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L'Eglise : François

Le pape François réaffirme le principe non-négociable qu’est la famille

Unknown-13Le pape François a écrit la préface de l'ouvrage de Benoît XVI sur la politique, à paraître le 10 mai, que nous avons évoqué hier avec un texte inédit. Dans sa préface, le pape François affirme qu'il existe une “limite” à l'obéissance à l'Etat en matière familiale.

De fait, la pape reprend la notion désormais bien connue, mais parfois mal-connue, des principes non-négociables, ces principes intangibles qui fondent la société, quels que soient le contexte, le lieu et l'époque (contrairerement aux politiques contingentes, modulables en fonction du bien commun, comme l'immigration…).

Pour le successeur de Pierre, il existe aujourd'hui une idéologie qui refuse tout amour sauf celui “de son propre égo”. Selon lui, cela entraîne une “colonisation des consciences”, par une idéologie qui nie la différence homme-femme – “certitude de fond” – et son rôle dans la transmission de la vie. Sans les nommer, le pape désigne l'idéologie du genre et l'avortement, basés sur la “grande négation” que l'homme a été créé à l'image de Dieu. Et il écrit

il faut établir l'obéissance de l'homme à Dieu comme limite de l'obéissance à l'Etat”.

Cette idéologie aboutit à la “production planifiée et rationnelle” de personnes qui considèrent licite “d'éliminer“ ce qui “n'est plus considéré comme créé, donné, conçu et généré, mais fabriqué par nous seuls”. Ces “apparents” droits de l'homme conduisent à “l'autodestruction de l'homme”.

L'intégralité de cette préface est ici. Extrait :

"Ainsi, la défense de l’homme et de l’humain contre les réductions idéologiques du pouvoir passe à nouveau aujourd’hui par le fait d’inscrire l’obéissance de l’homme à Dieu comme limite de l’obéissance à l’État. Relever ce défi, dans le véritable et clair changement d’époque que nous visons aujourd’hui, signifie défendre la famille. Pour sa part, Jean-Paul II avait bien compris la portée décisive de la question ; appelé avec raison le « pape de la famille », il ne soulignait pas par hasard que « le futur de l’humanité passe par la famille » (Familiaris consortio, 86). Dans le même ordre d’idée, j’ai moi aussi insisté sur le fait que « le bien de la famille est déterminant pour l’avenir du monde et de l’Église » (Amoris Laetitia, 31).

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