L’archevêque de Milan, le cardinal Angelo Scola, a rencontré samedi 14 avril, les enfants de l’ « Andemm al Domm 2012 », la marche des écoles catholiques de son diocèse. La marche, qui en était à sa 30ème édition, a rassemblé 20 000 enfants et adultes. Le thème de la marche était : « L’école catholique est tournée vers l’avenir : la famille, le travail, la fête », en lien avec le thème de la prochaine rencontre mondiale des familles prévue à Milan du 30 mai au 3 juin.
Interrogé sur les préjugés qui entourent l’école catholique, le cardinal Scola s’est dit convaincu que l’école catholique est « un élément de grande civilisation » pour le pays et que les limites imposées à l’éducation libre sont « graves » et « sûrement un des motifs pour lesquels la transition et le changement ont du mal à s’affirmer ». Le manque de liberté dans l’éducation est « une blessure très grave pour la société civile ».
« Nous devons le dire à haute voix (…) nous devons le redire aussi aux communautés chrétiennes », car « hélas, ces préjugés circulent aussi en leur sein ».
« Nous sommes pour une école libre ! ».
Pour l’archevêque, l’éducation est un « droit » qui, surtout dans les premières années de leur enfant, « revient au père et à la mère », et ne « pas garantir leurs premiers droits, comme celui d’une liberté intégrale, y compris l’éducation » est « enlever » quelque chose au pays.
« Je suis convaincu que la liberté d’éducation est un des droits que tout pays, voulant être moderne et tourné vers l’avenir, devra inévitablement reconnaître ».
Bernard
Sans oublier que l’instruction ne s’arête pas au bac et que les universités privées / catholiques constituent un enjeu peut être encore plus important, d’un point de vue institutionnel, que les écoles du primaire et du secondaire, car c’est l’actuel monopole étatique de collation des grades qui chapeaute l’ensemble du système et bride la liberté.
Faites sauter le monopole étatique de collation des grades universitaires et vous aurez la liberté de l’enseignement à tous les niveaux.