Ouest-France rappelle que le le 15 avril 1989, l'ancien chef du Parti communiste chinois Hu Yaobang était terrassé par une crise cardiaque. Évincé du pouvoir en janvier 1987, à la suite d'une première vague de manifestations étudiantes, il provoque, par sa mort, dès le 17 avril 1989, les premières manifestations d'étudiants sur la place Tiananmen. Ouvriers, lycéens, fonctionnaires et, progressivement, le peuple de Pékin sont venus soutenir ce mouvement non violent qui constituait le premier geste de défiance à l'égard du régime communiste, demandant une accélération des réformes et la démocratisation. Le mouvement s'est étendu aux principales villes de province. Le 4 juin, l'armée a rétabli l'ordre dans le sang, faisant plusieurs centaines de morts à Pékin, suivi d'une répression silencieuse de plus de deux ans dans tout le pays.
20 ans après, le «Printemps de 1989» est un sujet totalement tabou. Les médias chinois n'ont même pas abordé le sujet. Et la nouvelle génération ignore quasiment tout de cet épisode. Et les médias occidentaux ne sont pas les premiers à en parler pour autant.
mike
Cela fait indirectement la premiere page du Standard de Hong Kong qui indique que l’eveque Tong de HKG ne participera pas a la vigile organisee tous les ans pour les victimes de la place Tian An Men mais continuera de se battre pour la reconnaissance des victimes
http://www.thestandard.com.hk/news_detail.asp?pp_cat=30&art_id=80967&sid=23495657&con_type=1
jeffmoveone
Bravo à cet Eveque!Ou sont nos chers elites intellos qui braillent à la moindre occasion pour défendre l’homme selon l’évangile de 1789?