France Catholique consacre un numéro spécial en hommage à Benoît XVI. Dans son éditorial, Aymeric Pourbaix souligne :
« C’est en grattant la pierre et non en passant une nouvelle couche de peinture (…) que l’on restaure un édifice. De même, c’est l’homme éternel qu’il faut retrouver et émouvoir dans l’homme moderne. » Cette phrase de Gustave Thibon s’adapte parfaitement à l’immense – surhumaine ? – œuvre de restauration spirituelle entreprise par Joseph Ratzinger, devenu cardinal puis pape de la Sainte Église.
Déjà en 1958, avait révélé son biographe Peter Seewald, le jeune théologien de 31 ans décrivait à la mort du pape Pie XII un « nouveau paganisme » au sein de l’Église : « Elle n’est plus composée de païens qui sont devenus chrétiens, écrivait-il, elle est devenue une Église de païens qui se disent encore chrétiens mais qui sont devenus véritablement païens. » […]
Entre trois entretiens successifs avec le père abbé du Barroux, un prêtre de la Communauté Saint-Martin et Gérard Leclerc, et quelques analyses dans ce numéro très riche, Fabrice Madouas rappelle l’apport que furent les principes non négociables :