Extraits d’un entretien donné par le cardinal Müller, préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi :
Depuis quelques décennies, l’exigence selon laquelle l’ordre mondial existant doit être remplacé par un ordre qui ne connaît plus le recours à Dieu, mais seulement celui au progrès inconditionnel, hante à nouveau le discours politique. La revendication de cet ordre mondial, appelé “Nouvel ordre mondial”, se fait presque en marge du discours politique, public. Que devons-nous comprendre par “Nouvel ordre mondial” ?
Aussi bien selon la confession de foi juive que chrétienne, c’est Dieu lui-même qui, dans sa souveraine bonté, a créé le monde à partir du néant et l’a ordonné dans sa parole (logos, raison) et son esprit (force, sagesse) éternels. La raison humaine est finie et en principe – en raison du péché originel – susceptible d’être perturbée par des pulsions égoïstes, comme le désir désordonné de pouvoir, d’argent, de jouissance de soi/plaisir. L’homme est donc intellectuellement et moralement faillible.
Ce n’est qu’en nous laissant interpeller par la parole de Dieu et éclairer, guider et fortifier par son Saint-Esprit que nous pouvons reconnaître la vérité et choisir librement le bien comme objectif de nos actions. L’expérience historique nous apprend que toute tentative de donner un ordre au monde par le biais de l’intelligence et du pouvoir humains s’est invariablement soldée par des catastrophes. Il n’est pas nécessaire de remonter très loin dans le temps. Le colonialisme et l’impérialisme du XIXe siècle, les systèmes de domination totalitaires du national-socialisme, de la pensée japonaise de la grande puissance et du communisme léniniste-stalinien, ainsi que toutes les dictatures des petits États d’Amérique du Sud, d’Asie et d’Afrique, prouvent que la prise du pouvoir mondial, c’est-à-dire l’établissement d’un Nouvel Ordre Mondial, est le fruit d’une pensée diabolique et destructrice et non d’une pensée théologique.
Le programme d’un nouvel ordre mondial présupposant une économisation totale de l’homme, dans lequel les élites financières et politiques autoproclamées restent le sujet pensant et dirigeant, a pour prix la dépersonnalisation des masses. L’être humain n’est que le produit biologique brut qui est transformé en ordinateur dans un réseau total d’informations. Il n’y a alors plus de personne, plus d’immortalité de l’âme, plus d’être vivant avec un cœur et une raison, un esprit et un libre arbitre. Il restera une construction sans patrie ni espoir.
Cela implique la réduction de 99 pour cent de la population mondiale à une biomasse sur puce, à du matériel humain ou à un groupe de consommateurs, à des bots. L’être humain n’a de “valeur” (“valeur” est ici entendu au sens économique et non moral) que dans la mesure où il contribue au maintien de ce système de domination et d’exploitation et y fonctionne. La domination totalitaire est réalisée dans une bureaucratie absolue lorsque l’homme en tant qu’homme serait aboli. “Agir s’avérerait superflu dans la vie commune des hommes, lorsque tous les hommes seraient devenus un seul homme, tous les individus des exemplaires de l’espèce, toutes les actions des termes d’accélération dans l’appareil de mouvement légal de l’histoire ou de la nature, et tous les actes des exécutions de sentences de mort, que l’histoire et la nature ont de toute façon prononcées”, écrivait Hannah Arendt en 1951 (Hannah Arendt, Elemente und Ursprünge totaler Herrschaft (Munich 2021) 959), tandis que le fondateur et exploitant du Forum économique mondial de Davos a récemment signalé ainsi au monde ses utopies transhumanistes : “Les dispositifs externes actuels […] seront presque certainement implantables dans nos corps et nos cerveaux. […] Ces technologies peuvent pénétrer dans l’espace jusqu’ici privé de notre esprit, en lisant nos pensées et en influençant notre comportement”. (Klaus Schwab/Nicholas Davis, Shaping the Future of the Forth Industrial Revolution (New York 2018) 39 ; 28 ; le même, Die Vierte Industrielle Revolution (Munich 2016)).
Le totalitarisme est toujours la haine de la vie, la préférence pour ce qui est mécaniquement réductible plutôt que pour ce qui est vivant et sacré. C’est le groupe de contrôle qui décide qui peut vivre ou qui doit mourir. Dans la guerre d’agression contre l’Ukraine, Poutine fait transporter ses troupes par des crématoriums mobiles afin de ne pas mettre en danger son pouvoir sur le plan de la politique intérieure par les images de cercueils rentrant chez eux.
Aux Etats-Unis, Biden annonce des bus mobiles pour l’avortement, y compris l’incinération des cadavres d’enfants, afin de contourner le jugement de la Cour suprême. Il s’agit de la démonstration d’un pouvoir moralement délié et du droit de tuer des enfants jusqu’à peu de temps avant leur naissance. C’est d’autant plus grave pour le témoignage de la vérité naturelle et révélée de Dieu que tous deux – Poutine et Biden – se présentent comme chrétiens. Mais devant le jugement de Dieu, “les malfaiteurs n’hériteront pas du royaume de Dieu”. (cf. 1 Corinthiens 6, 10).
En Russie, on punit celui qui appelle l’invasion brutale de l’Ukraine une guerre plutôt qu’une “opération militaire spéciale”. En Occident, on traîne en justice celui qui appelle l’infanticide dans le ventre de la mère un meurtre ou qui manifeste contre lui devant les cliniques d’homicide. En Chine, le trafic d’organes se fait au mépris cruel de l’autodétermination des personnes auxquelles les organes sont dérobés. Avec la détresse des femmes dans les pays pauvres, des agences “occidentales” dans les pays riches font le sale boulot de la maternité de substitution. Ce ne sont pas des cauchemars qui se dissolvent dans la réalité au réveil, mais la réalité qui est devenue un cauchemar.
[…]
Le mondialisme résulte des possibilités offertes par les communications modernes, les moyens de transport qui réduisent les distances, la technologie qui rend possible une immense augmentation de la production de biens de consommation et donc une élévation du niveau de vie pour des milliards de personnes. Mais de tout temps, la concentration du pouvoir politique, des finances et des moyens de communication dans la tête et les mains d’un petit nombre – qu’il s’agisse d’un parti, d’un groupe financier ou d’un nabab des médias – a été un malheur pour le reste de l’humanité. Les centres mondiaux de pouvoir et de finance qui se présentent comme un gouvernement mondial mondialisent également leur part d’ombre. Ils ne fonctionnent que dialectiquement avec leur contraire. Les surhommes ont besoin de leurs sous-hommes, les super-riches de leur clientèle dépendante qu’ils alimentent à bas niveau. Les souverains absolus ont besoin de leurs sujets consentants et craignent les citoyens libres et conscients d’eux-mêmes comme le diable l’eau bénite. Au Haut Conseil du pouvoir terrestre absolu, Pierre et le pape, son successeur, opposent en tout temps : “Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes”. (Actes 5, 29).
L'”Occident” sécularisé et officiellement antichrétien admet tout au plus le christianisme comme religion civile. Mais les célébrités qui ont résolument renoncé à l’Eglise utilisent volontiers une église de grande valeur historique et artistique comme décor de leur mariage, bien qu’elles ne veuillent pas considérer le mariage comme une institution divine et une promesse de sa grâce.
En Chine, le parti d’État athée persécute les chrétiens et utilise leurs rassemblements comme une occasion d’endoctrinement contre la foi en Christ, le véritable sauveur du monde. Qui compte encore sur des ruses diplomatiques et des compromis politiques avec le diable, le “maître de ce monde” (Jn 12, 31 2 Co 4, 4), pour pouvoir obtenir quelque chose de bon pour le christianisme ?
La différence essentielle est que le Christ a donné sa vie pour que nous vivions, alors que les dirigeants de ce monde, consomment la vie de leurs sujets pour qu’ils vivent quelques instants de plus et avec plus d’opulence, pour finir dans l’enfer qu’ils ont préparé pour les autres sur terre, “où leur ver (de conscience) ne meurt pas et où le feu (de l’amour non allumé) ne s’éteint pas”. (Mc 9,48) Par cette métaphore, Jésus-Christ veut dire que la conscience ronge ces personnes comme un ver. Les fauteurs de guerre en Ukraine, à cause desquels des dizaines de milliers de personnes meurent, n’ont pas de conscience, mais cela ne peut pas leur servir d’excuse devant le jugement de Dieu. […]
Le Nouvel Ordre Mondial fondé sur le pouvoir du marché est-il démocratiquement légitimé ?
C’est le problème que les super-milliardaires, par le biais de leurs fondations “caritatives” et de leur influence dans les organisations internationales, rendent dépendants d’eux les gouvernements nationaux qui – au moins dans un tiers des États – sont démocratiquement élus. Ils sont reçus comme de grands hommes d’État ou des célébrités et des VIP et sont flattés par les dirigeants locaux dans le vain espoir d’obtenir un peu de leur éclat et de leurs paillettes. Un entrepreneur qui réussit sur le plan économique, même s’il s’est enrichi en toute légalité et sans être contesté sur le plan moral, n’est pas pour autant un philosophe, et encore moins le Messie. Et si c’était le cas ? Les philosophes-rois de Platon n’étaient pas non plus les sauveurs du monde. Seul le Fils de Dieu, qui a pris notre humanité, pouvait changer le monde en bien une fois pour toutes, parce qu’il a vaincu le péché, la mort et le diable et nous a apporté la connaissance et le salut de Dieu. Mais chacun peut, s’il a réussi dans sa profession et son entreprise, contribuer à une amélioration relative de notre existence mondaine.
En tant que chrétiens, nous avons la responsabilité de contribuer à la construction d’un monde respectueux de l’homme grâce à nos compétences et à notre expérience dans les différents secteurs de l’artisanat et de la culture, sans pour autant nous poser en sauveurs et en rédempteurs.
Il faut garder à l’esprit que dans une démocratie, chaque citoyen adulte dispose d’une voix pour élire librement les députés et les gouvernants. Le vote libre est tout autre chose que la consultation des humeurs qui changent tous les jours. L’un vient de la responsabilité du citoyen pour le bien commun, l’humeur ne fait que refléter un sentiment instantané.
Depuis quelques années, on soupçonne que non seulement la liberté du discours scientifique, mais aussi la liberté d’expression dans son ensemble, sont réduites par le fait que l’on est immédiatement accusé de promouvoir une théorie du complot si l’on argumente en dehors du courant dominant. Peut-on accepter que la liberté d’expression soit réduite à ce point ?
Staline et Hitler craignaient continuellement les conspirations, que ce soit par calcul, pour intimider et éliminer l’opposition, ou par leur paranoïa, qui était le terreau de leur tyrannie. On considérait au 18e siècle dans les cours bourboniennes les jésuites, au 19e siècle dans les milieux libéraux-anticléricaux le Vatican et au 20e siècle les juifs – selon les “Protocoles des Sages de Sion” falsifiés – comme les porteurs d’un complot mondial. Ou bien on considérait l’Église et les capitalistes comme les ennemis du progrès vers le paradis des travailleurs, que seule la révolution communiste mondiale pourrait arrêter. Dans ma jeunesse, on parlait de théories du complot chez des contemporains excentriques qui voyaient des OVNI partout ou qui bricolaient des explications du monde invérifiables à partir des événements de l’époque.
Aujourd’hui, le mot “conspirationniste” est un terme de combat idéologique utilisé par des antifascistes mentalement sous-dotés, qui mènent leur “combat contre la droite” avec des méthodes nazies, c’est-à-dire en intimidant les médias, en menaçant de recourir à la violence, comme par ex. contre les juges de la Cour suprême qui ont nié le droit humain à l’avortement, ou contre une enseignante de l’université Humboldt – autrefois l’incarnation du standard scientifique allemand – qui voulait expliquer le fait biologiquement évident de la bisexualité de la nature humaine, sans laquelle il n’y aurait pas d’être humain individuel, ni même ceux qui s’insurgent contre cela.
Critiquer le Nouvel Ordre Mondial est globalement qualifié de conspiration, afin d’étouffer la discussion dans l’œuf. Pouvez-vous expliquer les raisons de cette interdiction de discussion ?
L’idéologue ne connaît que l’ami, qui se soumet à lui comme un crétin avec des hourras, ou l’ennemi, qu’il s’agit d’anéantir – de préférence physiquement, si le système le permet, ou de manière un peu plus civilisée par la mort sociale comme le shitstorm, l’ostracisme public, le licenciement ou en le faisant disparaître dans la spirale du silence.
Lorsqu’une personne persécutée physiquement et psycho-terroristement se suicide dans sa détresse, ses bourreaux se voient encore justifiés de manière perverse dans l’élimination des nuisibles, comme c’était précisément la manière de parler dans l’Allemagne nazie et la Russie soviétique. L’impiété et la misanthropie vont de pair. […]
Le discours philosophique/politique sur le Nouvel Ordre Mondial est-il un discours nécessaire pour montrer où le pouvoir économique indomptable de certaines personnes peut mener les sociétés et les États ?
La domination moralement débridée des idéologues, des politiciens et des économistes sur les hommes dans un seul monde doit nécessairement conduire à l’absence de liberté, à l’oppression et à l’extermination des opposants indésirables ou des personnes inutiles pour le système.
La culture de la mort souffle sur le monde entier avec le délire idéologique du droit à l’avortement, du droit à l’automutilation (dans le changement de sexe irréversible), de l’euthanasie, de la prétendue mort gracieuse pour les personnes dépassées par la vie, les malades incurables et les personnes âgées qui végètent soi-disant inutilement et dont le meurtre serait un acte de compassion.
[…]
Vous avez affirmé dans le discours que des personnes très riches comme Bill Gates ou l’investisseur George Soros veulent imposer le nouvel ordre mondial. Quelles sont précisément les intentions de ces deux personnes et de quelles possibilités disposent-elles pour imposer leurs idées ?
Ces deux personnes représentent, de leur propre aveu, le Nouvel Ordre Mondial qu’ils veulent instaurer à leur image et à leur ressemblance. Nul autre que Dieu ne peut juger de leurs motivations personnelles. Mais leur programme et leurs actions sont accessibles à tous, de sorte que nous pouvons également les juger en fonction de leurs effets positifs ou négatifs. Le contenu intellectuel de leurs contributions est plutôt modeste, si l’on se réfère à l’histoire intellectuelle et culturelle de l’humanité, et il est facilement atteint par n’importe quel étudiant normal des premiers semestres, quelle que soit la matière.
En réaction à ma remarque critique, certains porte-parole en Allemagne se sont bruyamment et spirituellement abaissés à trouver des schémas antisémites dans la relativisation des propos de M. Soro, simplement parce qu’il est né juif. Au regard de l'”antisémitisme” politique et raciste des XIXe et XXe siècles, teinté d’antichristianisme et défendu par Heinrich Treitschke, Bernhard Förster, le mari de la sœur de Nietzsche, Richard Wagner, Houston Chamberlain, Alfred Rosenberg et Adolf Hitler, la seule chose que l’on puisse dire en tant que chrétien, c’est que Jésus est également né juif, et que c’est en lui que nous, chrétiens de quelque nation que ce soit, mettons tout notre espoir dans notre vie et nos aspirations. En Allemagne, le paysage intellectuel n’est pas seulement contaminé idéologiquement, mais il gémit également sous l’incompétence intellectuelle et morale de ses hurleurs totalitaires les plus bruyants. […]
Giacomo
Un grand partisan oublié du Great Reset: Le nouveau roi d’Angleterre Charles III.
L’ex-Prince de Galles a en effet exposé ses vues lors d’un grand meeting du Word Economic Forum en 2020: https://www.youtube.com/watch?v=B3QwmnvYyGk
https://www.lifesitenews.com/opinion/king-charles-co-hosted-original-great-reset-meeting-with-klaus-schwab-we-have-no-alternative/?utm_source=top_news&utm_campaign=usa
“We have no aternative”
Ce qui en toute logique fait de lui un enthousiaste de la disparition de la monarchie britannique qui n’aurait plus aucune utilité dans le cadre du New World Order et du Gouvernement Mondial.
Adieu palais, chateaux, villégiatures aux sports d’hiver, yachts, écuries de course, golf, déplacements aux antipodes, collections d’oeuvres d’art, cérémonies protocolaires, maitresses, etc…
Pitch
Le pauvre cardinal Müller est tombé dans le panneau (comprendre : la fake news) des crématoriums mobiles russes.
Même nos médias de grand chemin ont dénoncé cette affabulation, c’est dire la crédibilité de l’info… :
https://www.liberation.fr/checknews/guerre-en-ukraine-des-crematoriums-mobiles-sont-ils-deployes-par-larmee-russe-pour-bruler-les-corps-des-soldats-20220224_5V2QYNG5GRDPPN5JSMNFKG55DI/
https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-ou-fake-la-russie-se-sert-elle-de-crematoriums-mobiles-en-ukraine_5091892.html
https://www.tf1info.fr/international/guerre-marioupol-attention-a-ces-images-qui-montrent-des-crematoriums-russes-utilises-en-ukraine-2215938.html
Giacomo
Les “fact checkers” autoproclamés des média mainstream que vous citez pour contester les propos du Cardinal Müller devraient eux-mêmes être “fact checkés” par des organismes agréés au dessus de tout soupçon s’ils veulent qu’on leur accorde quelque crédit.
Pitch
Bien entendu, mais comme d’ordinaire, tous les gros médias tapent à bras raccourcis sur les Russes, si ces mêmes médias considèrent que le coup des crématoriums mobiles est une fake news, il y a de grandes chances que ça le soit effectivement.
zongadar
Des éléments concordants mais, pour d’autres, je préfère les réflexions de Mgr Vigano qui me paraissent plus abouties. Dans les concordants, ben oui, quand on écoute Harari (l’humain est hackable), Bill Gates (avec son équation CO²=P.S.E.C), Schwab, Attali, van la hyène avec les politiques pro-mort, les déclarations pro-guerre, les médias subventionnés, les conflits d’intérêt, les injections aux nanoparticules et graphène, les pass en série, le contrôle social….Pour les autres aspects abordés, c’est silence voire confusion alors qu’il y a une réaction par l’Alliance, disons, ‘hommes de bonne volonté’ …et patriotes qui veulent, non pas le monde unipolaire du Grand Reset mais un monde multipolaire dans lequel chaque nation a sa personnalité et sa dignité (en tête, Trump et Poutine, dont il faut au moins écouter un peu les discours, Bolsonaro…).
Giacomo
“Qui compte encore sur des ruses diplomatiques et des compromis politiques avec le diable, le “maître de ce monde” (Jn 12, 31 2 Co 4, 4), pour pouvoir obtenir quelque chose de bon pour le christianisme ?”
Tout le monde aura compris, sauf les intellectuellement faibles, QUI est visé par cette phrase assassine. Elle est malheureusement et tristement véridique. Le Cardinal Zen actuellement entre les mains de la justice chinoise et tenu par un devoir de réserve vis à vis du Vatican pourrait écrire des volumes à ce sujet.