Edouard Philippe a officiellement annoncé l’installation des deux premières plateformes françaises d'analyse de l'ADN à très haut débit dans un but médical. Ces deux plateformes commenceront à fonctionner fin 2018. Ce seront les deux premières plateformes d’une série de douze, première étape du déploiement du plan « France Médecine Génomique 2025 ». Cette médecine est « porteuse de grands espoirs », a déclaré le premier ministre, car elle doit permettre de mieux soigner les cancers qui résistent aux traitements, les maladies rares et des affections comme le diabète. Elles feront l’objet, dès le début 2018, de projets pilotes lancés « sous l'égide de l'Inserm ».
Depuis 2003, date du premier décryptage complet du génome humain, les améliorations dans ce domaine de la recherche médicale a permis une chute des coûts :
« Il est possible d'avoir en quelques jours, pour moins de mille euros, l'analyse de la partie "codante" (celle qui commande la production de protéines) des 23.000 gènes humains ».« Ces deux plateformes, qui recevront des prélèvements sanguins et de tissus en provenance de toute la France, pourront séquencer et interpréter l'équivalent de 18.000 génomes par an. »
Vertigineux.
Dans La Fin de l'espèce humaine, le Dr Dickès dresse un état des lieux des avancées scientifiques sur les plans bioéthiques, biologiques, génétiques, bioniques, robotique… Ceux-ci aboutissent à transformer profondément la nature de l'homme et le font évoluer vers une post-humanité dont les contours sont inquiétants ; dans la mesure où ils seront issus de transgressions permanentes de l'ordre naturel. Les transhumanistes appellent notamment à une nouvelle humanité détruisant par là notre espèce en la transformant en machines.
Pour se plaindre de la fin de l’espèce humaine, encore faudrait-il croire en une espèce humaine ! L'un des buts de ces incroyables avancées médicales est de modifier l’homme, comme un vulgaire OGM.