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Valeurs chrétiennes : Famille

Le Cardinal Ruini décourage les mariages entre femmes catholiques et musulmans

Cet article a l’effet d’une bombe. Je ne l’ai trouvé qu’en anglais  (je suis preneur du texte en français).
Le Cardinal Ruini, Vicaire Général de Rome, déclare :
"L’expérience de ces dernières années nous conduit en règle générale à ne pas conseiller et à décourager ces mariages… Les couples mixtes (catholiques et musulmans) qui ont l’intention d’avoir une famille connaissent d’autres difficultés supérieures à celles rencontrées par d’autres couples, quand on prend en considération la diversité culturelle et religieuse".
Loin d’être discriminants, ces propos se basent sur l’expérience et sur les devoirs des époux catholiques concernant la sanctification des époux et l’éducation des enfants dans la Foi catholique.

Lahire

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1 commentaire

  1. en français, une dépêche AFP :
    L’Eglise italienne a publié un document déconseillant les mariages religieux entre catholiques et musulmans en raison notamment de “la fragilité intrinsèque de telles unions” et d’”une vision différente du rôle de la femme”. “L’expérience des années récentes incite à déconseiller ou du moins à ne pas encourager ces mariages”, indique le texte de la présidence de la Conférence épiscopale italienne (Cei), diffusé mardi et qui fait mercredi l’objet de larges commentaires dans la presse. “Outre les difficultés de chaque couple, les personnes catholiques et musulmanes qui veulent fonder une famille rencontrent les difficultés liées à la profonde diversité religieuse et culturelle” entre islam et christianisme, indique la Cei, dont le président, le cardinal Camillo Ruini, a multiplié ces derniers mois ses interventions dans la vie politique italienne. Selon le cardinal, l’Italie a connu ces dernières années une augmentation des demandes de mariage religieux entre catholiques et musulmans, un “phénomène déterminé en partie par la tendance des immigrés musulmans à s’installer dans notre pays.” La Cei souligne que le nombre de mariages interreligieux est passé de 8.600 en 1992 à 19.000 en 2005 en Italie. L’Eglise italienne s’inquiète d’une série de difficultés liées selon elle à la “fragilité intrinsèque de telles unions” et à la question de “l’éducation religieuse des enfants”. Le texte souligne aussi le risque d’”une conception différente de l’institution du mariage” entre une personne catholique et une autre musulmane, ainsi qu’une “vision différente du rôle de la femme”. L’Eglise catholique n’a jamais montré d’enthousiasme à l’égard des mariages interreligieux et le Vatican avait réitéré en mai 2004 ses réserves contre ces unions. La Cei propose que les prêtres posent une série de questions précises aux partenaires de religion différente désireux de se marier à l’Eglise : “que savez-vous de la religion de votre partenaire ?”, “quelles connaissances avez-vous de vos pays respectifs ?”, “quelle éducation religieuse entendez-vous donner à vos enfants ?”
    http://www.nouvel-islam.org/article.php3?id_article=46
    Les réserves du vatican sur les mariages interreligieux sont notifiées ici :
    63. À l’exception de cas particuliers, le mariage entre catholiques et migrants non-chrétiens devra être déconseillé, avec toutefois plus ou moins de force, selon la religion de chacun et selon les normes du CIC et du CCEO. Il faudra de fait rappeler avec les paroles du pape Jean-Paul II que «dans les familles où les deux parents sont catholiques, il leur est plus facile de partager leur foi avec leurs enfants. Tout en rendant grâce pour tous les cas de mariages mixtes où l’on constate un épanouissement de la foi aussi bien chez les époux que chez les enfants, le Synode a encouragé les efforts pastoraux en vue de promouvoir le mariage entre personnes partageant la même foi»[61].
    67. Dans le cas d’une demande de mariage par une femme catholique et un musulman – restant sauf ce qui est dit au numéro 63 et en tenant compte aussi des jugements pastoraux locaux –, au vu aussi des expériences amères, il faudra faire une préparation particulièrement soignée et approfondie. Elle devra amener les fiancés à connaître et à «assumer» en connaissance de cause les profondes diversités culturelles et religieuses auxquelles ils devront faire face, que ce soit entre eux ou avec les familles et l’environnement d’origine de la partie musulmane, vers lesquels ils seront éventuellement appelés à revenir après un séjour à l’étranger.
    Dans le cas où le mariage serait transcrit auprès d’un Consulat d’un État islamique, la partie catholique devra cependant se garder de lire ou de signer des documents contenant la shahada (profession de croyance musulmane).
    Les mariages entre catholiques et musulmans, s’ils sont néanmoins célébrés, auront cependant besoin, hormis la dispense canonique, du soutien de la communauté catholique, avant et après la célébration. Un des services important des associations, des bénévoles et des conseillers catholiques devra être donc d’aider ces familles dans l’éducation des enfants et éventuellement de soutenir la partie la moins protégée de la famille musulmane, à savoir la femme, pour lui permettre de connaître et de faire état de ses droits propres.
    http://www.zenit.org/french/visualizza.phtml?sid=53624

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