Ce propos est de l'abbé Franz Schmidberger, supérieur du séminaire FSSPX de Zaitzkofen (Allemagne), successeur de Mgr Marcel Lefebvre à la tête de cette Fraternité (et prédécesseur de Mgr Fellay). Il a joué un grand rôle dans la FSSPX et donc son propos n'est pas anodin : il a participé avec Mgr Lefebvre au choix des évêques de 1988, prêché lors des obsèques du fondateur en 1991 et il était présent aux côtés de Mgr Fellay pour rencontrer Benoît XVI en 2005.
Dans cette note adressée à ses confrères, il indique que les textes comme le contexte ont changé. Les textes qui sont proposés par Rome ne sont plus les mêmes qu’il y a vingt-cinq ans. Désormais, le Saint-Siège accorde une « prélature personnelle », structure qui « n’a été offerte à aucune autre congrégation. » Et il pointe surtout un danger, inhérent à l'état d'"apesanteur" canonique de la FSSPX :
« Si les fidèles ou des membres de la Fraternité trouvent confortable cette situation de liberté de dépendance de la hiérarchie, alors cela implique une perte graduelle du sensus ecclesiae ».