Durant le carême, Famille chrétienne publie des témoignages. Le premier est sur l'avortement. Extraits :
"En classe de quatrième lors du cours de l’éducation sexuelle, j’ai entendu le message qu’entendent tous les jeunes de nos jours, c’est-à-dire : “Si vous vous sentez prêtes et amoureuses, alors allez-y et foncez. N’ayez pas peur de faire l’amour, cela n’a rien de mal”. J’ai donc suivi le mouvement du “petit copain – je vais me marier avec – il est trop cool”, parce que je ne voulais pas être différente de mes amies. C’est ainsi qu’à 15 ans, j’ai eu mon premier copain avec qui j’ai évidement “fait l’amour” (si l’on peut nommer cela ainsi). Bien entendu, je ne me suis pas mariée avec lui et, pour me consoler, j’ai pris le prochain qui me tombait sous la main. J’ai traversé des moments très difficiles : tentative de suicide, dépression…
C’est là que le Seigneur m’a tendu pour la première fois la main sans que je le sache. Au bout d’un an de relation avec ce jeune homme, je me suis retrouvée enceinte. J’ai eu le choix de garder l’enfant ou bien d’avorter. Je n’ai pas eu beaucoup de soutien pour garder l’enfant, si ce n’est ma mère qui m’a assurée qu’elle serait toujours là pour moi. Le médecin scolaire, lui, m’a convoquée pour me dire : “Ici c’est trop tard, mais part à l’étranger”. J’ai mis un certain temps à comprendre qu’il me parlait d’avorter. J’étais alors au début du quatrième mois de grossesse !
Après la naissance de ma fille, j’ai voulu la faire baptiser dans un temple par “tradition familiale”. Je ne souhaitais pas la faire baptiser dans une église catholique, ayant des préjugés contre les catholiques. J’habitais la campagne, le premier temple était à trente kilomètres. Au dernier moment, ne voulant pas faire tous ces kilomètres, j’ai décidé de faire baptiser ma fille dans l’église catholique de mon village. J’ai assisté à la préparation au baptême avec la messe obligatoire, où j’ai cru mourir d’ennui. J’avais surtout l’impression d’être dans un endroit bizarre, où des personnes se mettent à genoux devant un vulgaire bout de pain !
Le jour du baptême de ma fille, je n’ai pas assisté au début de la messe et j’ai préféré attendre sous la pluie. Je ne saurais expliquer ce qui s’est passé ensuite, mais le Seigneur a ouvert mon cœur, mes yeux, mes oreilles et mon esprit ! J’ai fini par rentrer dans l’église et, après l’Évangile, le prêtre a prononcé une homélie qui ne pouvait qu’être inspirée par quelqu’un qui n’est pas de ce monde ! Malgré une autre famille présente pour faire baptiser son enfant, le prêtre, à plusieurs reprises, me regardait avec insistance en faisant allusion à des choses très douloureuses de mon passé que personne ne connaissait ! Lors du baptême même de mon enfant je me suis sentie renaître tandis qu’elle était plongée dans l’eau. Incroyables, cette paix, ce bonheur, cette joie qui sont alors venus en moi ! À partir de ce jour-là, j’ai pris la décision d’aller à la messe tous les dimanches"
Claude
Quel beau témoignage de cette jeune fille!!! Le Seigneur fait pour chacun de nous, des merveilles!!! Grace au ciel, cette jeune fille n’a pas écouté les “bons conseils” prodigues et a garde son enfant…et a retrouve la Foi!!! Merci Seigneur.
Guizmoet
“Le Seigneur fit pour moi des merveilles, Saint est Son Nom !”
Merci pour ce si beau témoignage.
SALMONT-STRUYVEN
Merveilleux témoignage de cette jeune maman. En effet, le Seigneur vient nous “saisir” par grâce souvent au moment où l’on s’y attend le moins. Gloire à Dieu à qui je demande d’aider et de protéger toujours cette jeune maman et son enfant.