Ce matin s'est déroulée la traditionnelle rencontre du Pape avec le Sacré Collège, la Curie Romaine et le Gouvernorat de l'Etat de la Cité du Vatican pour l'échange des vœux de Noël. Passant en revue les principaux évènements de l'année, Benoît XVI a d'abord évoqué l'Année sacerdotale. Il a rappelé
"une vision de sainte Hildegarde de Bingen qui décrit de façon surprenante ce que nous avons expérimenté cette année… Dans cette vision…le visage de l'Eglise était couvert de poussière, et c'est ainsi que nous l'avons vu. Son vêtement était déchiré à cause des prêtres. Nous l'avons vu cette année tel qu'elle l'a vu et exprimé. Nous devons accueillir cette humiliation comme une exhortation à la vérité et un appel au renouveau. Seule la vérité sauve. Nous devons nous interroger sur ce que nous pouvons faire pour réparer le plus possible l'injustice créée. Nous devons nous demander ce qui n'allait pas dans notre annonce, dans toute notre façon de configurer l'être chrétien pour qu'une telle chose puisse se produire… Nous devons prendre de nouvelles résolutions dans la foi et dans le bien. Nous devons être capables de pénitence. Nous devons nous efforcer de faire tout notre possible dans la préparation au sacerdoce pour qu'une telle chose ne puisse plus se produire."
Le Saint-Père a ajouté :
"Mais nous ne pouvons pas non plus passer sous silence le contexte actuel où il nous est donné de voir ces évènements. Il existe un marché de la pornographie concernant les enfants qui semble, en quelque sorte, être de plus en plus considéré par la société comme une chose normale. La dévastation psychologique des enfants dont l'humanité est réduite à l'état de marchandise, est un signe effrayant de notre époque".
[…] Pour s'opposer à ces forces, nous devons jeter un œil sur leurs fondements idéologiques. Dans les années soixante-dix, la pédophilie apparut comme une théorie conforme à l'homme et à l'enfant. Elle fait pourtant partie d'une perversion de fond du concept d'"ethos"… Rien ne serait en soi bien ou mal. Tout dépendrait des circonstances et de la finalité poursuivie… La morale est remplacée par un calcul des conséquences et cesse ainsi d'exister. Les effets de telles théories sont aujourd'hui évidents. Jean-Paul II, dans son encyclique Veritatis Splendor, a indiqué avec une force prophétique dans la grande tradition rationnelle de l'ethos chrétien, les bases essentielles et permanentes de l'action morale. Aujourd'hui, ce texte devrait être remis d'actualité comme chemin de formation de la conscience".
Il y en a qui doivent se sentir visés. Le quotidien Libération osera-t-il faire son mea culpa ?
Corso
Il me semble que l’on oublie la très célèbre Françoise DOLTO, fausse catholique, psychanaliste, spécialiste des enfants, qui signa la pétition pédophile avec bien d’autres gauchistes et fit profiter le Vatican de sa dérive mentale.
Les “progressistes” de gauche voulaient “donner” des libertés, les spéculateurs hyper libéraux voulaient destructurer la société.
La “liberté sexuelle” dont on a vue les dérives extrêmes fut l’angle d’attaque.
A ces jeux, plus on commençait jeune, plus l’idéologie était profondément ancrée.