Lors de ses voeux au corps diplomatique, Benoît XVI a d'abord remis les choses à l'endroit sur la question de l'environnement :
"Il convient, toutefois, que cette attention et cet engagement pour l'environnement soient bien ordonnés dans l'ensemble des grands défis qui se posent à l'humanité. Si l'on veut construire une vraie paix, comment serait-il possible de séparer, ou même d'opposer, la protection de l'environnement et celle de la vie humaine, y compris la vie avant la naissance ? C'est dans le respect que la personne humaine a d'elle-même que se manifeste son sens de la responsabilité pour la création. Car, comme saint Thomas d'Aquin l'enseigne, l'homme représente ce qu'il y a de plus noble dans l'univers (cf. Summa Theologiae, I, q. 29, a.3). En outre, et je l'ai rappelé lors du récent Sommet mondial de la FAO sur la Sécurité alimentaire, «la terre est en mesure de nourrir tous ses habitants» (Discours du 16 novembre 2009, n. 2), pourvu que l'égoïsme ne conduise pas à l'accaparement par quelques-uns des biens destinés à tous !
Je voudrais souligner encore que la sauvegarde de la création implique une gestion correcte des ressources naturelles des pays et, en premier lieu, de ceux qui sont économiquement défavorisés. Ma pensée va au continent africain, […]. Les Pères synodaux ont signalé avec préoccupation l'érosion et la désertification de grandes étendues de terre cultivable, à cause de la surexploitation et de la pollution de l'environnement (cf. Propositio 22). En Afrique, comme ailleurs, il est nécessaire d'adopter des choix politiques et économiques qui assurent «des formes de production agricole et industrielle respectueuses de l'ordre de la création et satisfaisantes pour les besoins essentiels de tous» (Message pour la célébration de la Journée Mondiale de la Paix 2010, n. 10). […]
Les graves violences que je viens d'évoquer, associées aux fléaux de la pauvreté et de la faim, ainsi qu'aux catastrophes naturelles et à la destruction de l'environnement, contribuent à grossir les rangs de ceux qui abandonnent leur propre terre. Face à un tel exode, je désire exhorter les Autorités civiles, intéressées à divers titres, à œuvrer avec justice, solidarité et clairvoyance. En particulier, je voudrais mentionner ici les Chrétiens du Moyen-Orient. Assaillis de diverses manières, jusque dans l'exercice de leur liberté religieuse, ils quittent la terre de leurs pères, où se développa l'Eglise des premiers siècles. C'est pour leur apporter un soutien et pour leur faire sentir la proximité de leurs frères dans la foi que j'ai convoqué pour l'automne prochain l'Assemblée spéciale du Synode des Evêques sur le Moyen-Orient. […]
Malheureusement, dans certains pays, surtout occidentaux, se diffuse parmi les milieux politiques et culturels, ainsi que dans les médias, un sentiment de peu de considération et parfois d'hostilité, pour ne pas dire de mépris, envers la religion, en particulier la religion chrétienne. Il est clair que si le relativisme est considéré comme un élément constitutif essentiel de la démocratie, on risque de ne concevoir la laïcité qu'en termes d'exclusion ou, plus exactement, de refus de l'importance sociale du fait religieux. Une telle approche, cependant, crée confrontation et division, blesse la paix, perturbe l'écologie humaine et, en rejetant par principe les attitudes différentes de la sienne, devient une voie sans issue. Il est donc urgent de définir une laïcité positive, ouverte, qui, fondée sur une juste autonomie de l'ordre temporel et de l'ordre spirituel, favorise une saine collaboration et un esprit de responsabilité partagée. Dans cette perspective, je pense à l'Europe, qui, avec l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, a ouvert une nouvelle phase de son processus d'intégration, que le Saint-Siège continuera à suivre avec respect et avec une attention bienveillante. Notant avec satisfaction que le Traité prévoit que l'Union européenne maintienne avec les Eglises un dialogue « ouvert, transparent et régulier » (art. 17), je forme des vœux afin que, dans la construction de son avenir, l'Europe sache toujours puiser aux sources de sa propre identité chrétienne. Comme je l'ai dit, durant mon voyage apostolique en République Tchèque, au mois de septembre dernier, celle-ci a un rôle irremplaçable «pour la formation de la conscience de chaque génération et la promotion d'un consensus éthique de base qui est utile à toute personne qui appelle ce continent ‘ma maison' !» (Rencontre avec les Autorités politiques et civiles et avec le Corps diplomatique, 26 septembre 2009).
Puis le pape a dénoncé l'idéologie du gender :
"Une de ces attaques provient des lois ou des projets qui, au nom de la lutte contre la discrimination, attentent au fondement biologique de la différence entre les sexes. Je me réfère, par exemple, à des pays européens ou du continent américain."
Chris du Fier
Oui. Notre trés Saint Père a raison de dénoncer l’ idéologie du gender au travers de l’organe de presse du Vatican :
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L’Osservatore Romano, le quotidien du Vatican, a dénoncé le ‘racisme’ des Italiens, lundi, peu après la chasse aux immigrés de Rosarno, en Calabre (sud de l’Italie). ‘Non seulement écoeurants, les épisodes de racisme dont la presse se fait écho nous ramènent à la haine muette et sauvage envers une autre couleur de peau que nous croyions avoir dépassée’, écrit le quotidien dans un article ‘Les Italiens et le racisme’
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Mais j’ ai tendance à croire, avec beaucoup d’ humilité, que le rédacteur de l’ Osservatore Romano, c’est légèrement trompé de cible et induit ainsi en erreur le petit peuple catholique d’ Italie, lequel s’ il il n’ a pas inventé la poudre et n’ a pas lu Lacordaire ou Saint Thomas d’ Aquin, n’ en veut pas moins défendre sa petite pizza et sa façon de vivre.
La réaction des autochtones calabrais aurait été identique s’ il c’était agit de 10,000 mâles Polonais, Bielo-Russes et autres Ruthènes qui étaient venus leur piquer leur boulot.
Ce rédacteur me fait penser à nos bobos cathos de chez nous. Bien à l’ abri dans son appart au Vatican, etc..