Le Pape a déploré le sentiments d’abandon des communautés du Proche Orient et leur a exprimé sa solidarité. En recevant successivement le patriarche de l’Église assyrienne d’Orient, le catholicos Mar Dinkha IV, puis les évêques catholiques des différents pays du Moyen Orient, il a évoqué les souffrances, l’insécurité et les angoisses de ses communautés
"qui restent là bas au pris souvent de sacrifices héroïques",
ajoutant:
"J’assure encore une fois que la Terre Sainte, l’Irak et le Liban sont présents, avec l’urgence et la constance qu’ils méritent dans la prière et l’action du Saint Siège et de toute l’Église".
En effet, le Vatican est particulièrement préoccupé par l’accélération de l’émigration des chrétiens du Proche Orient, qui fut le berceau du christianisme, sous la pression des guerres et des tensions interreligieuses.
Benoît XVI a enfin appelé tous les chrétiens de la région, dispersés en de multiples Églises et confessions parfois rivales, à travailler ensemble dans le respect mutuel.