L'Homme Nouveau a traduit et publié la lettre du pape François pour le bicentenaire de l'indépendance de l'Argentine à Mgr José María Arancedo, président de la Conférence épiscopale argentine Buenos Aires. En voici un extrait :
"[…] Oui, enfants de la patrie. A l’école, on nous a enseigné à parler de la Mère patrie, à aimer la Mère patrie. C’est précisément là que s’enracine le sens patriotique d’appartenance: dans l’amour pour la Mère patrie. Nous, Argentins, utilisons une expression à la fois audacieuse et pittoresque lorsque nous nous référons à des personnes sans scrupule : « Il vendrait même sa mère ! » ; mais nous savons et nous sentons profondément dans notre cœur que l’on ne vend pas sa Mère, on ne peut la vendre… pas plus que la Mère patrie.
Nous célébrons deux cents ans de chemin d’une patrie qui, dans son désir et dans son aspiration de fraternité, se projette au-delà des frontières du pays : vers la grande patrie, celle dont rêvèrent San Martín et Bolívar. Cette réalité nous unit dans une famille de vastes horizons et loyauté de frères. Aujourd’hui, pendant notre célébration, nous prions également pour la grande patrie : que le Seigneur la protège, la rende forte, davantage sœur et la défende de tout type de colonisation. […]"