Plusieurs lecteurs me font part de l’émission de jeudi soir sur France 2, accusant Jean-Marie Le Pen d’avoir torturé en Algérie. Evidemment, rien n’a été dit sur les actes commis par le FLN. Ni sur les propos du Général Louis Martin, qui était, au 1er régiment étranger de parachutistes (1er REP), capitaine de l’unité de Jean-Marie Le Pen. Il avait affirmé sur l’honneur, devant un tribunal, que le comportement de son lieutenant, chef de section d’une compagnie d’appui chargée de l’exploitation du renseignement et des arrestations, avait "toujours été très militaire et très humain". La torture a sans doute existé, a-t-il dit, "mais pas dans ma compagnie" :
"Je procédais moi-même à l’interrogatoire des détenus. J’étais le seul officier à le faire. Le lieutenant Le Pen n’a pas procédé au moindre interrogatoire. – Et les arrestations ? -Les chefs de section pouvaient avoir pour mission d’arrêter certains suspects, et mener une action psychologique vis-à-vis des détenus : les instruire au plan politique. Jean-Marie Le Pen prenait une dizaine de détenus à la fois. Il leur parlait amicalement, d’ailleurs."