Une étude parue dans la revue The New Bioethics indique que « le nombre d’embryons humains cryoconservés à la suite d’une procréation artificielle a atteint un niveau record au Royaume-Uni ». Actuellement, 500 000 embryons sont cryoconservés au Royaume-Uni. Et, depuis 1991, « au moins 130 000 embryons stockés ont été détruits ».
Ce constat est établi à partir des données de l’Autorité britannique de fertilisation et d’embryologie humaines (HFEA) entre 1991 et 2019. Selon les chiffres, le nombre de cycles de fécondation in vitro (FIV) enregistrés dans les « cliniques de fertilité agréées » britanniques a atteint 76 000 en 2021. Il était de 6 700 en 1991.
Une autre étude, publiée en 2019 dans Fertility & Sterility, rapporte que « seules 8% des familles interrogées avaient l’intention de faire d’autres tentatives de grossesse avec leurs embryons cryopréservés après un an ». Ce qui conduit les auteurs de l’étude de 2024 à s’inquiéter de « la proportion toujours plus importante d’embryons congelés ». En effet, « en 2019, environ 40 000 embryons ont été décongelés pour la procréation artificielle, ce qui ne représentait qu’environ 8% du total entreposé ». Or, toujours en 2019, « plus du double de nouveaux embryons ont été stockés ».
Les auteurs invitent à réfléchir aux « implications éthiques de cette production «industrielle» d’embryons humains dont la plupart finiront congelés et détruits ».
En Belgique, en 2021, 8,7% des 96 167 embryons fabriqués dans le cadre d’une FIV ont été transférés. Ainsi, 18% seront congelés, et 52% détruits. « Comment justifier la création d’embryons humains dans ces conditions ? », interroge l’Institut européen de bioéthique.
Source : Gènéthique
Langon
Merci de rappeler la vérité que tout le monde ou presque oublie la fécondation des embryons congelés va toujours avoir pour conséquence élimination de la plupart d’entre eux. C’est la base du respect de la vie.