Lu dans Présent :
"Le Parlement européen a adopté jeudi un texte qualifiant de « crime contre le peuple ukrainien et contre l’humanité » la grande famine de 1932-1933 au cours de laquelle des millions d’Ukrainiens ont péri. Dans ce texte voté à une large majorité, les européistes, réunis à Strasbourg, « reconnaissent » cette famine, connue sous le nom d’« Holodomor » (extermination par la faim) comme ayant été « un crime effroyable perpétré contre le peuple ukrainien et contre l’humanité ». Ils invitent aussi tous les pays de l’ex-URSS à « permettre un libre accès aux archives relatives » à cette famine afin que toutes ces causes et conséquences « soient révélées et étudiées en détail »."
MJ
Pitch
Reste à confondre le professeur Annie Lacroix-Riz de l’université Paris 7, négationniste marxiste connue pour ses positions niant ce génocide des ukrainiens.
François
C’est du Grand n’importe quoi…
Quid des millions de russes biélorusses Kazakhs Kirghizs morts pendant la meme période ? Quid des arméniens et autres caucasiens réprimés en 1930 ?
Oubliés car ses peuples ne sont pas dirigés par des pro occidentaux….
Jean d'Agniel
JP II avait plus de 5 ans d’avance :
CITE DU VATICAN, Jeudi 4 Décembre 2003 (ZENIT.org) – Jean-Paul II invite les Ukrainiens à se souvenir de leur histoire pour être des “sentinelles du respect de la dignité humaine”. A l’occasion du 70e anniversaire de la “grande famine”, “l’Holodomor”, ordonnée par Staline et qui a ravagé la population de l’Ukraine dans les années 1932-1933, Jean-Paul II a adressé un message au cardinal Lubomyr Husar, archevêque majeur de Lvov des Ukrainiens, et au cardinal Marian Jaworsky, archevêque de Lvov des Latins.
RL
Là où il y a crime il y a un coupable. Ont-ils osé désigné le communisme ?
L. Chéron
“Reconnaître un génocide” (irlandais, polonais, espagnol, romagnol, égyptien ou prussien) n’est pas de la compétence d’un parlement dont la fonction législative est de définir les règles du droit positif.
On ne devrait pas avoir à rappeler de tels truismes.
FREULON
C’est bien de reconnaître le génocide ukrainien des années 1930, mais il est un génocide qui n’a pas encore sa place auprès du parlement européen : c’est le génocide vendéen. Alors, les Vendéens c’est pour quand ?
On espère une reconnaissance de ce meurtre bestial que fut le génocide vendéen avec tous ses femmes, ses enfants et ses vieillards égorgés par les colonnes infernales de Turreau en 1794.
La Vendée a servi d’exemple horrible pour exterminer les Ukrainiens, les koulaks et les juifs de la Shoah.
Vendéens remember us !
tite
Et la Vendée c’est pas en Europe ?
machin
Il n’appartient pas aux politiques de dire l’histoire.
Malleus
Le parlement Européen suit en ceci le congrès américain qui en trois ans a voté… 2 résolutions condamnant le génocide ukrainien par les monstres communistes, et envisage d’en émettre une troisième.
C’est une bonne chose, mais plus tôt, ça n’aurait pas été du luxe. Pourquoi seulement maintenant, s’étonnera-t-on…
Disons que c’est une manière d’attiser la tension entre russes et ukrainiens, un complément aux révolutions colorées par lesquelles Washington essaie de couper la Russie poutinienne de ses voisins.
Si on espère en revanche que le Parlement UE vote une motion de condamnation des crimes du communismes dans sa globalité, on peut encore attendre…
Tout au plus, il s’agit de faire porter à la Russie moderne et libre la responsabilité des crimes communistes (qu’on transformera, bien sûr, en effet d’un impérialisme russe au profit duquel Staline avait détourné le communisme de sa pureté originelle – ou on ne sait quel autre mensonge).
Passons : en tout cas, vaut mieux tard que jamais.
Historien
Un livre à lire : « Ces famines qui ont bouleversé notre monde » (Etienne Thévenin)
Spécialiste de l’Ukraine après avoir notamment publié « L’enjeu ukrainien. Ce que révèle la révolution orange » (Édition CLD, 2005), Etienne Thévenin, maître de conférences en histoire à l’université de Nancy 2 vient de publier un ouvrage magistral sorti en librairie ce 23 octobre 2008 : « Ces famines qui ont bouleversé notre monde » (Édition CLD).
L’auteur montre que ces deux cents dernières années, les famines ont davantage tué que toutes les guerres réunies. Pourtant, elles sont à peine mentionnées dans les livres d’histoire, quand elles ne sont pas purement et simplement oubliées.
Une à une, l’auteur les raconte et les explique. Toutes n’ont pas la même origine. Mais toutes ont surtout des causes humaines : politiques, économiques ou sociales. La lutte contre la faim serait donc, d’abord, une affaire de priorités et de volonté.
Alexandre de La Cerda
Il est totalement erroné d’affirmer que seul le peuple ukrainien a souffert du “holodomor”. Le bolchévisme (qui arborait une couleur ethnique prédominante… qui n’était certes pas russe, mais attention à la H.A.L.D.E.) ne s’est pas limité aux Ukrainiens – effectivement grands pourvoyeurs de céréales – mais, dans son désir d’éradiquer le monde rural qui lui était hostile, il a affamé TOUS les paysans de TOUTES les provinces de l’ex Empire russe, autant les Russes, les Biélorusses, les Sibériens, sans oublier un véritable génocide, celui des Cosaques, en particulier au Kouban, riche terre agricole peuplée de “soldats-paysans”.
Je vous en parle en connaissance de cause, ayant des grands-parents (côté maternel) ukrainiens et du Kouban.
D’ailleurs, parmi les affameurs, hormis la nationalité “prédominante” sus-mentionnée, il se trouvait également des Ukrainiens…
Attention de ne pas réécrire l’histoire à la façon des Pipe, néo-cons et autres xxx-trotzkystes reconvertis sous le prétexte (louable par ailleurs) d’une condamnation du criminel régime COMMUNISTE dont ont souffert TOUS les habitants de l’ex Empire russe, sans se limiter aux contrées convoitées par l’OTAN, M. Soros… et Israël !
SPRAVA
PRECISIONS: genocide marxiste_leniniste et non genocide Russe!
merci de preciser car une campagne de presse se prepare en coulisse contre la Russie
pierre
Olga
Le terme Holodomor concerne que la famine 1932-1933 en Ukraine.
les Russes ont tort de ne pas soutenir ce dossier, puisque comme vous l’avez bien indiqué – ils ont également souffert de la famine artificielle à cette époque (ainsi que des Kazakhs, les peuples du Caucase et autres). Donc, pourquoi ne pas faire la lumière sur ces crimes?
Alors, la question : pourquoi l’Etat russe est si opposée à cette résolution? est-ce le travail des historiens peut nuire plus à l’image de l’empire soviétique que ses propres actes? Les Russes peuvent avoir les opinions différentes concernant la reconnaissances de Holodomor, mais la Russie officielle a choisi sa stratégie – de soutenir le mythe d’un grand empire très idéalisé.
ps: Oh oui, “l’attaque se prépare en coulisse contre la Russie” – c’est la Russie elle-même qui creuse sa fosse (comme dans la plupart des cas pour des pays contre qui on voit la conspiration mondiale).
L. Chéron
Insistons, en nous limitant au cas français (après tout, nous ne sommes ni russes ni ukrainiens). Ne souhaitons pas que la République “reconnaisse” quoi que se soit des persécutions infligées à la Vendée par la Convention. Désirons que l’historiographie puisse librement en établir les faits. Si l’Etat tient ici un rôle, c’est à cet égard de garantir la liberté de recherche et d’expression. Non à l’histoire officielle, quelle qu’elle soit. Et non aux vendettas éternelles. Demandera-t-on à l’Italie “repentance” pour Alésia ? Non, donc, à l’affligeant concours international d’apitoiements : “Mon génocide est plus gros que le tien” (Pierre Guillaume). Pas de Nuremberg à rebours. La copie serait aussi regrettable que l’original. Et laissons donc Russes et Ukrainiens gérer leurs bons ou mauvais souvenirs, sans nous en mêler.
Coraline
C’est tout à fait intéressant d’autant que j’ai lu dans un livre paru récemment et qui s’appelle “Ces famines qui ont bouleversé le monde” écrit par un certain Etienne Thévenin, que ces famines étaient préméditées. De plus, l’auteur dit bien que l’Ukraine n’était pas la seule province concernée, mais que c’est celle qui numériquement a le plus souffert car la plus réfractaire au régime, et, souhaitant éviter des révoltes, Staline l’a affaiblie et affamée encore plus longtemps que les autres provinces tout en exportant TOUT le blé de ce pays appelé d’ailleurs le Grnenier à blé de l’URSS car plus gros producteur. L’Ukraine fut aussi la principale victime des famines sous Lénine, qui ne lui donnait RIEN de l’aide internationale qui était versée pour les affamés. Mais tout ça, c’est dans ce livre que je l’ai trouvé. Je ne soupçonnait pas l’existence de ce génocide avant…
ABCD
La famine en Ukraine n’est pas un génocide, vous pouvez consulter ce lien pour vous en persuader :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Stephen_Wheatcroft