Benoît XVI a expliqué le sens de l'Avent, le temps liturgique de préparation à Noël dans lequel l'Eglise vient de rentrer. C'est la "bonne nouvelle" de l'Eglise à un monde qui vit à un rythme frénétique et qui n'a "pas le temps".
"Nous avons toujours peu de temps ; spécialement pour le Seigneur, nous ne savons pas, ou parfois nous ne voulons pas le trouver. Eh bien, Dieu a du temps pour nous ! Oui : Dieu nous donne son temps, parce qu'il est entré dans l'histoire avec sa parole et ses œuvres de salut pour l'ouvrir à l'éternel, pour en faire une histoire d'alliance. Dans cette perspective, le temps est déjà en soi un signe fondamental de l'amour de Dieu : un don que l'homme, comme tout autre chose, est en mesure de valoriser ou au contraire de gaspiller ; d'accueillir avec tout son sens ou de négliger avec une superficialité fermée.
Il y a trois grands ‘piliers' du temps, qui rythment l'histoire du salut : au début, la création, au centre, l'incarnation-rédemption et à la fin la parousie, la venue finale qui comprend également le jugement dernier […] même si la création est à l'origine de tout, elle est aussi continue et se réalise tout au long du devenir cosmique, jusqu'à la fin des temps.
Quant à l'incarnation-rédemption, même si elle s'est produite
"à un moment historique précis, la période du passage de Jésus sur la terre, elle étend toutefois son champ d'action à toute la période précédente et à celle qui suit. Et à leur tour, l'ultime venue et le jugement dernier, dont la Croix du Christ a été une anticipation décisive, exercent leur influence sur le comportement des hommes de chaque époque".
Le pape a expliqué que le temps de l'Avent nous invite à "réveiller l'attente du retour glorieux du Christ" mais que "le Seigneur vient continuellement dans notre vie". L'appel de ce premier dimanche de l'Avent « Veillez ! » est donc pour tous, car chacun, à l'heure que seul Dieu connaît, sera appelé à rendre compte de sa propre vie.
"Cela comporte un juste détachement des biens terrestres, un repentir sincère de ses fautes, une charité active envers le prochain et surtout un abandon humble et confiant entre les mains de Dieu, notre Père tendre et miséricordieux".
Olivier
Magnifique! Les musulmans, à qui le Coran enseigne une notion du temps toute faussée devraient en prendre de la graine…