Dans Présent, Louis Lorphelin s'étonne :
"Les rendez-vous de Béziers avaient pour objectif de définir des marqueurs, de délimiter une frontière. Celle-ci est censée permettre désormais de définir qui est de droite ou non. Etre à droite ne suffit plus. Or, parmi les 51 propositions soumises au vote des participants lors de la journée de clôture, pas un mot sur le respect de la vie.
Abrogation de la loi Taubira (aux effets non rétroactifs, déploreront certains), d’accord. Interdiction de la GPA (quid de la PMA ?), d’accord.
En revanche, ni avortement, ni euthanasie n’ont été abordés. C’est bien la peine de chercher des noises au Front national sur ces questions si elles ne sont plus dans leur programme. Selon Robert Ménard, si ces sujets n’ont pas été évoqués, c’est qu’ils n’ont pas fait consensus. Mais consensus auprès de qui ? Le public plébiscitait tout ce qui était soumis à son vote. La réponse est à chercher parmi les organisateurs, et en particulier du côté de Valeurs actuelles. En effet il semblerait qu’Yves de Kerdrel, rédacteur en chef de l’hebdomadaire, soit venu en service commandé. L’objectif : prouver qu’Oz ta droite est compatible avec Les Républicains, si ceux-ci reprennent à leur compte les mesures. Il fallait donc mettre le moins possible les amis politiques pour qui roule Kerdrel en porte-à-faux vis-à-vis de ces fameux marqueurs. Les dés étaient donc en partie pipés."