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L'Eglise : Foi

“Le lieu propre du baptême est une église ou un oratoire”

En France, un curé défend le caractère sacré de son église tandis qu'au Québec, un curé insiste pour baptiser un enfant selon les règles…de l'Eglise catholique et refuse, par conséquent, de le faire en dehors de l'église. La réaction de ce couple qui menace de quitter l'Eglise est triste et désolante.

L' Eglise catholique n'est pas un prestataire de service ! Le droit canon est clair :

" Can. 857 – § 1. En dehors du cas de nécessité, le lieu propre du baptême est une église ou un oratoire."

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13 commentaires

  1. Je suis surpris pour l’oratoire : l’église représente la paroisse, donc l’Eglise au sens peuple de Dieu et l’entrée du nouveau baptisé au nombre des élus.

  2. Cet article m’interroge… on ne peut donc pas baptiser dans une rivière ?
    Bizarre…

  3. Très belle foi que celle de ce chrétien en carton pâte, qui prive son enfant du baptême pour un caprice puéril…

  4. Je comprends l’épreuve que traverse cette famille. Moi-même, j’ai demandé à mon curé de baptiser mon fils au pied d’un chêne sacré pendant le solstice d’été… déjà, il était modérément enthousiaste, mais alors pour obtenir qu’il suive le rituel druidique, ça a été la croix et la bannière, il a fallu que je menace de dénoncer à la presse son attitude obscurantiste et archaïque.
    Quand on voit des choses pareilles dans la France de 2009, comme dit notre ami Steve, “on remet en question son attachement à certaines valeurs de la religion catholique”.

  5. Je suis étonnée, moi, que ce couple en fasse un fromage. Le prêtre leur a donné son avis… c’est tout de même lui qui administre le Sacrement de Baptême !
    Il ne risque pas de “perdre un enfant de Dieu” puisque les parents, en catholiques convaincus, ne vont pas s’arrêter à ce détail et faire baptiser leur enfant de toute façon… n’est-ce pas ?
    Et la justification : “perpétuer la tradition familiale”…
    Depuis quand un fait unique (puisque la fille aînée a été baptisée dans une chapelle) constitue-t-il une tradition ?
    Moi, j’dis ça, j’dis rien, hein…
    Et si on parlait du chantage systématique ?
    “si vous faites pas ça, eh ben on s’en va, na!” “si vous êtes pas d’accord, eh ben vous êtes rien que des vieux croûtons réac !” “nan mais faudrait s’adapter un peu, là, on est au XXIème siècle, quoi” “nan mais Jésus il a dit qu’il fallait s’aimer les uns les autres, alors je fais ce que je veux ! de toute façon, vous m’aimez comme je suis, obligé ” …
    C’est beau, la Foi inscrite dans la modernité. Tant de profondeur m’émeut.

  6. Je trouve déplacées certaines remarques ci-dessus, j’interviens pour ma part afin de dire qu’on ne badine pas avec les sacrements.La Tradition a une grande importance, pleine de symbôles et on est en pays chrétiens où les églises ne manquent point dont les baptisfères doivent être placés à l’entrée de l’église et non près de l’autel.Les baptêmes doivent se faire avec la famille réunie (présence possible d’autres personnes) dans l’église, au baptisfère et non pendant une messe (sauf à la veillée pascale), ils sont publiés en chaire et aucune fantaisie ne doit être ajoutée au rite prescrit.Car l’Eglise, qui est de Dieu, est une société sacrée très sérieuse qui doit accompagner toute leur vie les baptisés ( aux obsèques, le cercueil est accueilli à l’entrée de l’église) et n’a pas à satisfaire aux désirs de circonstances de certaines familles.Parrain et marraine doivent en outre jouer leur rôle auprès de l’enfant et de l’adolescent qui sera confirmé, renouvèlera consciemment les voeux de son baptême.Les prêtres ont donc raison de le rappeler mais qu’ils aillent jusqu’au bout de leur mission sacerdotale et ne fassent pas autre chose que ce que l’Eglise sainte a toujours accompli.

  7. Le droit de l’Eglise oblige à baptiser dans l’Eglise paroissiale, mais pas forcément le dimanche! Cette manie qui consiste à baptiser le dimanche explique les encombrements de certaines paroisses où le curé se voit obligé de baptiser 10, parfois 15 enfants en même temps,dans un vacarme assourdissant, aveuglé par les flashs, au milieu d’une foule de badauds qui mastiquent leur chewing-gum…
    Jadis, on baptisait l’enfant deux jours après la naissance, quelque fût le jour de la semaine. Maintenant, les parents attendent un an, deux ans ou plus avant de conduire leur enfant au baptême! Je crois que l’Eglise aurait tout intérêt à redevenir plus exigeante pour l’admission des enfants au baptême. La célébration de ce sacrement a été séparé de sa dimension ecclésial, d’où la mine ahurie des parents quand on leur rappelle la nécessité de baptiser dans l’église paroissiale et l’obligation qu’ils ont de catéchiser leurs enfants.

  8. Très drôle le chêne sacré pendant le solstice d’été : cela ouvre des horizons…
    Je trouve frappant que les gens acceptent sans murmurer un ensemble de règles souvent imbéciles édictées par les pouvoirs publics (du calibre des fruits et légumes aux règles électorales dites démocratiques !!!) et ne voient même pas la maternelle sollicitude de l’Eglise dont ils se réclament pourtant. Ne devraient-ils pas lui faire confiance, quand elle a un tel Fondateur et toute la sagesse inspirée de l’Esprit saint depuis 2000 ans ? Quel manque d’humilité avons-nous !

  9. une question : une église ou un oratoire. Oui. Mais une église catholique devenue “église” ? protestante en Suisse, est-ce permis ?

  10. si on qualifie des chênes de sacrés et qu’on veut les fréquenter au solstice d’été, cela montre qu’on n’a pas la foi chrétienne. demander le baptême dans ces conditions c’est n’importe quoi. Le curé aurait du refuser. Ou on est catholique ou on est animiste. C’est d’ailleurs l’animisme qui est archaïque. Il est triste de voir que dans la France de 2009 il y ait encore de telles supersititions infra-rationnelles

  11. @David: on baptise les gens ou on peut, mais quand on peut à l’église, bah c’est là qu’il faut aller.

  12. Vous avez tous raison. Si on est catholique convaincu on doit être heureux au contraire de faire baptiser son enfant dans le lieu où se rassemble habituellement le Peuple de Dieu, là où Dieu lui-même est présent réellement sous les saintes espèces. Ce monsieur fait des caprices d’enfant trop gâté alliant le chantage alors qu’il devrait déjà se réjouir que le curé ne lui ai pas demandé d’abord de régulariser sa situation mantrimoniale. En tout cas c’est grave de sa part… il refuse que sa fille devienne enfant de Dieu et menace de quitter l’EGlise pour une histoire bête. A t-il compris ce qu’est le baptême ?

  13. Une précision pour certains commentateurs à qui l’ironie du propos a apparemment échappé: le coup du chêne sacré, c’était une blague, pour souligner l’absurdité du pataquès fait par les parents en question.

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