Adélaïde, stagiaire à Valeurs Actuelles depuis cinq mois, a été recalée d’un entretien d’embauche à l’Association pour le rayonnement de l’Opéra national de Paris (AROP) en raison de son passé dans la presse “d’extrême droite”. Elle raconte :
[…] Puis, arrivent les cinq minutes fatidiques. « Je trouve surprenant que vous postuliez ici et dans le milieu culturel avec votre CV », me dit-elle. Je reprends la parole : « Oui, j’ai écrit dans la presse d’opinion mais maintenant je souhaite m’ouvrir au monde du spectacle. » Elle me coupe : « Oui, enfin dans de la presse d’extrême droite (outre Valeurs actuelles, j’ai écrit aussi pour le site Boulevard Voltaire et le magazine l’Incorrect). » Voyant sans doute mon sourire crispé, elle continue : « Même eux se réclament d’extrême droite. »
Ne souhaitant pas que “mon passé” parasite l’entretien, j’explique à Camille qu’ayant étudié cinq ans à la Sorbonne et tissé des liens précieux avec des étudiants de gauche, je n’ai aucun mal à travailler avec des gens qui défendent des idées opposées aux miennes. J’assure même être impartiale dans mon travail. Mes années d’études à la Sorbonne m’ont appris à faire profil bas.
Mais rien n’y fait. Camille me dit que mes convictions – qu’elle ne connaît pas d’ailleurs – n’ont rien à voir avec celles défendues par Alexander Neef, le directeur de l’Opéra national de Paris. J’arrive au mauvais moment. En 2019-2020, l’institution a fait la une des journaux avec son rapport sur la diversité, co-écrit par Pap Ndiaye, le nouveau ministre de l’Éducation nationale. De nouveau, j’indique à Camille que je suis professionnelle dans mon travail et que jamais l’Opéra de Paris n’entendra parler de mes idées politiques. La responsable refuse de l’entendre. À cet instant, je comprends que ce sont bien mes opinions supposées, que Camille croit avoir devinées en lisant mon CV, qui scellent définitivement mon sort.
La responsable continue et me dit que l’équipe, « composée de quelques personnes issues de l’immigration », aurait du mal à travailler avec une personne comme « moi ». Ses collègues auxquels elle a montré mon CV, m’avoue-t-elle, douteraient de ma capacité à promouvoir la ligne diversitaire de l’Opéra national de Paris mais aussi à évoluer dans un environnement de gauche. Je réponds à nouveau que je sais taire mes inclinations politiques dans le cadre professionnel et que je suis tout à fait capable de communiquer et de travailler en équipe et ce, quelles que soient les convictions de chacun de ses membres.
Je me défends une nouvelle fois en évoquant mes études à la Sorbonne qui m’ont permis de “frotter ma cervelle” à celles d’étudiants aux idées différentes. Mais pour la responsable rien ne prouve que je pourrais défendre la ligne de l’Opéra de Paris en mettant mes opinions de côté. Camille confie m’avoir fait venir à cet entretien pour que je m’explique. « Vous pensiez vraiment qu’avec un tel CV vous pourriez être embauchée dans le monde de la culture ? », me dit-elle, sardonique, tout en me concédant une certaine forme de courage (j’aurais pu passer sous silence mes expériences dans la presse d’opinion). « On va s’arrêter là pour ne pas vous faire perdre votre temps et le mien », finit-elle par lâcher, visiblement lassée par son propre sadisme. Tout est clair : elle avait aucunement l’intention de prendre sérieusement en compte ma candidature.
Étonnée par la tournure que prend l’entretien, je lui dis posément : « Attendez Madame, avant de partir j’aimerais revenir sur un point. Tout cela est bien paradoxal. Vous prônez à juste titre la diversité et l’inclusion, mais vous fermez vos portes à une jeune femme compétente seulement parce qu’elle n’a pas les mêmes convictions politiques que celles de votre équipe et des vôtres. » Camille me répond en souriant : « Mais Madame, le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit. » Surprise par son insinuation et son sectarisme, je lui dis qu’il est temps, en effet, de nous quitter. « Je suis bien d’accord », me répond-t-elle. Elle me raccompagne à la porte. « Au revoir, Madame », lui dis-je dans un dernier soupir.
[…] Au cours de notre entretien, Camille m’avait prévenu : « Le monde de la culture est de gauche, ne perdez pas votre temps à postuler. »
LoloDJ
c’est grave
Pitoune
Le monde (nombriliste) de la culture est de gauche … tant que ça rapporte par des subventions colossales et politiques, parce que s”il n’y avait que le public …
Fuyons-le, il existe d’autres mondes parallèles et orthogonaux à cette destruction intellectuelle bien plus intéressants.
cadoudal
la Licra va certainement hurler d’indignation pour cet acte de racisme anti gaulois de droite , pour ce manquement aux valeurs d’ égalité , de fraternité , de tolérance.
la République est violée.
que fait Dupont Moretti ?
France Fougère
C’est une réalité, y compris en littérature.
Ainsi Alfred de Musset est vilipendé, sa mémoire bafouée, parce qu’il avait des amitiés royalistes. La gauchiste George Sand est préférée.
On médit des Frères Goncourt, de droite, mais on accepte le prix qui porte leur nom et les profits qu’il génère.
Une éclaircie cependant : j’ai entendu en fin d’après-midi sur Radio classique une information remarquable.
Roberto Alagna et la chanteuse qui devait se produire en duo avec lui en Espagne prochainement ont annulé leur participation car le spectacle déjà donné en Belgique est obscène.
Gaudete
alors les gauchiasses on n’est plus tolérant? on voit bien que plus pourri qu’eux il n’y a pas, comment faire confiance à des gens de ce type et les pires je crois sont les femmes. Elle respire la haine à plein nez, inspirée par le diable disciple de satan il ne peut pas y avoir autre chose
collinrem
“le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit. ” … dixit Camille à Adélaïde …
Ca ressemble bien à une diffamation, …qui est aussi un délit.
Si cet entretien d’embauche a été enregistrée, c’est une preuve de discrimination, interdite par la loi, …
AFumey
Vous avez mal compris, il me semble. Ce que je comprends est “l’acte manqué” induit: cette ‘Camille’ reconnait le racisme de l’équipe en place à l’opéra et dans le monde de la culture.
incongru
c’est toujours traumatisant de se voir refusé à un poste, mais aussi une bonne chose, quand il n’est pas adapté, pour quelque cause que ce soit ; travailler avec des gauchistes, qui prennent leurs lubies pour des Vérité, ce ne doit pas être une sinécure ! bonne chance pour la suite, même si “Opéra de Paris” ferait bien sur un CV
fanfan58
Cette guillotine qui nous assassine, c’est l’horreur!
de Sablet
Dommage de s’être “aplatie” à ce point pour se faire “cracher à la figure” ! Je comprends bien que l’on soit prêt à beaucoup de compromissions pour trouver un travail, mais, en dehors du fait que si Adélaïde avait réussi à se faire embaucher, elle aurait subi, de la part de tout son environnement, un calvaire psychologique permanent, elle aurait dû passer son temps à s’excuser de ce qu’elle était et à donner des gages de sa coopération avec ce monde malsain et sectaire ! Il ne faut pas regretter, mais diffuser au maximum les manifestations de la malfaisance de ces idéologues fous ! Qu’en dit la fameuse Halde ?
Si, comme le dit Camille, “le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit” et si le simple fait d’avoir travaillé à Valeurs actuelles ou à Bd Voltaire, impliquent ce délit, comment ces entreprises ne sont-elles pas condamnées ? La bêtise malfaisante est un abîme sans fond ! Laissons les macérer ensembles !
France Fougère
Si la jeune femme a des preuves, elle peut saisir le Defenseur des droits pour discrimination.
Tout récemment cet organisme gouvernemental a donné gain de cause à une jeune femme dont la candidature à un poste avait été refusée à cause de sa couleur de cheveux. Le recruteur lui a demandé par des courriels répétés de se faire teindre.
Elle est rousse.
TBsp
Je ne comprends pas cet article. Ce sectarisme outrancier semble étonner cette jeune personne.
Pourtant il n’y a rien de nouveau. Que croient les jeunes générations ?
Y a-t-il des “petits nouveaux” qu’on retrouve les mêmes critères dans les RH de toutes les grosses entreprises (les DRH n’ont pas signer les “charte de la diversité” pour rien si ce n’est pour éliminer les Français de droite), tous les concours, les examens, etc. C’est moins le cas pour les disciplines avec des chiffres (math, comptabilité, etc.).
Giacomo
Les grosses entreprises, c’est leur fric, elles en font ce qu’elles en veulent.
Par contre le monde de la Culture, c’est le fric des contribuables qui sont de tous les bords et plutôt légèrement majoritaires à droite. Et ils on le DROIT de demander des explications sur ce qu’on fait de l’argent public détourné en douce par des groupes de pressions de gauche pour une politique scandaleuse de ségrégation de l’emploi public en fonction des “sensibilités des postulants.
Alors oui, un grand coup de balai dans toutes ces institutions et administrations gangrenées et cadenassées par les sectaires de gauche. Il devrait y avoir en priorité un choix en fonction des compétences réelles et non celles du copinage politique et un équilibre à tous les niveaux des opinions politiques.
Giacomo
C’est cela, oui, ne réagissons pas, laissons-les prendre et tenir tous les postes-clés de la société civile et privée pour que ne soient autorisés à avoir un bon job que les adeptes de la bien-pensance.
Giacomo
Ils refusent les postulants pour un boulot s’il est de droite mais ils acceptent avec empressement le fric des contribuables qui est, selon moi, majoritairement payé par des contribuables de droite. Comme disait M. Druon: “La sébile dans une main et le cocktail molotov dans l’autre…”