Aujourd'hui, à 3 jours de la fête de Notre-Dame de Lourdes, le Pape a déclaré :
"Aujourd’hui l'Evangile […] nous présente Jésus qui, après avoir prêché le samedi dans la synagogue de Capharnaüm, guérit beaucoup de malades, en commençant par la belle mère de Siméon. […] L'expérience de la guérison des malades a occupé une bonne partie de la mission publique du Christ et il nous invite encore une fois à réfléchir sur le sens et sur la valeur de la maladie en toute situation où l'être humain peut se trouver. Cette opportunité nous est offerte aussi par la Journée Mondiale du Malade, que nous célébrerons mercredi prochain, 11 février, mémoire liturgique de la Bienheureuse Vierge Marie de Lourdes. Malgré que la maladie fasse partie de l'expérience humaine, nous n'arrivons pas à nous habituer, non seulement parce que parfois elle devient vraiment lourde et grave, mais essentiellement parce que nous sommes faits pour la vie, pour la vie complète.
Justement notre « instinct intérieur » nous fait penser à Dieu comme plénitude de vie, bien plus, comme Vie éternelle et parfaite. Lorsque nous sommes éprouvés par le mal et que nos prières semblent être vaines, se lève alors en nous le doute et angoissés, nous nous demandons : quelle est la volonté de Dieu ? […] Jésus ne laisse pas de doute : Dieu – duquel Lui-même nous a révélé le visage – est le Dieu de la vie, qui nous libère de tout mal. Les signes de sa puissance d'Amour sont les guérisons qu'il réalise : il montre ainsi que le Royaume de Dieu est proche en rendant des hommes et des femmes à leur pleine intégrité d'esprit et de corps.
Je dis que ces guérisons sont des signes : ils nous guident vers le message du Christ, ils nous guident vers Dieu et ils nous font comprendre que la véritable et plus profonde maladie de l'homme est l'absence de Dieu, de la source de vérité et d'Amour. Et seulement la réconciliation avec Dieu peut nous offrir la véritable guérison, la véritable vie, parce qu'une vie sans amour et sans vérité ne serait pas une vie."
MJ
kelkin
Si le pape avait dit l’Angelus en français, il n’aurait pas dit “Malgré que”. Il sait parler français, lui…
Ce commentaire n’apporte rien au débat, je sais. C’est juste un mouvement d’humeur :-)