Lu dans Daoudal Hebdo:
"Pour ceux qui ne suivent que de loin, et d’après la propagande médiatique, l’actualité européenne, tous les Etats membres de l’Union européenne ont ratifié le traité de Lisbonne, hormis bien sûr l’Irlande, où l’on va demander aux gens de dire le contraire de ce qu’ils ont dit l’an dernier, et apparemment la République tchèque où ce serait en cours…
La réalité est quelque peu différente. Car, pour qu’un Etat ait réellement ratifié le traité, il faut que le chef de l’Etat ait signé l’acte de ratification. Or le président polonais ne l’a pas signé. On le sait parce qu’il a dit ouvertement qu’il ne le ferait pas avant de connaître la décision définitive des Irlandais. Pour d’autres pays, on ne sait pas ce qu’il en est. Il semble que le roi des Belges n’ait toujours pas signé.
L’Allemagne n’a pas ratifié
Alors que l’Allemagne est censé être un moteur de l’Europe fédérale, le président allemand n’a toujours pas signé, et il n’est pas près de pouvoir le faire. Mardi et mercredi, la Cour constitutionnelle a examiné le recours engagé par divers hommes politiques, dont le député CSU Gauweiler et des députés de La Gauche, au motif notamment que le traité viole la Constitution en dépouillant le parlement national de ses compétences.
La Cour constitutionnelle pourrait ne prendre sa décision que dans plusieurs mois… Et ce n’est pas tout. Il lui faut également examiner le nouveau recours de 200 pages introduit fin janvier par le juriste Markus Kerber, l’ancien directeur exécutif de Thyssen Dieter Spethmann, l’économiste Joachim Starbatty et le comte von Stauffenberg (le fils de l’auteur de l’attentat contre Hitler, bon sang ne saurait mentir). […]
En ce qui concerne la République tchèque, l’examen du traité par le Parlement est sans cesse reporté. […]
Paradoxalement, l’européiste Jiri Paroubek, chef de l’opposition sociale-démocrate, n’exclut pas de demander l’organisation d’un référendum si le Parlement continue de traîner. […]"
La réalité est quelque peu différente. Car, pour qu’un Etat ait réellement ratifié le traité, il faut que le chef de l’Etat ait signé l’acte de ratification. Or le président polonais ne l’a pas signé. On le sait parce qu’il a dit ouvertement qu’il ne le ferait pas avant de connaître la décision définitive des Irlandais. Pour d’autres pays, on ne sait pas ce qu’il en est. Il semble que le roi des Belges n’ait toujours pas signé.
L’Allemagne n’a pas ratifié
Alors que l’Allemagne est censé être un moteur de l’Europe fédérale, le président allemand n’a toujours pas signé, et il n’est pas près de pouvoir le faire. Mardi et mercredi, la Cour constitutionnelle a examiné le recours engagé par divers hommes politiques, dont le député CSU Gauweiler et des députés de La Gauche, au motif notamment que le traité viole la Constitution en dépouillant le parlement national de ses compétences.
La Cour constitutionnelle pourrait ne prendre sa décision que dans plusieurs mois… Et ce n’est pas tout. Il lui faut également examiner le nouveau recours de 200 pages introduit fin janvier par le juriste Markus Kerber, l’ancien directeur exécutif de Thyssen Dieter Spethmann, l’économiste Joachim Starbatty et le comte von Stauffenberg (le fils de l’auteur de l’attentat contre Hitler, bon sang ne saurait mentir). […]
En ce qui concerne la République tchèque, l’examen du traité par le Parlement est sans cesse reporté. […]
Paradoxalement, l’européiste Jiri Paroubek, chef de l’opposition sociale-démocrate, n’exclut pas de demander l’organisation d’un référendum si le Parlement continue de traîner. […]"