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Bioéthique

Le Téléthon est inquiet, nous aussi

L 106 millions de 2006, 102 millions en 2007, en ce 21e Téléthon, la baisse pourrait se poursuivre. Laurence Tiennot-Herment, présidente de l'Association française contre les myopathies (AFM) déclare :

"Nous sommes très inquiets […] Nous dépendons à 90 % du Téléthon. Pour nos trois laboratoires, ça va de 90 %, pour le Généthon, à 55 % pour l'Istem et l'Institut de myologie… Le reste est apporté par des organismes comme l'Inserm et le CNRS."

Si Madame Tiennot-Herment persiste à refuser de cesser les financements immoraux (recherche sur les embryons, dépistage pré-implantatoire), voire si elle refuse toujours le fléchage des dons (permettant aux donateurs de s'assurer que leur don est correctement utilisé), alors qu'elle ne s'étonne pas de la baisse des recettes. Nous nous inquiétons du sort des embryons (et certains iront même protester) et pour cette raison, nous préférons financer d'autres organismes.

Michel Janva

Addendum : Hier soir, lors d'une réunion publique à Colombes (92) sur l'embryon, Mgr Michel Aupetit, ancien médecin, vicaire général du diocèse de Paris, chargé des questions de bioéthique, a regretté que l'AFM refuse le fléchage des dons. Invoquant la conscience personnelle de chacun, il a proposé que les dons soient plutôt versés en faveur d'organisations oeuvrant pour une recherche éthiquement irréprochable.

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1 commentaire

  1. Bonjour,
    Bravo pour votre commentaire.
    J’ai écouté hier la présidente de l’AFM qui intervenait sur France Inter. Pour elle, l’éthique se résume a appliquer la loi française !!!. A nouveau elle affirme ne voir aucun problème éthique à l’utilisation d’embryon à des fins de recherche.
    Et attention aux nouvelles dérives législatives, puisque l’agence de biomédecine souhaite étendre la recherche sur les embryons : possibilité de créer des embryons pour la recherche, et non plus restriction à l’utilisation des embryons surnuméraires existants ne faisant plus l’objet d’un projet parental ; autorisation de recherche pour l’amélioration des connaissances, et non plus uniquement en vue de progrès thérapeutiques majeurs.
    L’argument de l’AFM ne suffit pas. Il ne faut pas seulement respecter la loi, mais surtout la conscience des donateurs.

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