Partager cet article

Culture de mort : Euthanasie

Le remboursement d’un médicament lui étant refusé, il demande l’euthanasie

Le remboursement d’un médicament lui étant refusé, il demande l’euthanasie

Lu dans Présent :

Il s’agit d’un témoignage publié le 11 juillet dernier sur le site de RTL Belgique sous le titre : « Christophe, père de 4 enfants, a besoin d’un médicament très cher pour survivre : le remboursement lui étant refusé, il demande l’euthanasie. ». Atteint d’une maladie sanguine dégénérative rare qui détruit les globules rouges, l’hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN), diagnostiquée à l’âge de 17 ans, ce père de famille à bout de souffle pourrait voir sa qualité et sa durée de vie prolongées d’au moins dix ans avec un traitement à base d’anticorps monoclonaux. Sans ce traitement, Christophe pourrait mourir dans un an ou deux. Le problème, c’est qu’un tel traitement est très cher (environ 50 000 € pour six mois de traitement, selon l’article de RTL), et la mutuelle a rejeté sa demande de remboursement.

« Depuis son entrée au remboursement, pour chacune des deux grandes indications (hémoglobinurie paroxystique nocturne, syndrome hémolytique et urémique atypique), une soixante de patients ont bénéficié du remboursement », précise Sandrine Bingen, de la cellule de la communication de l’INAMI (la Sécurité sociale belge). « A titre d’exemple, en 2018, 29 patients ont bénéficié du remboursement. » Pas de chance pour Christophe, donc, mais, « heureusement », le système belge lui propose une situation de secours pour abréger ses souffrances liées à son affaiblissement général de plus en plus dur à supporter : l’euthanasie. Ce papa dont les enfants ont respectivement 10 ans, 7 ans, 6 ans et 4 ans a entamé les démarches et devrait sans doute pouvoir obtenir gain de cause, une euthanasie étant nettement moins chère pour la Sécurité sociale que le traitement qui lui permettrait de continuer à élever ses enfants.

Partager cet article

7 commentaires

  1. Politique de Gribouille. Curieuse mode…

  2. Je me permets quand même ce commentaire : j’estime irresponsable le fait d’être atteint, très jeune, d’une maladie gravissime, et de procréer à plusieurs reprises. On doit être capable d ‘assurer à ses enfants un minimum de sécurité affective. Dans quelle ambiance angoissante les fait-on vivre, et avec quel avenir ?
    Il faut espérer qu’un mécène puisse régler les frais du traitement dans la durée.
    Un être humain a plus de valeur qu ‘un monument même historique et magnifique.

  3. Tout est dit. Ce n’est qu’une question d’argent.

  4. Pour gagner le ciel ? Il ne le sait pas encore ? … et les prêtres ils font rien là bas ? Ahhhhrrrggghh

  5. Il pourra ainsi gagner du temps sur la maladie, et peut-être un autre traitement plus simple sera -t-il mis au point, avec la guérison possible.

  6. Cher Monsieur, si je comprend bien ce que vous racontez, nous sommes en effet tous atteints d’une maladie gravissime, qui se nomme “La Vie”; A tout moment nous pouvons en mourir, demain, tout à l’heure, hier, dans un an, dans 10 ans, personne ne sait…
    Alors? Que faire?

    • C’est exactement cela.
      Et peu imaginent à quel point nos médecins sont ignorants et guère plus pertinents que ceux de Molière…
      Sans parler de leurs médicaments qui vous mènent plus surement vers la tombe qu’ils ne vous en éloignent…

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services