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Culture de mort : Idéologie du genre

Le pédagogisme démiurgique

Le pédagogisme démiurgique

Dans le JDNews, Philippe de Villiers dénonce la propagande LGBTQXYZ dans les écoles :

[…] Le pédagogisme démiurgique entend combattre ainsi dès l’enfance la fameuse « masculinité toxique ». Chaque pousse de petit mâle est censée abriter un patriarcat en devenir. Le Conseil Supérieur de l’Éducation examinera, la semaine prochaine, le nouveau « programme d’éducation à la sexualité ». Il est fort dommage que le Premier ministre n’ait pas lu le livre de Sophie Audugé et Maurice Berger.

En pensant à leurs petits-enfants, nos ministres doivent savoir ce qui est prévu pour sexualiser leur maturation. Dès l’âge de trois ans, un enseignement obligatoire va biberonner leur progéniture à la culture queer, à la culture woke. Il n’y a plus d’enfants, il n’y a plus que des adultes en miniature. On force la porte de leurs rêveries. C’est la victoire de l’idéologie sur la science, qui cherche à formater un « éco-sexo-citoyen-inclusif et non genré ». On veut arracher l’enfant à sa famille, c’est-à-dire au processus d’identification à son père, à sa mère. Dès le préambule de ce nouveau programme d’éducation, on parle « d’identité de genre et d’orientation sexuelle

La France plonge dans cette folie mortifère au moment même où l’Amérique est en train d’en sortir. Donald Trump a gagné l’Amérique profonde en annonçant sa ferme intention d’interdire la transition de genre aux mineurs et les bloqueurs de puberté. Bref, le nouveau président tourne la page de l’activisme transgenre au moment où la France vient encombrer nos écoles de cette doxa hautement toxique, porteuse de l’insinuation troublante : « je suis peut-être né dans le mauvais corps ».

C’est un écoterrorisme qui se répand au nom d’une gnose nouvelle sur l’évaporation du corps et la fluidité du genre. Selon le théorème transgenre, la dichotomie femelle-mâle est une invention de l’esprit occidental. Le sexe serait un construit social. Le personnage conceptuel du « trans » est érigé en nouveau héros de notre temps pour avoir osé franchir l’ultime barrière qu’est le corps humain.

Ainsi, depuis la révolution du premier « homme nouveau » des évangiles, la pensée occidentale a imaginé successivement trois « hommes nouveaux » : celui du rousseauisme – c’est l’homme nouveau débarrassé de ses héritages. Puis celui du boboïsme – c’est l’homme nouveau débarrassé du lien social aliénant. Enfin celui du wokisme – c’est l’homme nouveau, débarrassé de la nature et de son propre corps.

L’homme ainsi régénéré va tenter de vivre sans famille, sans nation, sans humus et sans lumière. Voici qu’apparaît l’homme post-moderne, post-moral. Il tente de devenir son propre créateur et de retourner au jardin d’Éden. « Sicut dei eritis », « vous serez comme des dieux », leur promet le Serpent.

Le XXe siècle fut le siècle de Prométhée, porté par la promesse de dérober le feu, le feu nucléaire. Le XXIe siècle sera le siècle de Faust, porté par la promesse de dérober la vie et d’en finir avec l’assignation sexuelle à la naissance. Voilà où nous aura conduit la logique des fameux « droits de l’Homme ». Après l’homme désaffilié de la Révolution, l’homme délié de ses attachements vitaux de Mai 68, voici l’homme désincarné. Sous les pas de l’homme d’Aristote, s’ouvre un abîme.

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