Deux femmes, chacune célibataire, ont passé avec succès les premières étapes du parcours de l’adoption, à savoir une double évaluation, sociale et psychologique, avant que la commission d’agrément ne donne son avis (consultatif), positif. Ne manquait plus que la décision du conseil général, indispensable sésame pour entamer la phase concrète de l’adoption. Fin 2006, elles ont reçu une réponse négative du conseil général :
"L’absence de référence masculine, figure d’attachement paternel, au sein de votre foyer, peut être préjudiciable à la construction identitaire de l’enfant."
Les femmes ont donc saisit le tribunal administratif de Nantes, pour satisfaire leur droit à l’enfant, alors que le Conseil général recherche à protéger les droits de l’enfant.