Suite à un article paru dans France Catholique considérant que le vote suisse "n'est pas une bonne nouvelle", l'abbé de Tanoüarn prend sa plume. Extraits :
"personne n'ose se demander si une telle marque de méfiance n'a pas sa source dans la pratique de l'islam, religion conquérante et dominatrice, qui à Rome même, a souhaité construire une Mosquée dont les Minarets sont plus haut que la Basilique Saint Pierre. Signe qu'en Italie, pays de paix pour quiconque y est passé ne serait-ce que quelques jours,le Minaret n'est pas un signe de liberté religieuse mais de rivalité religieuse et de pouvoir.
En réalité, si l'islam était une religion de paix, il n'y aurait pas eu le problème des Minarets ni la votation des Suisses. C'est dans la mesure où les textes fondamentaux de l'islam, la Sourate 9 du Coran par exemple, sont des textes de guerre religieuse que les Suisses manifestent leur opposition. […] La votation suisse est un acte de courage collectif. Il faut que l'islam se réforme. Il faut que les textes guerriers de l'islam, les textes appelant au meurtre des infidèles, soient publiquement dénoncés par une sorte de Concile musulman. Et je ne parle pas des textes sur les femmes, qui sont contraires à notre culture chrétienne et contraires à la civilisation.
Je voudrais vous raconter une rencontre avec Mustafa, un Kabyle qui ne mâche pas ses mots. La Kabylie, vieille population méditerranéenne n'en est toujours pas revenue d'avoir été islamisée. Les femmes, me dit-il fièrement, font encore le signe de croix sur leurs enfants nouveaux nés (j'avais déjà entendu cela). Dans son taxi, il m'explique : "Mahomet est un pédophile, il a aimé Aicha qui avait 9 ans". […] On me dira : ce genre de procès est trop facile… L'islam n'est pas seulement cela. Je le sais bien. C'est pourquoi une réforme de l'islam est nécessaire, une parole claire qui nous dise jusqu'où il faut prendre le coran au pied de la lettre et jusqu'où leurs hâdiths sont crédibles. Le mépris des Français pour la chose religieuse, leur positivisme viscéral leur font sous estimer ces problèmes. Éric Besson, ministre de l'intégration, a déclaré que les Minarets, c'était "une question d'urbanisme"(sic). Un tel mépris pour les religions et pour leur message dans ce qu'il a de spécifique n'est plus tenable aujourd'hui. Un tel propos est une insulte à l'islam de France et à tous ceux qui attachent de l'importance à la croyance. […]
On nous obsède médiatiquement avec de fausses peurs, sur fond de milliards d'euros dépensés : ah ! la grippe, son vaccin et Roseline… Tout un sujet. Les Suisses, je crois, ont montré à l'Europe qu'il y avait des raisons d'avoir vraiment peur, peur de l'archaïsme islamique. On attend tous, qu'on ait ou non le courage de le dire, on attend impatiemment, une vraie réforme de l'islam dans certains de ses textes fondateurs. Je parle d'une vraie réforme : toutes tendances confondues."
RL
Savez-vous où est passé le sondage du Figaro, celui où 75% des 50 000 votants déclaraient être opposés à la construction de minarets ?
Solange
Qu’est-ce que c’est que cette lubie de vouloir réformer l’islam ?
Les Suisses n’ont pas voté pour l’émergence d’un islam modéré, ils ont dit STOP à l’ISLAMISATION, réformée ou pas, radicale ou pas.
Les mahométans accepteraient-ils de réformer leur “religion” ? Je crois qu’ils auraient droit de répondre : de quoi j’me mêle ! Quand les Juifs se permettent de donner des leçons au Pape au sujet de la béatification de Pie XII, nous crions au scandale. Et nous avons raison. Faisons la même chose avec l’islam. Nous n’avons pas à améliorer cette “religion” erronnée.
Je crois que les Suisses sont sortis du politiquement correct qui a introduit cette dialectique de l’islam modéré et de l’islamisme : quelque soit l’obédience (réelle ou supposée) il ne veulent pas de l’islam tout court, ils ne veulent pas des minarets, des signes qui contredisent notre civilisation. Que l’islam se réforme ou pas, il ne sera jamais européen.
L’abbé de Tanouarn ferait bien, lui aussi, de sortir du religieusement correct. A l’exemple des Suisses.
jehan
Pourquoi l’Islam n’est pas réformable :
“Le plus nocif des legs de Muhammad est peut-être d’avoir soutenu que le Coran est la parole même de Dieu, vraie à jamais, faisant ainsi obstacle à tout progrès intellectuel et oblitérant tout espoir de liberté de pensée qui seuls permettraient à l’islam d’entrer dans le XXIème siècle.”
(Ibn Warraq / Pourquoi je ne suis pas musulman / 1999)
Autrement dit, vouloir réformer le Coran, c’est remettre en cause la parole de Dieu.
Le temps jouant en notre défaveur face au Tsunami migratoire, ceux qui cherchent une conciliation impossible font courir un très grâve danger à la civilisation occidentale.
sawyer
Les hommes politiques français vont-ils avoir le courage d’organiser un référendum et demander son avis au peuple?
Ah!j’oubliais qu’on pouvait revoter jusquà ce que le résultat soit conforme aux idées qu’on nous assène…
DAUGAN Bernard
Le vrai problème c’est l’islam:Il est totalitaire,intolérant,oppresseur et conquérant par tous les moyens…etc…C’est une idéologie politico-religieuse.S’il y a des musulmans tolérants:l’islam ne peut pas l’être.
philippe
Il y était hier soir mais il a disparu par enchantement. De toute façon on vit dans l’inversion des valeurs et du sens des mots. Ainsi l’éditorialiste de France Info qui ne déclare ne plus reconnaitre les Suisses dans ce vote alors que c’est exactement le contraire. Ilo y a fait référence au secret bancaire comme si c’était les Suisses qui veulent le faire disparaitre, il y fait référence à leurs valeurs économiques tel que l’horlogerie ou le fromage comme si ces secteurs se portaient mal, et enfin il remet en cause le vote populaire et les réferendums comme si les Suisses désiraient les faire disparaitre. Dans ce cas de figure, dans sa bouche le vote populaire n’a pas de sens et il insiste bien pour démontrer que quand le dit peuple s’oppose à la pensée ambiante de son oligarchie, là la majorité n’a pas forcément raison!! Au contraire le peuple suisse a su faire face à la pression politico-médiatique et a démontré que la démocratie c’est avant tout le choix du peuple comme le définit l’éthymologie du dit mot.
Heli Trottincas
l’islam réformable ? c’est absurde et ignorer ce qu’il est : ni une religion de guerre ni une religion de paix mais une idéologie globale et totalisante. La dimension religieuse qu’il montre n’en définit pas l’essence mais est le ‘masque’ qui lui permet de s’étendre. Si c’était une religion, il ne fairait pas explicitement la promotion du mensonge (taqqyia) pour s’étendre, ni celle de la guerre faussement sainte pour supprimer ceux qui lui résistent. C’est une fausse religion. Ne proposer qu’un concile de l’islam, c’est une illusion d’intellectuel. Il faut plutot que l’Europe redevienne chrétienne de fond, qu’elle (et les prêtres surtout intellos) arrêtent de penser que toutes les religions se valent et qu’elle renonce dans ses lois et institutions au droitsdelhommisme mondialisé et pseudo-libéral.
Philippe Bagnon
Reaction de Cohn Bendit:
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/12/01/01011-20091201FILWWW00578-cohn-bendit-vider-les-banques-suisses.php
Il est vrai qu’il partage, avec le grand prophète, les mêmes préférences sexuelles que le neveu du Tonton.
SD
J’ai vu le début de l’émission “C dans l’air” de ce soir à propos des minarets et des relations entre l’Islam d’un côté, la démocratie, les droits de l’homme et les minorités religieuses dont le christianisme de l’autre côté.
Yves Calvi fait de plus en plus dans le politiquement correct. En 10 minutes, il a été dit à peu près une centaine de mensonges sur le christianisme en terre d’islam.
Et Odon Valet a littéralement invité les musulmans en pays musulmans à s’en prendre aux chrétiens, notamment en Égypte, en comprenant d’avance ce type de violence, ce qui revient à l’excuser.
Au train où vont les choses, Yves Calvi va finir par inviter quatre membres du parti communiste nord-coréen pour un “débat équilibré” sur la Corée du Nord…
AncillaDomini
Mesures sympathiques de rétorsion (ah… si seulement !) :
http://kroulik.blogspot.com/2009/11/mesures-de-retorsion-contre-la-suisse.html
Tonio
C’est bien joli de demander à l’Islam de se réformer. Mais là on ne lui demande pas une réforme de sa praxis, mais de son livre saint, parole de Dieu incréé.
Etablissons un parallèle, faux cependant.
Comment réagirait l’abbé de Tanouarn à une demande de réformation du canon des écritures, pour en supprimer tel ou tel livre, jugé trop homophobe, pas assez féministe, trop violent même pour certains passages de l’AT.
Et pourtant cette comparaison est fausse car le Coran n’est pas équivalent à la Bible.
Le Coran pour le musulman est plus que la Bible pour le catholique. Si l’on veut faire une analogie juste, il serait entre le Coran et Notre Seigneur. Il n’y a pas là de blasphème, je n’établis pas moi-même un parallèle entre le Coran et Notre Seigneur, mais entre l’importance fondatrice, centrale, essentielle qu’ils ont l’un et l’autre pour nos fois respectives.
Selon cette analogie donc, on demande à un musulman de reconnaître que le coran est en partie faux, comme si l’on demandait à un chrétien de reconnaître que le Christ n’est pas vraiment Dieu, ou que l’eucharistie n’est pas vraiment le corps du Christ… On a vu ce que de telles hérésies ont produit chez les chrétiens.
Alors invitez plutôt les musulmans à se convertir à la foi catholique, c’est plus juste, plus respectueux de leur intelligence et de leur personne.
Dominique
Je suis scandalisée par les propos de l’abbé de Tanoüarn. Veut-il faire du coran un Evangile ? Mais alors, pourquoi ne pas soumettre directement le seul Evangile aux musulmans que nous ont légué le Christ et les apôtres ?
Il y en a marre des “religieux” qui nous implantent dans le cerveau la doctrine franc-maçonne relativiste qui n’avait et qui n’a toujours qu’un but : détruire l’Eglise !
Briscard
Le véritable problème avec l’islam c’est que ce n’est pas seulement une religion, c’est une loi civile, pénale, une forme de gouvernement totalitaire (théocratie). Dés Médine, Mahomet s’est transformé en chef de bande pratiquant le meurtre et le pillage, en chef de guerre, en chef de clan. (Nous sommes bien loin de Jésus Christ !).
Pire, cette théocratie, ils veulent l’étendre au monde entier, et petit à petit, ils poussent leurs pions, testent notre résistance, multiplient les provocations, comptent les collaborateurs (dhimwit*) qui se présentent comme dans toutes les guerres, et ils sont déjà bien nombreux !
Selon le coran, la sunna, les hadiths, le but de tout bon musulman est de vivre en terre d’islam, c’est-à-dire dans une théocratie régie par la charia ; le musulman vivant en France est donc placé devant l’alternative suivante :
– être un bon musulman et œuvrer pour l’avènement de la loi islamique en France, quitte à pratiquer la takiyya (dissimulation) tant que la situation n’est pas favorable ;
– être un mauvais musulman et se conformer sans arrières pensées à nos lois.
Lors de la réunion de l’UNION DES ORGANISATIONS ISLAMIQUES DE FRANCE (UOIF), Nicolas Sarkozy (ministre de l’intérieur) avait fait un beau discours (devant des femmes voilées mises à part !), avec de belles paroles sur la laïcité, la loi Française,…A la fin, le secrétaire de l’UOIF s’est approché de lui et lui a dit dans les yeux « Monsieur le Ministre, je ne connaît qu’une seule loi : La charia » !! Et N. Sarkozy n’a rien dit !!!!!!
En conclusion, le débat sur les minarets n’est pas un débat sur la liberté religieuse, mais une façon de mettre un frein à la provocation et à la volonté expansionniste d’une théocratie nommée ‘islam’.
Pour l’anecdote et le bêtisier, monsieur Besson a estimé que la construction de minarets relevait « de l’urbanisme ». !!!!!
Pour plus sur l’islam, lire ‘l’islam sans complaisance’ de Bernard Antony, L’Islam des interdits d’Anne-Marie Delcambre, Le Coran contre la République : Les versets incompatibles de Laurent Lagartempe.
* Dhimwit : Non musulman qui œuvre au profit de l’islam.
batelier
Certains de mes commentaires écrits( sur l’islam,) , sur des blogs qui se prétendent chrétiens, n’ont pas été publiés car très certainement non conformes. La peur, voilà ce qui aujourd’hui,gouverne notre société française: la peur de faire des vagues, la peur de se mettre à dos une population :les musulmans, la peur d’ être taxé de xénophobe ou de raciste ( à ce propos je préconise ceux qui emploient sans cesse ce mot, d’aller en chercher la définition exacte dans le dictionnaire ) Avez vous remarqué que ce mot” peur ” est constamment employé par ceux qui défendent l’islam ?On lit, on entend “il ne faut pas avoir peur de l’islam et des musulmans,” ils sont pacifiques et non pas d’arrière pensée!! A t on oublié qu’ils ont occupé l’Espagne,( qu’ils ont envahis l’Algérie )et que c’est la Reine d’Espagne ( catholique)qui les a chassés. Mais c’est vrai la culture et les français !
Lecornet
LE FIGARO coupe la plupart des messages critiquant l’Islam au nom de sa charte etc…
pg
@ Dominique
Sans verser dans l’oecuménisme, et le relativisme, il faut rappeler qu’il y a eu des périodes, des moments et des dirigeants politiques de l’Islam qui toléraient le débat entre ses représentants et les intellectuels chrétiens.
Dans la mesure où dans son histoire, l’Islam a varié dans l’interprétation de ses propres textes, et dans l’application théologique, (si on peut parler de théologie en Islam), sociale et morale des hadiths, demander aux musulmans qui vivent ici de s’engager sur une interprétation qui respecte à la fois nos lois, mais aussi notre culture et notre sociabilité, cela n’a rien de scandaleux, même pour un prêtre catholique. L’Abbé de TANOUARN ne formule donc qu’une exigence minimale pour qu’ils soient acceptés.
Or les musulmans refusent cet examen critique de leurs pratiques, et exigent de nous de réviser notre manière d’être.