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France : Politique en France

Témoignage sur le parcours politique d’un catholique : du FRS au FN

Nous publions ci-dessous le témoignage d'un lecteur du Salon Beige, engagé depuis de longues années en politique, aujourd'hui en position éligible sur la liste FN de l’Isère :

A Entrisme ou opposition ? C’est l’essentiel du débat qu’ont les catholiques désirant s’engager en politique. Si son utilité est évidente depuis l’encyclique Evangelium Vitae, sa concrétisation est moins simple. Beaucoup de catholiques considèrent en effet l’exercice du pouvoir politique comme amoral car parsemé de tentations, de mensonges, de compromissions… De plus, le paysage politique français ne permet pas aux catholiques de s’y retrouver, s’ils ne creusent pas au-delà du filtre médiatique, tant l’exercice du pouvoir semble déconnecté de leurs valeurs et de leurs convictions. La tendance des chrétiens est donc de se rallier à un « moins pire » : un compromis entre les valeurs familiales de droite et la conscience sociale. L’UMPS, sur le papier, remplit parfaitement ce rôle : quelques incantations familiales et sécuritaires pour séduire l’électorat conservateur et une dose d’ouverture à gauche pour rassurer les socio-démocrates. Dans les faits, ce parti patchwork vote les pires lois : antinatalistes, pro-mort, libérales, mondialistes… bref rien de chrétien là-dedans, uniquement Mammon et copinage… Ceux qui parviennent à cette première analyse (bien aidés en cela par le Salon Beige) sont alors tentés de s’abstenir pour ne pas apporter leurs voix aux fossoyeurs de notre héritage chrétien. Ils choisiront alors les rares porte-étendards cathos de la mouvance centriste (ni trop à droite, ni trop à gauche).

C’est ce que j’ai fait en 2000, tout juste marié, en rejoignant Christine Boutin (CB) qui, après avoir porté la contradiction sur le projet du PACS, s’apprêtait à fonder son propre parti : le Forum des Républicains Sociaux. Etudiant à Paris à l’époque, je mis mes compétences à disposition de son combat qui me semblait novateur : porter nos valeurs au sein de la droite pour infléchir sa politique mortifère, en particulier dans les domaines familial et bioéthique. Je fis ainsi mes premières armes, solidement formé à la rue des Renaudes par Ichtus et prenant rapidement des responsabilités dans le parti.

Lors du « séisme » politique du 21 avril 2002, CB n’a pas hésité longtemps à choisir son positionnement en faveur de Chirac (bien que le Front National (FN) soit plus fidèle à la Doctrine Sociale de l’Eglise que l’UMP, un tel soutien signifiait la condamnation médiatique à très court terme). C’était surtout un calcul politique pour monnayer son ralliement contre des prébendes. Elle a une relation au FN épidermique qui de toute façon lui aurait interdit un tel rapprochement. A ce moment, la moitié des responsables départementaux du FRS démissionnèrent, préférant rester fidèles à leurs convictions (certains en rejoignant le FN) plutôt que de créditer de leur adhésion les instigateurs des lois sur l’avortement ou le regroupement familial. Je suis pourtant resté fidèle au poste, attendant les élections suivantes pour juger la pertinence de la stratégie de CB. J’étais encore convaincu par les promesses de Raffarin d’offrir un ministère à CB. A défaut, il lui fit ensuite miroiter un secrétariat d’état à la famille, puis une présidence de commission parlementaire pour en définitive la laisser gros-jean comme devant. Je commençais alors à douter du bien fondé de cette stratégie où nous semblions servir de faire-valoir catho à l’UMP. Les élections régionales et le fonctionnement interne de l’UMP auquel nous participions, finit de me convaincre qu’ils ne voulaient de nous que pour rabattre l’électorat catho dans leurs filets. Ce qui marche d’ailleurs à merveille. Las de servir de caution morale sans que nos idées ne soient reprises, je quittais le FRS en 2004, à l’occasion du procès de Jupé que CB, toute honte bue, soutint malgré la culpabilité avéré du personnage.

Je décidais alors de rejoindre les anciens cadres du FRS qui avaient fait le bon choix en 2002 plutôt que de collaborer à l’UMP. C’est aussi à cette époque que CB brigua la présidence de l’UMP. Les résultats du vote interne, même s’ils étaient courus d’avance, furent très médiocres et confirmèrent la tendance générale : nous ne rassemblions pas et notre stratégie n’était pas adaptée au contexte médiatique et politique. Notre fonctionnement pyramidal, notre périmètre politique (cantonné à la personne humaine) et notre mode de recrutement sociologiquement typé (catho bourgeois) ne permettaient plus de dépasser cette limite. Toute la bonne volonté des membres du FRS ne suffira pas à inverser ce phénomène : le MPF est confronté au même problème depuis longtemps sur son créneau souverainiste. Même avec nos bonnes idées, que l’on soit entriste ou indépendant, si l’on n’a pas une stratégie globale on ne peut toucher l’ensemble de la population, à moins de bénéficier d’un événement exceptionnel, comme le fut la Libération pour De Gaulle. J’avais donc la désagréable impression que nous gaspillions toutes ces énergies pourtant plus vivaces que dans les partis de la « bande des 4 » (UMP, Modem, PS, PC). C’est regrettable car cela conduisit à terme à une désaffection durable des militants motivés qui, n’ayant pas trouvé au sein d’un parti politiquement « sain » le moyen de peser sur le cours des évènements. Si malgré nos valeurs la politique nous lasse, combien plus compréhensible est le désintérêt des Français non engagés !

Aussi, après quatre ans d’activités politiques au service du FRS, je souhaitais me mettre au service d’une formation plus représentative, ayant un véritable avenir politique pour porter nos idées. Il est évident que seul le FN a ce potentiel. L’adhésion au FN ne va pas de soi car l’environnement culturel et médiatique n’y encourage pas (c’est une litote !). L’acharnement des « bien-pensants » sur ce parti montre que l’on a glissé du champ factuel des raisonnements vers des réactions irrationnelles. Il n’est que de constater la vacuité argumentaire des « anti » pour en prendre conscience. Le FN est l’ennemi tout désigné pour les autres partis qui n’ont d’autre perspective à offrir aux Français que de tuer « la bête immonde ». Malheureusement pour eux, c’est une petite bête qui monte, qui monte…

Je suis convaincu que l’intérêt supérieur des personnes, le service du bien commun et la pérennité de notre société doivent guider le pouvoir politique. J’ai donc eu deux approches successives qui m’ont amené à m’investir progressivement en politique pour faire changer les choses. La première, inspirée de mes valeurs chrétiennes, part d’un constat simple mais généralisé : la perte de sens (dans la vie de nos concitoyens) amène par relativisme un individualisme croissant et une perte des notions de bien et de mal. Cela induit un éclatement des différentes communautés inhérentes à chaque personne, par ordre concentrique croissant :

  • l’esprit (que l’on appelle aussi le moi ou la personne),
  • le corps (l’enveloppe corporelle de l’être, temple de l’esprit),
  • la famille (où chaque personne se construit par l’altérité),
  • la famille élargie (cercle relationnel où chacun évolue) qui est professionnelle, spirituelle…
  • la nation (qui incarne l’appartenance de chaque communauté de personnes à une histoire, des valeurs communes ; comme disait Jean Jaurès, «la patrie c’est ce qui reste quand on a tout perdu»),
  • et enfin l’humanité qui lie le destin des nations.

De ces cassures découlent l’isolement (un SDF est avant tout un Sans Domicile Familial), les déviations (morales, comportementales, etc…), l’injustice, l’impunité, les antagonismes destructeurs, etc… En gros tous les ingrédients nécessaires à la décadence et la guerre. Les politiques libéro-sociale (de la pseudo droite) et socio-libérale (incarnée par la gauche empreinte de marxisme) qui ont alterné ces 40 dernières années ont fait exploser ces derniers repères, mais le mouvement a commencé à la fin du 18ème siècle relativiste pour s’amplifier au 20ème siècle laïciste. Face à cela, la nécessité de redonner du sens à la politique de nos gouvernants, et par extension aux Français, m’a semblée primordiale. Cela prendrait du temps et passerait par un renouvellement de la classe politique et des idées qu’elle véhicule. Et quel meilleur axe de travail que de s’intéresser d’abord à l’homme pour redonner sens aux lois qui le concernent ? C’est pourquoi la démarche de CB m’a plu au premier abord.

Après l’expérience FRS (qui est devenu depuis le Parti Chrétien Démocrate) je suis arrivé à une approche politique moins utopiste. Le changement des mentalités ne peut se faire sans une adhésion du peuple et donc un changement culturel (l’opinion publique). On constate alors que l’on évolue dans un cercle vicieux : la perte de sens appelle la dégénérescence et l’égoïsme, qui éloignent un peu plus du bon sens et du bien commun, et ainsi de suite… creusant un fossé croissant entre ceux qui profitent du système et ceux qui en sont exclus ou qui le refusent. Il faudrait donc un événement majeur pour en sortir.

L’entrisme ne suffit pas, sinon il y a déjà longtemps que les chrétiens et les bonnes volontés qui se sont succédé au pouvoir auraient agi. La logique partisane bipolaire qui prévaut dans notre pays empêche l’émergence de courants différents. Pour survivre au sein de l’UMP, le FRS doit forcément se compromettre (ce fut le cas sur plusieurs lois comme celle du voile, de l’aménagement urbain…) en acceptant de porter des idées contraires à ses valeurs. Se pose alors la question de la fin et des moyens… Par ailleurs, ce mouvement est trop éloigné de la réalité, voulant changer philosophiquement ce qui est maintenant ancré dans les mœurs (bioéthique par exemple) alors que les difficultés quotidiennes (et d’abord matérielles) ne sont pas surmontées et paraissent primordiales aux Français : avant de vouloir modifier les comportements il convient de redresser la situation économique et sociale du pays. En définitive, rien ne sert d’éponger, il faut d’abord couper le robinet. On constate actuellement que nos soi-disant « intellectuels » veulent embrasser toute la misère du monde sans jamais remettre en question le fonctionnement de nos institutions. La déliquescence actuelle (sociale, économique, morale, démographique, institutionnelle, administrative, constitutionnelle) appelle un remède urgent et puissant. Pour ceux qui n’en ont pas encore pris conscience, je recommande la lecture de « La décomposition française » de Thierry Desjardins qui passe en revue, sans concession, les maladies de notre pays. Les symptômes ? Chacun les connaît ou les devine. Des services publics en grève larvée permanente, une école transformée en garderie propagandiste, une violence qui progresse d’autant plus vite que la police ne fait plus peur, une dégradation des liens sociaux, un appauvrissement des classes moyennes… Par ailleurs, beaucoup de grandes administrations s’autogèrent de fait depuis des années et ne se préoccupent plus guère des usagers (la Justice ou l’Assistance publique par exemple). Le reste de la société subit ce déclin qui paraît inéluctable. L’État harcèle d’autant plus les citoyens et les entreprises par une fiscalité délirante et des règlements proliférants (que les fonctionnaires eux-mêmes ne connaissent plus) qu’il ne se fait plus obéir – ne parlons pas de respect ! – de ses agents. D’où une perte de compétitivité qui a plongé récemment la France en bas du peloton européen, juste avant la Grèce et le Portugal en termes de PIB par habitant. Où sont encore les chances de surmonter cette situation inquiétante ? L’auteur qui ne croit plus ni dans des élites politiques corrompues et fonctionnarisées (les deux n’étant pas incompatibles) ni dans des médias trop souvent frileux ou sous influence, ne voit qu’une chance de salut : le peuple. Encore faudrait-il lui donner l’occasion de s’exprimer ! À cette analyse s’ajoute le carcan européen qui nous interdit de mener une politique protectionniste ou réformatrice, une immigration (colonisatrice) galopante qui nous empêche d’intégrer ceux qui sont arrivés précédemment, provoque un assistanat généralisé, une délinquance non maîtrisable, une injustice voire un apartheid vis à vis des « blancs » (la préférence étrangère), une communautarisation encouragée, une culpabilité forcée des autochtones …

Nous sommes arrivés dans une impasse malgré les avertissements de nombreux sociologues, politiciens, démographes, économistes, philosophes, écrivains : Tocqueville, de Gaulle, Bernanos, Gallois, Sauvy, Raspail, Allais et j’en passe et des meilleurs… Tous les partis pratiquent la politique de l’autruche (UMP, PS, Modem) ou de l’anarchie (NPA, Verts, ATTAC et autres minorités bruyantes comme les gays, les islamistes…) alors qu’il faudrait se rassembler et parer au plus pressé : remettre l’économie en marche en diminuant drastiquement la fiscalité, redonner aux citoyens le sens de l’intérêt général et remettre au travail ceux qui profitent du système, instituer une vraie solidarité en redonnant aux familles et communes les moyens de s’assumer ; c’est le fameux principe de subsidiarité que prônent l’Église… et le FN.

C’est le seul parti qui ait décidé de mettre en œuvre ces mesures draconiennes, loin des idéologies néfastes, n’en déplaise aux bien-pensants qui voient en lui la fin de leurs privilèges (et pour cause !). Mais il va plus loin en voulant redonner du sens à une politique à long terme (une « politique durable », en quelque sorte) où la France retrouverait sa vocation universaliste. A ce sujet, j’encourage à lire leur programme et plus particulièrement la préface sur la nécessité de subordonner la politique à des principes moraux supérieurs : bien loin des caricatures qu’en font les médias… Georges Clémenceau disait à juste titre : « Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire. Quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire. »

Malgré mes charges familiales (deux enfants) et professionnelles (un poste à responsabilités dans un grand groupe français) je me suis donc présenté successivement aux municipales, aux législatives et aux cantonales, récoltant des scores démotivants pour qui ne serait pas porté par sa vocation. Cela m’a valu de perdre des amis qui se disaient tolérants (sauf envers les « fachos »), de marcher sur des œufs vis-à-vis de mes collègues de travail, d’avancer de l’argent pour les campagnes que le FN m’a toujours remboursé, dût-il vendre le Paquebot pour cela. Je côtoie au Front une diversité sociologique je que n’ai jamais retrouvée ailleurs : des ex-communistes aux royalistes, mes colistiers n’étaient pas là pour la gamelle ou les honneurs, seulement pour leurs idées. Au FN, contrairement aux autres partis, on ne se bat pas pour être sur les listes (beaucoup craignent pour leur image) par contre on trouve toujours de bonnes volontés pour aller tracter ou coller. Cette composition humaine variée et ce sens de l’engagement font de ce parti le seul capable de rassembler les Français pour s’opposer aux partis du système. Des erreurs ont été commises dans la stratégie, la gestion des personnes, j’en suis conscient, mais il n’y a pour le moment aucune autre alternative crédible.

J’encourage ceux qui critiquent son fonctionnement à venir influer sur son évolution en y adhérant. Lors de la succession de Jean-Marie Le Pen (prévue pour la fin de l’année), le poids des Catholiques dans l’appareil sera crucial. Plus nous serons nombreux à voter, plus nous aurons de chances de voir nos idées perdurer.

Je suivrai le FN tant qu’il sera fidèle à sa ligne de conduite : être au service des Français pour débarrasser notre pays des coteries mafieuses de la droite et de la gauche et remettre le pays debout, défendre la vie de la conception à la mort naturelle, retrouver notre indépendance et notre souveraineté faces au mondialisme débridé qui ravage notre économie et nos valeurs et s’opposer à la substitution de population qui défigure à un rythme exponentiel notre beau pays. Si le FN est aujourd’hui à l’extrême droite, alors qu’il défend exactement les mêmes idées qu’en 1974 où il était classé au centre, c’est que l’ensemble de l’échiquier politique a lentement glissé vers la gauche. On nous objectera que nous n’évoluons pas, je répondrai que nous restons fidèles à nos idées, sans céder aux sirènes de la pseudo-modernité. Comme disait de Gaulle, « ce qui est salutaire à la nation ne va pas sans blâmes dans l’opinion ni sans pertes dans l’élection ». Cette opposition systématique aux déviances du système a fini par porter ses fruits : Sarközy a dû s’approprier (sur les conseils avisés de Buisson) nos thèmes de campagne pour ratisser large et être élu. S’il a asséché temporairement notre électorat, il a surtout légitimé nos combats. Et tôt ou tard, les Français en reviendront. La crise aidant, accentuée par l’exemple des pays limitrophes où « l’extrême droite » est au pouvoir (Suisse, Pays Bas, Autriche), finira de convaincre nos contemporains que cette stratégie est non seulement possible mais indispensable pour réussir. A condition de privilégier le bien commun aux intérêts personnels, l’union des patriotes aux guéguerres fratricides. Quand je vois la multiplicité des listes identitaires aux régionales je me dis qu’il reste du chemin à parcourir, des deux côtés, pour atteindre ce but.

Que nous agissions dans des organismes différents est une bonne chose pour diffuser nos idées par capillarité, à condition que ce ne soit pas au détriment du résultat. Comme le disait Hannah Arendt, « le pouvoir correspond à l’aptitude à agir de façon concertée. »

En conclusion de ce trop long témoignage, j’appelle les catholiques à mettre leur vote et leur engagement en cohérence avec leurs convictions. Collaborer avec le système c'est se livrer à une autodestruction qui maintient en place le socialisme. Si l’action politique est indispensable pour redresser le pays, elle doit s’appuyer sur l’action syndicale, associative, culturelle, médiatique… Nous devons occuper la scène en restant fidèles à nos valeurs, comme la gauche a si bien su le faire après la seconde guerre mondiale. Mais la multiplicité des moyens d’action ne doit pas occulter la nécessaire coordination entre les acteurs, comme le démontre le rôle péremptoire de la franc-maçonnerie dans l’instauration des lois liberticides et mortifères. Je souhaite que le bien commun triomphe, quel que soit le parti qui le porte, quels que soient les hommes qui l’animent. Mais gardons tous à l’esprit que si nous n’occupons pas le terrain, d’autres moins bien intentionnés s’en chargeront à notre place. Je finirai sur une citation d’Edmund Burke qui me remotive face à l’adversité politique : « La seule condition au triomphe du mal, c'est l'inaction des gens de bien. » Olivier A.

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19 commentaires

  1. Merci de votre témoignage exemplaire. En le lisant je reviens un peu de mon pessimisme quant à l’avenir de notre pays.
    Je souhaite à ce témoignage une très large diffusion car il peut toucher les pusillanimes de bonne volonté dont la société et les églises sont pleines.
    Je vous souhaite le succès et surtout la persévérance. Merci de votre engagement émouvant et sobre pour le bien commun.En union de prière.

  2. d’accord de ne pas collaborer avec le système.
    Mais,le FN est dans le système même s’il se donne une posture d’opposition et propose un programme à contre-pente des autres partis.
    Non, la misère réelle de notre société relève de la démocratie révolutionnaire inaugurée en 1789 portées par les idéologies des lumières.
    … Sans parler, sur le fond, des droits de Dieu sur les coeurs et la cité, qui sont passés à la trappe…
    A quand le retour du Vicaire et du Lieu-tenant de Dieu au sommet de la hiérarchie sociale, politique et religieuse en France ?
    [Cela faisait longtemps… Et que dit-il ce Lieu-tenant de Dieu ?
    MJ]

  3. Bravo, mon cher Olivier.
    Membre du MPF, je comprends l’accord électoral de mon mouvement.
    L’objectif était modeste mais il sera atteint : Obtenir entre 10 et 15 conseillers régionaux (même en cas de défaite).
    Cela dit, je suis de ceux qui espèrent, dans l’avenir, un autre accord électoral : l’union des patriotes.
    En attendant, comme de nombreux élus et membres du MPF, je voterai pour vous.
    Je te félicite pour ta bonne position sur les listes.

  4. je voterais pour M A. si j’habitais à Grenoble ; mais je doute fort que sa problématique soit encore celle des nouvelles instances dirigeantes du FN.

  5. Que pense Olivier A. de :
    1) ce discours de JMLP ?
    http://www.dailymotion.com/video/x8c5s5_la-verit%C3%A9-du-president-le-pen-inter_news
    2) de la nouvelle position du FN sur la vie ?
    http://www.lefigaro.fr/election-presidentielle-2007/20061219.FIG000000196_le_pen_enterine_l_evolution_du_fn_sur_l_avortement.html
    3) de l’actuelle position du FN sur l’islam ?
    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2009/09/pour-le-pen-lislam-est-compatible-avec-le-mode-de-vie-fran%C3%A7ais.html
    En fait, le parcours politique d’Olivier A. me semble être un coup médiatique à destination des catholiques pour faire croire que le clan familial ratisse encore de ce côté-là. C’est assez pitoyable que JMLP en soit arrivé à récupérer un militant de Christine Boutin (en soi ce n’est pas mal au contraire) alors que tous les nationaux catholiques ont fui le FN en PACA.
    C’est sans doute pour répondre à l’efficace campagne de la ligue du Sud qui dénonce les variations et les ambiguités du FN sur l’islamisation. Il ne suffit pas de copier une affiche de l’UDC pour convaincre.
    http://www.liguedusud.com/de-bengaudin-a-le-pen-hallal/

  6. @ Allegrovivace :
    Vous n’avez pas tort, seulement… notre Roy légitime n’a pas tellement l’air de vouloir régner. S’il faut qu’on attende une révolution pour se préoccuper du règne social du Christ, on risque d’attendre longtemps.
    Alors à défaut d’une monarchie effective, tout engagement chrétien concret est bon à prendre.
    On ne change pas de régime contre la volonté du peuple, sans quoi une rapide contre-révolution aboutit en moins d’une génération à un retour au régime précédent. Rien ne nous empêche de promouvoir la monarchie… mais on ne peut pas s’en contenter.

  7. A Solange: c’est bon on connaît vos opinions! vous n’allez pas relancer le débat à tout bout de champs!
    Et je vous signale que le département de l’Isère n’est pas en PACA mais en Rhone-Alpes.
    Il n’y a pas de “coup médiatique”, chaque militant a le droit de s’exprimer quand bon lui semble. Olivier A. n’est pas venu au FN il y a 1 an mais depuis plusieurs années…

  8. Cher Allegrovivace, veuillez s’il vous plait laisser les grandes personnes parler entre elles, et retourner à votre partie de billes. Sans transition bravo et merci M. A. pour votre intervention, il est en effet grand temps d’arrêter les petits conflits d’égos chez les identitaires et de se rassembler autour du seul parti qui en soit un. Il est illusoire d’espérer trouver un parti politique qui nous correspondent à la virgule prêt. Sinon chacun crée son parti, et c’est la foire ! Merci au Salon Beige pour votre travail, depuis la Chine où j’étudie vous n’êtes pas encore censurés, Dieu merci ! Gardez la foi en ce que vous faîtes, dans 20 ans on parlera de vous comme les précurseurs du mouvements qui s’annonce !

  9. Bravo à ce jeune homme pour son engagement courageux.
    Je trouve dommage que ce genre d’exemples donne toujours lieu à des commentaires acides des uns (pour qui seul compte le retour du Grand Monarque sur son grand cheval blanc) ou des autres (pour qui tout ce qui touche au FN donne lieu à des commentaire désagréables).
    Les explications de M. A. sont justes et pour avoir été candidat MNR il y a 9 ans, je peux attester des difficultés à se présenter sous l’étiquette droite nationale…

  10. Le commentaire est intéressant mais par pitié, ne confondez pas la nation et la patrie : la nation est d’origine révolutionnaire…
    Comme beaucoup, j’ai un peu des doutes sur la capacité du FN a évolué hors du système… Il faudrait un patron fort qui infléchirait le mouvement dans la bonne direction.
    Qui vivra verra.

  11. @Roblinov
    D’accord avec vous sur les grands principes: se réunir autour d’un seul parti , le parti majoritaire de notre mouvance , le FN .
    Mais un FN dont la direction aurait cessé d’imposer une seule voix ,c’est à dire la sienne et qui permettrait ainsi l’émergence de stratégies,d’idées nouvelles.
    Je veux croire que les problèmes d’ego ne viennent pas uniquement des personnes qui ont quitté le Front , mais que les torts sont partagés.

  12. @ Solange
    Olivier A. tient des propos de qualité, car il aborde des sujets de fond, et non des querelles subalternes. Cela rejoint d’ailleurs ceux de Mme Mériguet publiés sur le SB dernièrement, l’agressivité en moins. Preuve que les divisions actuelles sont très largement artificielles pour ce qui est des idées fondamentales. Ce qui laisse de l’espoir pour l’avenir de la droite nationale.
    Solange, savez-vous que JM LP, ancien lieutenant parachutiste de la Bataille d’Alger était hier devant le tribunal pour la deuxième fois en une semaine pour l’affiche anti islamiste qui a fait dire au ministre algérien des AE : “C’est à l’Etat français de prendre les dispositions qui s’imposent lorsque des symboles de pays étrangers sont mis à genoux”…… ?
    Vous ne reproduisez toujours de lui que des propos sélectionnés parmi des centaines d’autres, qui infirmeraient votre choix. Car alors, d’un geste rageur vous les affublez du nom de ”propos de circonstances”, ”discours électoral” etc…..Regardez les actes, et non certains propos tirés de leur contexte.
    “Donnez-moi une demi-phrase de quiconque et je le fais pendre ! …” disait Fouquier-Tinville : l’exercice est facile, mais déconnecté du réel.

  13. jeune homme courageux ,nous te souhaitons d’etre élu cependant le FN (j’y étais )n’était pas classé au centre en 1974 ,il avait pris la reléve d’ordre nouveau le parti des “fafs”.les références à DE GAULLE,dont la politique algérienne machiavélique a entrainé tant de massacres d’algériens et de français alors que la paix des braves était possible (SI SALAH)sont mal venues.Le principal adversaire du FN C’est l’image de son président à travers des déclarations peu catholiques (certains mourraient pour un jeu de mots ) et des rancunes vis à vis de ses propres alliés,et non pas des listes identitaires qui rappellent STIRBOIS aux débuts du front avec le meme culot .Ce n’est pas un FRANCO vieilli qui manque à la droite française mais un JOSE ANTONIO pour un espoir national.

  14. “J’encourage ceux qui critiquent son fonctionnement à venir influer sur son évolution en y adhérant. Lors de la succession de Jean-Marie Le Pen (prévue pour la fin de l’année), le poids des Catholiques dans l’appareil sera crucial. Plus nous serons nombreux à voter, plus nous aurons de chances de voir nos idées perdurer.”
    Rien a ajouter.
    Bravo M. A.!

  15. Merci au Salon Beige d’avoir publié mon témoignage et aux lecteurs de l’avoir commenté si abondamment.
    Tout d’abord, je tiens à préciser que ce n’est aucunement calculé: je n’en ai référé à personne avant de le proposer à la rédaction du SB. Il n’y a donc aucun calcul politique là-dedans, seulement une volonté de clarifier une situation que nombre de mes colistiers catholiques vivent au FN.
    Nous avons de plus en plus d’anciens Mégrétistes de retour dans nos fédérations. Nicolas Bay en est l’exemple phare en tant que tête de liste en Haute Normandie. C’est, pour moi qui n’ai pas vécu la scission de 1998, un signe encourageant de l’union des patriotes que JMLP avait lancé après sa performance de 2002.
    J’admire le travail de terrain fait par les identitaires et je souhaite que nous puissions collaborer dans le futur. Il y en a quelques-uns dans ma fédé mais ils restent très indépendants. Le tout c’est qu’on ne s’oppose pas lors des scrutins. Chacun sa stratégie, mais ensembles dans l’adversité.
    Le SB n’a pas publié les liens de mon article, aussi je précise pour Solange le seul texte de référence du FN en matière de programme politique et de philosophie sous-tendant son action: http://www.frontnational.com/pdf/programme.pdf
    J’encourage cette lectrice à s’attarder sur la préface intitulée: “la France, l’universalité, la mémoire et le sacré”, puis à consulter les chapitres relatifs à la famille et à l’immigration. Mais surtout, je l’invite à ne pas se contenter des torchons du Figaro (qui je le rappelle appartient à Dassault dont les intérêts convergent très fortement avec ceux de l’UMP) ou d’autres merdias subventionnés.
    Ne faites pas dire aux élus du Front ce qu’ils ne disent pas.
    Jean-Marie Le Pen a eu parfois des phrases malheureuses, qui ont servi en leur temps à faire parler du FN en contournant la censure médiatique. Si le résultat est discutable, il n’en reste pas moins que ceux qui en font partie, dans leur grande majorité (je peux en témoigner dans les fédérations du Rhône et de l’Isère), restent attachés à ce programme et aux valeurs chrétiennes qui en constituent l’ossature.

  16. Je comprends que A., courageusement, appelle les catholiques à s’engager en politique et favoriser l’élection de Gollnisch au congrès du Front plutôt que de se plaindre de la tournure des évènements.

  17. Bravo M. A. !
    Vous êtes en premier lieu un homme d’une grande lucidité.
    Il y a de plus dans votre vision de la situation l’intelligence du grand Charles Maurras.

  18. Ave,
    Bravo pour la qualité et le courage de cette intervention.
    Petite note, je préfère les échelons personne, famille, cité, patrie que famille, nation. Mais on reste dans la même logique d’une société en cercle concentrique autour de l’homme et non en pyramide au dessous d’un potentat et de sa classe dirigeante. Rien n’a changé depuis Louis XIV.
    Étienne

  19. Je félicite ce jeune et courageux candidat du Front National.
    Il augure excellement du devenir de notre mouvement, rassembleur, puissant, attaché à ses convictions de toujours, qui sont celles de la France de toujours.
    Bravo à cet autre Olivier!

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