Lu sur le blog d’Yves Daoudal :
Une femme du Texas, Kate Cox, ou plutôt le Centre pour les droits reproductifs de New York, qui se sert d’elle et la « représente », a attaqué l’Etat du Texas pour pouvoir avorter, parce que le fœtus est atteint de trisomie 18 et qu’elle « risque sa vie ». Jeudi, un juge (une militante pro-avortement) lui a donné raison et lui a permis d’avorter. « Il s’agit de soins médicaux urgents. Kate est déjà enceinte de 20 semaines. C’est la raison pour laquelle les gens ne devraient pas supplier d’obtenir des soins médicaux devant un tribunal. »
Le procureur général, Ken Paxton, a aussitôt saisi la Cour suprême de l’Etat, lui demandant de suspendre cette décision. Rappelant que « la loi texane interdit les avortements volontaires », il soulignait que juge avait « abusé de son pouvoir », car « l’expert médical du Texas a estimé que Mme Cox ne remplissait pas les conditions nécessaires pour bénéficier de l’exception médicale ». Et cette décision judiciaire n’empêchera « ni les hôpitaux, ni aucune autre personne, d’être tenus pour responsables au civil et au pénal pour violation des lois texanes sur l’avortement ». Et d’ajouter : « Rien ne peut redonner à l’enfant à naître la vie qui sera ainsi perdue. »
Hier, la Cour suprême, sans surprise, a donné raison à Ken Paxton. La décision est « suspendue », en l’attente de l’examen de la question sur le fond.
LifeSiteNews publie les lettres de deux mères texanes confrontées à un problème similaire.