Le Pr. Jacques Testart, acteur majeur dans la conception du premier bébé-éprouvette français, dénonce le "business" de la fécondation in vitro tel qu’il se développe, dans les cas où la stérilité du couple est due à une infertilité masculine. Si la fécondation in vitro fut inventée pour pallier les stérilités féminines, elle concerne aujourd’hui des problèmes masculins. La technique de l’IMSI permet ainsi de sélectionner un spermatozoïde sans défaut. L’expérimentation de cette technique est menée en France où les actes biomédicaux nécessaires à la FIV sont tous remboursés.Pourtant, des biologistes japonais viennent de démontrer que l’IMSI n’a aucun intérêt sauf
"pour le marché des microscopes, la concurrence entre les équipes et la "confiance en la médecine" des patients".
Jacques Testart s’interroge :
"On peut se demander pourquoi l’autorité régulatrice (Agence de la biomédecine) n’exige pas une démonstration de l’avantage, et aussi de l’innocuité, pour cette technique expérimentale qui, logiquement, va se répandre tant il est difficile pour une équipe de ne pas adopter une innovation utilisée par le voisin…et déjà réclamée par des patients anxieux…"
Il note que la France avait déjà été terrain d’expérimentation d’AMP il y a 20 ans quand plusieurs multinationales pharmaceutiques avaient lancé des molécules à des prix exhorbitants et remboursées par la Sécurité sociale. Ces produits s’imposèrent ensuite pour la programmation des actes de FIV. Et Jacques Testart de conclure : "les marchés prospèrent !"
SD-Vintage
Faux c…
Denis
Merveilleux ! Le Salon beige cite “La Décroissance”, excellent journal écolo (source de l’information que vous rapportez).