Le Vatican a invité "les responsables politiques de la Serbie et du Kosovo à la prudence", leur demandant de "s’engager pour éviter les réactions extrémistes et les dérives violentes". Le porte-parole du Vatican, le P. Frederico Lombardi, indique :
"Le Vatican souhaite vivement que le sens de la responsabilité et l’esprit de paix prévalent sur tout autre comportement, que ce soit de la part des gouvernants ou de celle des populations impliquées.
[Benoît XVI] continue de considérer avec affection les populations de Serbie et du Kosovo, leur est proche et les assure de ses prières à ce moment crucial de leur histoire.
Le père Lombardi appelle par ailleurs "à la sauvegarde de la démocratie et de l’état de droit", estimant que
"les exigences internationales concernant le respect des minorités, sans distinction d’ethnie, de religion, de langue ou de nationalité doivent aussi être appliquées au Kosovo".