Communiqué de Karim Ouchikh, président du SIEL :
"Lors de son congrès annuel qui s'est tenu le samedi 25 février à Paris, le SIEL a réalisé un tour d'horizon de la situation politique française : le SIEL s'alarme plus que jamais de la dépossession identitaire qu'éprouve notre pays, du décrochage économique qui la frappe et du déclassement international qui l'accable. Pour enrayer la sortie programmée de l'Histoire qui guette la France, le SIEL entend non seulement participer activement au débat public actuel mais aussi aussi répondre présent lors des échéances électorales de 2017 qui s'annoncent décisives pour l'avenir du pays.
Située à équidistance entre les Républicains et le Front National, le SIEL entend aussi demeurer cette force politique centrale qui sera appelée, au lendemain des élections législatives, à contribuer à la recomposition à droite du paysage politique français autour des valeurs authentiques qui sont les siennes : rétablissement de la souveraineté intangible de la France, préservation de notre identité millénaire et défense de nos libertés fondamentales.
Dans cette perspective, le SIEL a adopté deux résolutions politiques qui engagent pleinement ses adhérents, ses cadres et sa direction nationale vis-à-vis de l'opinion publique française.
Résolution 1. Sur le soutien du SIEL à l'un des candidats en lice à l'élection présidentielle.
Les militants du SIEL avaient à choisir entres les candidatures de rassemblement de Marine Le Pen, de François Fillon, d'Henri Guaino, de Nicolas Dupont-Aignan, de Renaud Camus et du général Tauzin, ces deux derniers nous ayant fait l'honneur de prendre tour à tour la parole pour présenter leurs ambitions pour la France.
Les débats ont été intenses et les militants se sont entièrement reconnus dans l'appel historique à la résistance contre les ravages du Grand remplacement lancé par un Renaud Camus dont le combat courageux rejoint si bien la ligne politique du SIEL ; ils ont également apprécié la hauteur de vue, le sens de l'État et le volontarisme politique affichés par un général Tauzin dont le propos rejoint à bien des égard les accents gaulliens du discours de Nicolas Dupont-Aignan.
S'agissant de Marine Le Pen, les adhérents du SIEL ont d'abord déploré son refus incompréhensible de réaliser l'alliance effective de tous les patriotes dans le cadre d'un rassemblement authentique qui n'exclurait pas ceux qui ont le cœur chevillé à droite, tout en relevant toutefois avec satisfaction la droitisation récente, au moins apparente, du discours de campagne de la chef de file du FN.
Malgré ces points de divergences réels, il est apparu cependant très vite aux congressistes que Marine Le Pen était, parmi les candidats les moins éloignés de la ligne politique du SIEL, la seule à disposer de la capacité politique réelle à se maintenir en forte position au deuxième tour et à bénéficier des chances historiques de l'emporter à l'élection présidentielle : le SIEL doit être, à l'évidence, au rendez-vous de l'histoire en ne brisant pas cet élan inédit et en contribuant, dès le premier tour, à l'unité du camp des patriotes.
C'est donc par un choix de raison, dicté en considération du seul intérêt supérieur de la France, que les militants du SIEL et leur président, Karim Ouchikh, ont décidé de soutenir la candidature de Marine Le Pen, à hauteur de 60,8 % de leurs suffrages, contre 29,7 % apportés à la candidature exemplaire de Renaud Camus.
Résolution 2. Sur la stratégie d'alliances du SIEL en vue des élections législatives
Le SIEL est un parti dont la ligne idéologique et le positionnement politique sont particulièrement irremplaçables dans le paysage politique français. Se déclarant ouvertement héritier de l'œuvre politique d'un Philippe de Villiers, œuvrant à l'affirmation de valeurs de droite authentiques, résolument attaché au rapport charnel qui doit unir intensément chaque Français à notre patrie, le SIEL entend affirmer son positionnement politique singulier en présentant un maximum de ses candidats lors des élections législatives de juin prochain.
Animé par la volonté perpétuelle de rassembler avant toute chose, le SIEL s'est toujours déclaré prêt à nouer toute alliance politique qui serait de nature à provoquer une puissante dynamique patriote.
Dans cette perspective, le SIEL prend acte et déplore le refus du FN de conclure tout accord électoral en vue des législatives, la formation frontiste préférant s'enfermer dans une stratégie médiocre de ralliements individuels à courte vue plutôt que de privilégier une stratégie d'alliance avec d'autres partis politiques patriotes qui serait bien plus prometteuse pour l'avenir de la France. Toujours dans l'intérêt supérieur du pays, le SIEL se déclare cependant disposer à reprendre toute négociations avec le FN dès lors que Marine Le Pen en exprimerait le désir sincère et se donnerait par ailleurs les moyens de les réussir rapidement sur la base non négociable d’un respect réciproque absolu.
Pour l'heure, le SIEL a entrepris de mener des pourparlers électoraux avec de nombreuses formations politiques de droite : largement engagés, de façon extrêmement constructive, avec les mouvements de la droite nationale (PDF, Comités Jeanne…), ces négociations n'ont pas abouti à ce jour avec les partis de la droite "républicaine" : soit ces négociations ne sont pas totalement achevées comme avec DLF, soit elles en sont à leurs prémices comme avec le CNIP ou la Ligue du Sud, soit elles méritent d'être réactivées comme avec le PCD.
C'est pourquoi les adhérents du SIEL ont décidé à l'unanimité de poursuivre et de conclure ces pourparlers en confiant à sa direction le mandat de les mener rapidement à leur terme, dans un délai qui ne saurait excéder un mois.
Un vote indicatif a permis toutefois de déterminer le cap politique qui sera donné à ces négociations ultimes, étant réaffirmé la volonté du SIEL de ne conclure aucun accord définitif qui l'engagerait politiquement au-delà des seules élections législatives :
- alliance électorale avec la droite "républicaine" (DLF…) : 47,7% des suffrages ;
- alliance électorale avec le droite nationale (PDF, Comités Jeanne…) : 38,5% ;
- refus de toute alliance et présence aux législatives sous la seule bannière du SIEL : 13,8%.
Faisant foi des débats et des votes intervenus lors du congrès national du 25 février 2017, le présent communiqué est le seul à engager politiquement le SIEL, nationalement et localement, vis-à-vis de ses adhérents, des médias et de l'opinion publique."