Cyril Legann est une figure sulfureuse de la cause LGBT. Distributeur de films gays, ce « militant pour les droits LGBT » assumé préside le festival du film LGBTQ de Paris, « Chéries-Chéris », l’un des plus importants de France, dont la 24e édition se tient du 17 au 27 novembre.
Parmi les partenaires du festival, figure en tête la mairie de Paris, qui attribue à l’association organisatrice « Rainbow Submarine » de Cyril Legann une subvention annuelle de 20 000 euros depuis plusieurs années, à la demande de l’ancien 1er adjoint Bruno Julliard. Sur son site, « Chéries-Chéris » n’oublie pas de « remercier » l’édile de la capitale et « l’équipe de la mairie », mais aussi les services culturels de l’ambassade d’Israël en France et la présidente LR du conseil régional d’Ile-de-France, Valérie Pécresse (18 000 euros de subvention de la région Ile-de-France).
Cyril Legann a même réalisé deux films gays avec Bernard Alapetite, un diffuseur de cassettes vidéo à caractère pédophile, condamné à trois ans de prison ferme en 2000, et dont l’exploitation du fichier clients avait conduit 2500 gendarmes à lancer la plus vaste opération contre les milieux pédophiles en France en 1997 (814 perquisitions, 686 interpellations, 103 mises en examen).
Né à Metz en 1981, Legann aurait rencontré Alapetite, de son vrai nom Philippe Desnous, lors d’une interview, avant de lui montrer son premier film. Legann partagerait avec Alapetite un intérêt pour les jeunes hommes. Sur les réseaux sociaux, il lui est même arrivé de discuter avec des fans adolescents.
« Je l’avais ajouté sur Snapchat car son personnage me faisait assez rire dans les snap de Jeremstar et je lui en avais fait part par message. Suite à ça, il a regardé ma story et m’a dit que j’étais mignon, confie Thomas, qui avait 15 ans à l’époque. On a parlé pendant quelques jours. Ensuite, il a demandé mon âge et la ville où j’habitais, je lui ai donc répondu la vérité, il était au courant que j’étais mineur. Moi, je ne voulais rien d’autre que parler. Puis, il a commencé à avoir des propos non sexuels mais assez suspects, du style “est ce qu’un homme de ma corpulence te gêne ?” ».« Tous les jours, il insistait pour me rencontrer, mais moi, j’avais cours, je ne pouvais pas. Il m’a même dit que si le monde de l’audiovisuel m’intéressait, je pourrais réussir grâce à lui. […] Il m’a dit que si ça ne me dérangeait pas, après un café, on pourrait aller se faire un câlin dans son bureau. »
Bruno Etenna, ex-caméraman de Jeremstar pendant huit ans, émet des soupçons à l’endroit de Cyril Legann dans une vidéo diffusée par la chaîne confidentielle Star24TV :
« [Jeremstar] m’avait dit que Babar [le surnom de Cyril Legann] faisait venir des mineurs et qu’il faisait des soirées à la maison ». « Entre Babar et moi, ça n’allait pas. […] Quand Jerem m’a avoué que Babar se tapait des mineurs, ça m’a mis en rogne, et là j’ai dit, ce mec là je ne veux plus le voir. Tout simplement. Il est hors de question que je tourne une interview chez un mec qui est pédophile. Non, ça, je ne peux pas. »
Collapsus
On mélange couramment pédophilie et éphébophilie. Cette dernière déviance, de loin la plus courante et qui semble être le cas évoqué ici, ne s’adresse qu’aux adolescents et ne se différencie en rien de l’homosexualité. Le problème de fond est donc l’homosexualité et celui-ci personne ne veut le remettre en question.
C’est le même problème qui gangrène l’Église actuellement. Il faudra donc bien un jour appeler un chat un chat.