La 7e partie de la conférence du cardinal Burke sur L'Orthodoxie catholique : l'antidote contre la culture de mort, traduite par Jeanne Smits, aborde le problème des catholiques qui démissionnent de leur conviction dans la vie politique. Extrait (mais tout est à lire) :
"Lorsque ceux qui s’affirment chrétiens, favorisent et promeuvent dans le même temps des politiques et des lois qui permettent la destruction de la vie humaine innocente et sans défense, et qui violent l’intégrité du mariage et de la famille, alors les citoyens sont en général embrouillés et induits en erreur quant aux principes de base de la loi morale. En notre temps, on hésite fortement à parler de scandale comme si, d’une façon ou d’une autre, ce phénomène ne touchait que des personnes à l’esprit étroit ou mal éclairé, et par conséquent, et leur servait d’outil pour condamner autrui de manière inconsidérée et injuste. […] Ignorer le fait que les catholiques dans la vie publique qui, par exemple, violent avec persistance la loi morale concernant l’inviolabilité de la vie humaine innocente ou l’intégrité de l’union maritale, conduit de nombreuses personnes vers la confusion ou même l’erreur par rapport aux enseignements les plus fondamentaux de la loi morale, contribue en soi à la confusion et à l’erreur, aboutissant au plus grave des dommages causés à nos frères et sœurs, et par conséquent à la nation tout entière. La discipline constante de l’Eglise, pour cette raison – parmi d’autres raisons – a toujours interdit de donner la Sainte Communion et d’accorder des funérailles religieuses à ceux qui persistent, après avoir été admonestés, dans la violation grave de la loi morale (Code de droit canonique, c. 915, et 1184, § 1, 31)."