Paul Beaumartin, investisseur français depuis de longues années au Brésil, est interrogé sur le site de l’IREF. Extrait :
Vous êtes un entrepreneur français qui investit depuis des années au Brésil. Avez-vous remarqué des signes précurseurs au vote en faveur de Bolsonaro ? Qui sont ceux qui votent pour lui ?
Comme souvent, les sondages ne prennent en considération que des enquêtes sur le vif mais, depuis plusieurs années maintenant, un phénomène est venu bouleverser la donne : les réseaux sociaux. Dans ce domaine c’est BOLSONARO qui a le plus de suiveurs. Le nombre de ceux-ci s’élève à plus de 8 millions alors que le « très populaire » LULA depuis sa prison n’a atteint que 4 300 000.
Le gros bataillon des électeurs de ce candidat dit populiste est composé de tous ces braves gens qui travaillent et vivent dans des conditions précaires et qui ont été trompés par le Parti des Travailleurs (que j’ai dénommé le Parti des Tripatouilleurs ) en raison des scandales qui l’ont éclaboussé, en particulier l’affaire PETROBRAS et les commissions occultes au Parlement. Le fils du dictateur équato-guinéen, Théodore OBIANG, a été récemment interpellé à l’aéroport de Brasília avec une fortune en billets de banque, destinés à financer le PT.
Le peuple, la classe moyenne, passe des heures dans des transports en commun chaotiques pour aller gagner l’équivalent de 50 euros par mois alors qu’il assiste à la gabegie de la classe politique. De plus, il est la victime innocente des règlements de comptes entre les bandes criminelles qui gangrènent le quotidien. Environ 60 000 personnes sont tuées tous les ans au Brésil. Et le coupable n’est retrouvé que dans un cas sur dix !
Dans ces conditions, comment ne pas être sensible aux arguments de celui qui veut remettre de l’ordre dans la maison ? […]
philippe paternot
habitant la guyane (envahie par les brésiliens) je peux dire que l’insécurité et la corruption étaient les deux raisons majeures du vote pour Bolsonaro!
les fadaises du genre extrême droite, violent, nostalgique du passé, et même xénophobe (dans un pays où aucun “migrant” ne veut s’installer n’ont pas été repris par le “téléphone arabe”