Régis Anouil, rédacteur en chef d’Églises d’Asie, déclare à La Croix :
"Avec les différentes ordinations d’évêques illicites et licites récentes au sein de l’Église catholique de Chine, on perçoit bien que la stratégie du gouvernement chinois de diviser pour mieux régner reste totalement d’actualité. L’Église catholique, même minoritaire, aspire à une certaine liberté mais le pouvoir ne renonce pas à la contrôler. Pour autant, des signes d’espoir existent lorsqu’on voit des fidèles et des prêtres refuser de travailler avec des évêques illicites non reconnus par Rome. Ne pouvant pas protester ouvertement, à l’image d’une société civile qui cherche à mieux respirer, les catholiques résistent à leur façon, courageusement".