Le préfet de la Maison pontificale, l'archevêque Georg Gänswein a participé fin Novembre à un débat. Extraits de la traduction de Benoît-et-moi :
"[Mgr] Gänswein a rappelé que François ne fera pas les grandes ouvertures que certains espéraient même du Synode de la Famille. L'Eglise, a répété le préfet, «ne juge pas les personnes», mais ne peut pas «changer son magistère». L'Eglise a «besoin de courage, de clarté et de fidélité à l'Evangile» de Jésus. [Mgr] Gänswein a également déclaré que le document sur les conclusions du Synode pour la famille «ne sera pas pour cette année», mais qu'«il ne tardera pas». Il ne se hasarde pas à anticiper son contenu: «Je ne suis pas un prophète, ni son ghostwriter». Sur la communion pour les divorcés remariés [Mgr] Gänswein a répété qu'il s'agit peut-être d'un problème «qui intéresse peu de gens» au moins «pour l'Eglise universelle». Une question qui «est peut-être très centrale en Allemagne», mais beaucoup d'autres évêques «ont été très surpris» par les propositions des Allemands. En ce sens, le préfet a répété qu'«il n'y a qu'une seule foi» et qu'on ne peut pas donner «une solution 'light' (sic!) pour l'Ouest de l'Europe." […]
A propos d'œcuménisme, le Préfet a dit: «J'aimerais confirmer que les célébrations œcuméniques et que les différences unissent plus qu'elles ne divisent», mais «nous ne pouvons pas fermer les yeux». Le mouvement œcuménique «est né du temps des persécutions du Troisième Reich et comme le dit François, dans l'œcuménisme du sang». Même si «les discussions œcuméniques ont été très positives», a répété Gänswein, «nous ne pouvons pas sauter 500 ans de division avec 30 ans de petites célébrations œcuméniques». Avant tout, «nous devons clarifier les vérités théologiques» avant d'atteindre une véritable «unité» et pour y arriver «cela prend du temps». […]"