Mardi, les sénateurs ont adopté à l’unanimité (335 voix – Stéphane Ravier n’a pas voté) une proposition de loi visant à améliorer la prise en charge des patients atteints de sclérose latérale amyotrophique (SLA), aussi appelée maladie de Charcot.
Son objectif est notamment d’« accélérer le traitement des demandes de prestation de compensation du handicap (PCH) » et de « remédier aux longs délais d’attente ». Pour ce faire il introduit une « procédure dérogatoire » pour les pathologies d’évolution rapide et sévère, comme la maladie de Charcot.
Le texte était porté par le sénateur de la Drôme, Gilbert Bouchet, souffrant lui-même de cette pathologie. C’est en fauteuil roulant et muni de son appareil respiratoire qu’il a plaidé pour une meilleure prise en charge des patients. « J’ai dû m’acheter moi-même le fauteuil électrique qui convenait à mon handicap », a-t-il témoigné.
Atteint de la maladie de Charcot, le sénateur de la Drôme (LR) Gilbert Bouchet a tenu à défendre en personne, devant le Sénat, sa proposition de loi pour une meilleure prise en charge des maladies neurodégénératives. pic.twitter.com/JvJO7DgLiI
— Le Figaro (@Le_Figaro) October 16, 2024
En France, cette maladie touche entre 6000 et 7000 personnes.
Le texte a désormais été transmis à l’Assemblée nationale.
Addendum : Stéphane Ravier était retenu à Marseille mardi dernier et, étant non-inscrit, personne n’a pu prendre sa délégation de vote.
France Fougère
Pourquoi tant de cas ?