Patrick Delon, Président de l’association littéraire Présence de La Varende, a fait rééditer aux éditions Via Romana, un recueil de nouvelles intitulé Les gentilshommes, préfacé par le prince louis de Bourbon.
Ces treize récits historiques, galerie de personnages parfois extravagants, illustrent les vertus d’Honneur et de Fidélité. On y retrouve le dévouement poussé jusqu’au sacrifice, des pensées et émotions habitées par l’amour de la terre, du Trône et de l’Autel. La Varende y dépeint l’âme des gens de qualité :
« La gentilhommerie, c’est le don de soi, l’intelligence et le maintien dans l’émulation. Gouverner une nation ou soi-même, c’est appliquer trois maîtres-mots : enrichir, maintenir, ennoblir. »
Naître gentilhomme, ce ne sera point bénéficier d’avantages sociaux, jadis intelligemment codifiés ; c’est commencer la vie avec le sentiment de ses devoirs, de ses charges, parmi lesquels dominent le courage, la gaieté, la bonne grâce – et le mépris.
Chacune de ces nouvelles est une fiche valable, apporte son texte à l’espoir. Le monde n’appartient pas aux majorités : ce sont les minorités qui règnent. La masse est la cire, et aristocratie, l’intaille. Mais il faut que l’intaille soit belle.
L’intaille est une pierre précieuse, employée principalement dans la décoration de pièces d’orfèvrerie et dans la fabrication de sceaux ou de cachets.
Tels sont les héros de ce recueil de nouvelles à bout portant que l’on découvre d’une actualité brûlante à l’heure des grands renoncements.