VSD consacre un article à charge au groupe des Survivants. Extrait :
"[…] le petit groupe de manifestants anti-avortement dont les membres sont entourés de papier adhésif sur lequel est écrit « conforme » crie « Survivants, 1 sur 5 », s’appuyant sur les chiffres de la natalité : 800 000 naissances contre 200 000 avortements. Une manifestante du groupe explique : « On veut manifester et apporter notre soutien à tous ceux qui ne sont pas là à cause des avortements » avant de reprendre l’argument classique de ceux qui sont opposés à l’IVG : « Un embryon c’est un être vivant ».
« On est surtout là pour dire : nous aussi on a été des embryons, certains de nos frères ont été des embryons. Et parce qu’ils n’avaient pas de projet parental, ils n’ont pas été acceptés », poursuit le fondateur du mouvement, Emile Duport. Leur signe de ralliement est de lever la main en baisant l’annulaire, de façon à symboliser par ce doigt baissé l’embryon qui est mort pour les quatre autres qui statistiquement restent dans le ventre de la mère.
Des militants d'extrême-droite
Selon le groupe, il existe un « syndrome du survivant », contracté par les enfants nés après la loi anti-IVG. « Cela concerne celui qui a un frère et une sœur qu’il n’a jamais connu et qui a passé sa vie à se demander : pourquoi moi je suis là ? », explique une « Survivante », qui confie « ressentir » ce sentiment. Pourtant, quand le journaliste lui demande si sa mère a avorté, sa réponse est « non ». « Vous vous rendez compte du nombre de personnes extraordinaires à qui on a jamais donné la chance d’être là ? », ajoute la jeune femme dont l’argument est aberrant.
Hugo Clément explique que le mouvement n’est officiellement rattaché à aucun groupe politique mais que beaucoup viennent de la droite conservatrice et de la Manif pour Tous et souligne que certains membres du service d'ordre affichaient des liens avec le groupe d'extrême-droite « Action française ».[…]"
"Flippant" selon Cheek Magazine. Quant au Petit Journal, il essaie de comprendre comment il peut exister encore des jeunes contre l'avortement. Pas sûr qu'il cherche vraiment.
Quelques jeunes pour montrer dans des médias mainstream que, oui, en 2016, il y a toujours des opposants à l'avortement, c'est bien joué.
Emile Duport, créateur des Survivants, est interrogé par Charlotte d'Ornellas :