La GPA c'est comme les traités constitutionnels : tant que vous ne les avez pas acceptés, on vous les ressert.
Un nouveau rapport assorti d’une résolution seront soumis au vote en commission des questions sociales. Malgré l’évident conflit d’intérêt qui concerne le rapporteur du projet de rapport et de résolution, la Belge Petra De Sutter, la Commission des questions sociales du Conseil de l’Europe ne l’a pas démis de cette responsabilité.
Pourtant un premier rapport qu’elle avait présenté, a été rejeté le 15 mars dernier grâce à notre mobilisation.
La rapporteur récidive en proposant un rapport « révisé » qui constitue à nouveau une très dangereuse avancée vers la reconnaissance de la GPA au niveau européen. Les conditions particulièrement inhabituelles dans lesquelles ce rapport resurgit doivent être dénoncées : procédure à huit clos, manque de transparence des travaux parlementaires, projet de texte maintenu secret.
Si ce texte était voté, il serait le premier document international reconnaissant la validité du principe même de la GPA. Et de facto beaucoup plus difficile la lutte contre cette pratique aux niveaux français et international.
No Maternity Traffic appelle à manifester mercredi 21 septembre à Paris, de 8h15 à 9h15 devant le Conseil de l’Europe, 55 avenue Kléber 75016 Paris
Un premier pas a été franchi avec la validation par le Conseil de l’Europe de la pétition de No Maternity Traffic qui a rassemblé plus de 100 000 signataires pour demander l’interdiction de la GPA au niveau mondial. Il faut donc montrer notre détermination jusqu’au bout.