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Bioéthique / Homosexualité : revendication du lobby gay

Le nombre de personnes LGBT qui ont pu adopter en France ou à l’étranger serait inférieur à dix

Unknown-28C'est ce qu'assure Nicolas Faget, porte-parole de l'Association des parents gays et lesbiens (APGL).

Il faut d'abord décrocher l'agrément, étape qui dure en moyenne neuf mois. Puis il faut passer passer devant un "conseil de famille", instance composée d'élus du conseil départemental, de membres d'associations de pupilles de l'État et de familles adoptantes ainsi que de professionnels de la protection de l'enfance. Jean-Marie Müller, qui préside le conseil de famille de Meurthe-et-Moselle, explique :

"On n'a rien contre les couples de mêmes sexe, mais tant qu'on aura des couples jeunes, stables, avec un père et une mère, on les privilégie".

Et oui, un enfant a droit à un père et une mère. 

Ceux qui veulent adopter à l'étranger doivent composer avec un nombre restreint de pays : seuls le Brésil, la Colombie, l'Afrique du Sud, le Portugal, l'État de Mexico et quelques États des États-Unis acceptent l'adoption par des LGBT.

Depuis 2013 et la loi Taubira, le nombre d'enfants adoptés à l'étranger a chuté de 50 %, tombant à 685 l'an passé, selon les chiffres du ministère des Affaires étrangères. 

C'est pourquoi ils militent aujourd'hui pour la légalisation du marché de la procréation, PMA et GPA.

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6 commentaires

  1. Je suis homosexuel. Ce n’est pas mon identité, c’est mon orientation sexuelle, elle ne devrait regarder que moi, mais à l’occasion de la loi instituant le mariage entre personnes de même sexe, j’ai dû ainsi me qualifier pour porter la parole de tous ceux à qui ont la vole.
    Je suis homosexuel et contre le mariage de personnes de même sexe, non pas pour des raisons d’union entre deux personnes qui s’aiment, – j’ai toujours fait le choix de vivre en couple -, mais pour la question fondamentale de l’enfant et de son droit à avoir un père et une mère comme tous les autres enfants. Son droit à avoir une filiation.
    Il y a 30 ans, j’en ai aujourd’hui 55, je me suis posé la question d’avoir un enfant afin de pouvoir lui transmettre un patrimoine, un statut social. En bref, je voulais avoir un enfant pour des mauvaises raisons.
    Certes, je lui aurais apporté tout l’amour qu’il était en droit d’attendre. Mais se posait une question, une seule : celle de la filiation. Quels auraient été les repères de cet enfant ? Son non-rapport à la mère ?
    La loi Taubira remet en cause cet intérêt supérieur de l’enfant : avoir un père et une mère. En outre, elle est totalement lacunaire en ce qui concerne les conséquences pour les enfants en cas de séparation des couples homosexuels.
    Aimer un enfant est une chose, aimer un enfant d’un amour structurant en est une autre. Il ne fait pas de doute, comme je viens de vous le dire, que des personnes homosexuelles ont les mêmes capacités à aimer un enfant, mais le rôle des parents ne consiste pas uniquement dans l’amour qu’ils portent à leurs enfants.
    Toute l’affection du monde ne suffit pas à produire les structures psychiques de base qui répondent au besoin de l’enfant de savoir d’où il vient.
    Le père et la mère indiquent à l’enfant sa généalogie. L’enfant a besoin d’une généalogie claire et cohérente pour se positionner en tant qu’individu. Nommer la filiation, ce n’est pas seulement indiquer par qui l’enfant sera élevé, avec qui il aura des relations affectives, qui sera son adulte « référent », c’est aussi et surtout permettre à l’enfant de se situer dans la chaîne des générations, de connaître ses racines.
    Et puisqu’on parle de racines, nombreux sont ceux qui souhaitent connaître leurs ancêtres, les métiers qu’ils ont effectués, les lieux qu’ils ont habités… la généalogie est en plein essor. À quoi ressemblera l’arbre des enfants de parents de même sexe ?
    J’ajoute qu’il n’est pas anodin non plus que mon autre activité en tant qu’auteur soit d’écrire des contes pour enfants. Si j’ai fait le choix de ne pas en avoir, le respect que je leur porte m’a conduit à me tourner vers eux par ce biais. C’est ma filiation à moi ! Ma transmission à moi !
    Au moment des débats sur la loi Taubira et la question de la filiation, il y a eu beaucoup de reportages à la télévision ou dans la presse écrite. Ceux-ci ne sont pas représentatifs de la réalité. On y voit des jeunes adolescents élevés par des couples homoparentaux et qui ne se plaignent en rien de cette situation… Or, on « omet » d’interroger des enfants devenus adultes et qui recherchent vainement leur filiation.
    Donc, au nom d’une conception abusive du principe d’égalité, le mariage a été ouvert aux personnes du même sexe. Cette égalité ne poserait guère de difficulté si le mariage n’était qu’un contrat entre deux adultes. Mais le mariage n’est justement pas que cela ; il est indissociable de tout le droit de la famille, de la parenté, de la filiation.
    Je le répète donc, le fait que deux personnes de même sexe puissent déployer tous les moyens pour donner à un enfant de l’amour et de l’affection ne peut être un argument pour relativiser une donnée anthropologique et psychologique fondamentale qu’est le besoin d’un enfant d’avoir une filiation réelle issue d’une mère et d’un père.
    Alors on nous rétorque souvent : Et qu’en est-il de l’adoption pour les couples hétérosexuels ?
    Mais Mesdames, Messieurs, l’adoption est un moyen pour alléger la souffrance d’un enfant abandonné tout en préservant sa filiation réelle et non un moyen de satisfaire un projet ou un désir parental de personnes adultes en créant entre eux et l’enfant une filiation fictive.
    Lors d’une tribune sous la tour Eiffel, je me souviens du cri d’un adolescent adopté, Benoît, qui disait, je le cite : « qu’il n’était pas un médicament pour un couple de même sexe en manque d’affection. Qu’on lui avait déjà volé une première fois sa maman !»
    Aujourd’hui, où en sommes-nous en matière de PMA, de GPA ? de filiation ?
    Les débats que nous avons dans toute la France doivent aboutir à la prochaine loi bioéthique, pour réviser celle de 2011 avec notamment la question d’étendre la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules.
    Pour ne prendre que cette seule question, il y a de quoi se demander si les dés ne sont pas pipés depuis bien longtemps.
    Tout le monde sait bien que la PMA sans père est une revendication réclamée à cor et à cri par la LGBTI et que si la loi dite du Mariage pour tous institue l’adoption, celle-ci est très compliquée en réalité à mettre en place : l’adoption pour les couples homme-femme est un véritable parcours du combattant et pour les couples de même sexe, la majorité des pays ont signé des conventions pour interdire cela.
    Donc CQFD pour ces couples désireux d’avoir un enfant : la PMA sans père pour les couples de femmes et les femmes seules et la GPA pour les couples d’hommes et les hommes seuls.
    Le Président de la République, interrogé le 15 octobre dernier, estime « normal » d’ouvrir ce « droit » aux couples de femmes et aux femmes seules. Petite précision, je vous invite tous à relire son programme de campagne, il n’y a pas un mot sur la PMA.
    Bien sûr, si la PMA est adoptée, il n’est pas question – affirme toujours le Président de la République – d’accepter une autre revendication de la LGBTI à savoir la GPA.
    Cela me rappelle les défenseurs du Pacs qui disaient qu’il n’y aurait jamais de loi permettant le mariage entre personne de même sexe, comme les défenseurs du Mariage pour tous « omettaient » d’évoquer l’adoption et se gardaient bien de parler de la PMA sans père.
    Mais au fait, est-ce qu’une loi n’est pas faite pour défendre le plus faible ? Mettre fin à une discrimination ? Favoriser l’égalité ?
    Une loi pour défendre les plus faible : Qui est le plus faible ? L’enfant ou l’adulte ?
    Mettre fin à une discrimination : Que dirait-on si demain on faisait une loi afin que les roux, et uniquement les roux, obtiennent tel ou tel droit et pas les blonds ni les bruns ?
    En tant qu’homosexuel, si une loi permettait à un couple de femmes d’avoir un enfant et pas aux couples d’hommes, je serais discriminé.
    Je ne suis pas en train de dire que je suis pour la GPA, je dis seulement que si une loi permet à un homme et une femme d’avoir un enfant (naturel, adoption, PMA), si une loi permet à un couple d’hommes et à un couple de femmes d’avoir un enfant (adoption), si une nouvelle loi permet à un couple de femmes ou à une femme seule d’avoir un enfant (adoption, PMA) ; pourquoi moi, en tant qu’homosexuel homme, je n’aurais pas les mêmes droits ? Si je me suis engagé contre le Mariage pour tous c’est justement pour ne pas en arriver à cela et pour dire haut et fort que si on accepte la PMA demain, on acceptera évidemment la GPA après-demain et ce, au nom du principe de non-discrimination. Dois-je le redire : un enfant a besoin d’un père et d’une mère !
    Permettre une égalité : En réalité, la seule égalité universelle, que je connais, que nous connaissons tous depuis la nuit des temps et partout dans le monde est qu’un enfant naît d’un homme et d’une femme.
    En conclusion, la filiation constitue une part essentielle de l’identité. Dans beaucoup de pays, on identifie les enfants par le nom de leur père (untel fils d’untel), ce qui apparaît dans de multiples patronymes y compris en Europe. Comment établir la filiation de l’enfant né de Gestation Par Autrui ou par PMA ? Qui sont ses parents ?
    La filiation permet à l’enfant de se situer dans la chaîne des générations, ce qu’il aura du mal à faire si cette filiation est incohérente, incompatible avec la réalité naturelle.
    La France, pays des droits de l’Homme doit montrer l’exemple, elle doit interdire la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules et son corolaire la Gestation Par Autrui.
    La France, pays des droits de l’Homme se doit aussi d’être le pays du droit de l’enfant et non du droit à l’enfant.

  2. “On y voit des jeunes adolescents élevés par des couples homoparentaux et qui ne se plaignent en rien de cette situation… Or, on « omet » d’interroger des enfants devenus adultes”
    Tout à fait. D’ailleurs tous ceux qui dans leur jeunesse ont eu ce problème de promiscuité déséquilibrante ne le dénonce qu’arrivé adulte. Car c’est adulte que l’on constate que la déviation prise a un effet irrémédiable et empêche le rêve de créer une famille avec un père et une mère.
    Voir par exemple l’histoire de ce “voilier-école” et la lettre envoyée à son père d’un des enfants devenu adulte :
    http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2013/03/07/ecole-en-bateau-parents-ou-etiez-vous/
    D’autre part, il est bon de rappeler qu’aux USA, on demande aux enfants à adopter s’ils veulent comme parents un père et une mère ou deux pères ou deux mères. Ils sont pratiquement tous à désirer le modèle traditionnel.
    Cela dit, un homosexuel peut très bien parrainer un enfant. Puis ensuite si ce dernier est orphelin, l’adopter après une dizaine d’années. Pourquoi 10 ans ? Parce que sans ce laps de temps, l’adopté devra payer 60% de l’héritage de son parrain. De plus, il faut que l’enfant, avant son adolescence, soit dans un environnement où les deux sexes sont présents.

  3. “Le nombre de personnes LGBT qui ont pu adopter en France ou à l’étranger serait inférieur à dix”
    Bravo le Salon Beige…
    Si peu sont-ils…
    ils arrivent à mettre le monde…
    sans dessus ni de sous…..
    Que d’enfants sans dessus…
    Que d’enfants sans un sous….
    Le jour où ces moins de dix…
    arriveront à mettre…
    Un dessus avec un sous à ces enfants là…
    alors le monde croira à l’humanité de ces dires
    sans dessus dessous.

  4. Nous venons d’adopter.
    Tout ce que dit Jean-Marie Muller est vrai.
    Nous l’avons entendu lors des réunions (auxquelles assistaient des homosexuels)et de entretiens avec travailleurs sociaux et psychologues.
    Le bien et le bien-être de l’enfant est la priorité n°1 des services d’adoption.
    Ils ne cachent pas pour cela qu’un père et une mère conviennent mieux à son développement et son épanouissement.

  5. Je m’interroge:
    La position de ceux qui réclament un enfant sans limite à leur volonté se résume à un seul argument: “j’en ai envie (très fort), c’est possible, donc j’en ai le droit”.
    Oui c’est court; c’est même la raison pour laquelle des groupuscules s’efforcent d’empêcher tout débat argumenté: ils n’en ont aucun de sérieux.
    Pourtant un parallèle saisissant peut être fait: ceux qui restent célibataires par choix, en donnant leur vie à Quelqu’un qui les dépasse, peuvent éprouver le même désir de paternité et maternité; ceux qui les côtoient peuvent dire combien c’est une croix parfois pour quelques uns. Pourtant ils restent fidèles à leur engagement et ne revendiquent rien.
    Cette seule absence, de revendication, les place en première ligne des persécutions à venir: ceux-là qui se réclament de la toute-puissance du désir ne pourront pas supporter longtemps ceux-ci, les humbles dont le seul choix de vie montre l’inconsistance des premiers.
    A quand l’interdiction des congrégations et le renouvellement des lois révolutionnaires?

  6. @ Santonum
    “Nous l’avons entendu lors des réunions (auxquelles assistaient des homosexuels)et de entretiens avec travailleurs sociaux et psychologues.”
    Ah!…belles réunions!
    Pour ma part, aidant depuis plus de 10 ans des
    familles d’accueils…
    Bla..bla….bla….
    Ecouter les vidéos de Marion Sigaut sur le net..
    Cette historienne…
    vous ouvrira les yeux….sans publicité!
    La réalité de cette poésie libertaire est tout autre…
    Moins de 5% d’homosexuels en France…
    dont moins de 2% confirmés…
    Plus de 4 000 000 d’enfants dans la précarité…
    dont moins de 2% sont aidés par (ASE) aide social à l’enfance.
    bla…bla…bla…
    Si l’on avait…
    autant de Pub pour la petite enfance…
    autant de fric versé pour l’éducation de la petite enfance…auprès d’association digne de ce nom…
    alors…
    L’enfance serait heureuse en France.

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