Dimanche midi, lors de la prière du Regina Coeli, le Pape a commenté l’Evangile du jour en exhortant à prendre soin des personnes âgées, des malades, des enfants à naître :
«En définitive, la vie est toujours à protéger et à aimer de sa conception à sa mort naturelle».
L’Amour du Christ n’est pas un sentiment superficiel, mais un comportement fondamental du cœur qui se manifeste dans le fait de vivre selon son souhait. Les catholiques doivent ainsi suivre les enseignements de Jésus, et en particulier celui-ci «Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé». Il faut également passer à l’action, les paroles ne suffisent pas et ainsi le Pape rappelle que «l’amour s’accomplit dans la vie de tous les jours, dans nos comportements, nos actions, sinon c’est seulement quelque chose d’illusoire».
Comment partager avec autrui cet amour qui vient de Dieu ? Là encore, il faut des faits, comme l’a indiqué Jésus plus d’une fois. Avec qui le partager ? Avec
«celui que je rencontre sur ma route qui, avec son visage et son histoire, m’interpelle ; celui qui du seul fait de sa présence me pousse à abandonner mes intérêts et mon confort ; celui qui est en demande de ma disponibilité pour l’écouter et faire un morceau du chemin ensemble».
Le Pape exhorte à se montrer disponible envers chacun, «peu importe qui il est et dans quelle situation il se trouve». Et il faut commencer par ceux qui sont proches, la famille, les collègues ou camarade de classe.
«De cette façon, si je reste uni à Jésus, son amour peut atteindre l’autre et l’attirer à lui, à son amitié».
Cet amour pour les autres ne peut être réservé à des moments exceptionnels. Il doit devenir une constance dans notre existence.
«Voilà pourquoi nous sommes appelés à protéger les personnes âgées comme un trésor précieux et avec amour, même s’ils posent des problèmes économiques ou des désagréments. Voilà pourquoi aux malades, même au stade terminal, nous devons donner toute l’assistance possible. Voilà pourquoi les enfants à naître sont toujours à accueillir, voilà pourquoi en définitive, la vie est toujours à protéger, à aimer de sa conception à sa mort naturelle».