années 2000 on peut tenir à sa pureté au point d’y laisser sa vie. Et cela aucun procès pénal ne pourra démontrer, c’est le témoignage de son père le témoignage de sa famille durant ses années de procédure qu’il a montrée au monde. Merci donc à ses parents pour le magnifique témoignage qui nous ont donné. Soyez assurés de nos prières.
free
Sans faire d’allusion politique, je me souviens d’une affiche sur laquelle était écrit : “Aujourd’hui, la vie d’un assassin vaut plus que celle d’un enfant.”
Qui la justice protège t’elle en fait ?
Soulignons que si les assassins en puissance, dont les violeurs et meutriers d’enfants, sont mis en isolation, c’est pour les protéger d’éventuelles attaques des autres détenus.
Par ailleurs, les nombreux “couacs” de l’affaire Dutroux … cacheraient probablement des réseaux dans lesquels seraient impliqués des personnages hauts placés.
Comme en France, une affaire vieille de vingt ans (relatée dans une récente émission tv) qui n’a jamais aboutie, mais dont tous les éléments existeraient pour démasquer l’auteur de crimes toujours non élucidés, donc restés impunis.
A quoi joue t’on ?
C.B.
Nos prières pour les parents, d’une dignité admirable.
Jeannette
Non, nous n’oublierons pas Anne-Lorraine et elle ne nous oublie pas ! C’ est une âme bienheureuse auprès de Dieu, Père , Fils et Saint-Esprit et de l’Immaculée Conception, la Vierge Marie.
Que tous ceux qui l’aimaient en soient convaincus : Anne-Lorraine veille sur eux parce qu’elle a gagné la palme du martyre de sang.
anne-marie
merci à l’avocat qui vient de donner ces précisions juridiques et qui nous fait comprendre toutes ces lenteurs de procédure…
nous assurons ses parents de notre soutien par nos prières surtout en ce mois de Saint Joseph et le 23 mars, jour de la naissance d’Anne-Lorraine sur cette pauvre terre.
” les âmes pures formeront le cercle autour de Notre Seigneur. Plus on aura été pur sur la terre, plus on sera près de Lui dans le Ciel” Saint Curé d’Ars
Anne-Marie